Le favuleux Conte de Niirk (et Gorborg)

Niirk se mordit le bout de sa queue avant de se recroqueviller dans son trône de pierre frabriqué par des choses-naines, tentant de se placer dans une position à la fois confortable et noble. Il tiqua lorsque le grande-dent fit son entrée fièrement. Le pelage brun du skaven, plutôt propre pour un homme-rat, s'hérissa au son de la voix du guerrier: il avait encore survécue à la mission!

-Oh Grand Potentat, commença à déclammer Knack en agitant avec sa main le bout de sa queue dans un salut très humain. J'ai MOI-MÊME exécuter la mission. Le troupeau de squigs a été ramené ici... malgré la perte d'une centaine d'esclaves.

Sans doute à court de souffle, Knack avait pronnoncé la dernière partie de sa phrase très doucement, mais l'oreille inquisitrice du Seigneur Niirk permit une réaction imminente -et tragique.

-Comment?! Tu as réus... tu as perdu une centaine d'esclave?! Mais... mais c'est catastrophique! Imbécile heureux! Espèce d'enfant du chaos décérébré! Espèce de...!!

Se protégeant des postillions, Knack prit un air désolé et baissant les yeux, il fit des runes dans la poussière avec le bout de son orteille, tel un raton.

-Je suis désolé, déplora-t-il, Ô Grand Manipulateur, horrifié par la perte de ces esclaves... Mais, fit-il remarquer, vous ne m'aviez point prévenu que les éleveurs étaient si bien défendus!

Puis, après avoir marqué une pause, il demanda candidement:

-Que fait-on des bêtes?
-Relâche-les.

La figure de Knack se décomposa, le grande-dent ayant du mal à bien saisir l'ordre. Mais un bon coup d'hallebarde dans les fesses lui fit comprendre que ce n'était pas un message codé, et que rester devant le Seigneur du clan Gnall trop longtemps pouvait se révéler dangereux.

Niirk se mit la tête dans les pattes en sanglotant lorsque son bras-droit sortit. Décidemment, cet insolent ne voulait pas mourrir ou disparaitre, avec sa chance incroyable! Puis le skaven aux yeux rougis renifla et, relevant la tête, révéla un rictus immonde: il avait trouvé un nouveau plan machiavélique...

EDIT du Corrupteur:

"I'sont où les zoms?!!!"

Gorborg rugit, décochant un coup de pied formidable, le snotling le plus proche s'élevant haut dans les airs, avant que la ridicule masse verte n'attérisse deux mètres plus loins en explosant sur un rocher. Montrant sa massue furieusement, l'orque s'agita, la gueule baveuse, tournant sur lui-même et cherchant désespéremment un ennemi encore en vie. Plusieurs gobelins s'éloingèrent, prudents.
Le village de Rötestraat était rasé entièrement, de la grande maison communale à la cabane aux moineaux. Les habitants avaient été massacrés et, après un court combat, le temps de pénétrer dans la muraille -soit moin de deux minutes dont une à cause d'un embouteillage, les peaux verte avaient capturés des soldats survivants afin de les pendre par les testicules.
D'ailleurs, la machoire du bas en avant, un des trois trolls tapait curieux du bout du doigt dans la carcasse d'un ancien sergent.

Où cé ki sont ces zoms de nuls?!! I'sont enfuis? 'Sont tous des gros bêtas pa courageu!

Knouki, chaman gobelin de la nuit marcha discrètement jusqu'au Grand Chef orque noir qui gueulait à une dizaine de mètres de là. il agita le pantalon de son chef afin de le prévenir de son arrivée. Bien lui en prit, car Gorborg se préparait à tourner de nouveau pour trouver un adversaire, en fauchant le plus possible de snotlings pour se détendre. Baissant les yeux, l'orque regarda le chaman puis il lacha sa massue par terre-ce qui pulvérisa un snot de plus- avant de s'assoir sur une marmite retournée. Lui postillonnant sur la capuche, Gorborg demanda peu discrètement:

Alor, tu lé za trouvé?!
-Nan chef, les zoms i sont tous morts!
-Bon, Ohkè le p'tit bizzard. Il é ou le prochain village?
-Pa loin. répondit au hasard le chaman.
Tro bien. Rappel mes deux milles boys et prévien ta tribut, on r'part!

EDIT:

Niack, guerrier des clans sous les ordres de Knack, nettoyait tranquillement son épée rouillée avec la fourrure d'un de ses camarade dormant paisiblement devant lui, lorsque son grande-dent qui traversait rapidement le terrier lui ordonna rageusement de le rejoindre. Bien que surpris par la présence d'un squig sauvage dans le terrier suite à l'arrivée de son chef, le petit skaven s'exécuta, emportant néammoins avec lui deux esclaves et -bien sur- un couteau. Arrivant à l'entrée de la tente de commandement pleine de mites et de rats quadrupèdes eux-même remplis de poux, Niack s'arrêta net lorsque deux vermines de choc immenses s'approchèrent de lui. Lui bloquant le passage avec son coéquipier, le soldat en armure lourde fit d'une voix profonde et inquisitrice:

Des armes?
-Euh... nan-nan!

Il avait pris soin de couper la langue à ses deux esclaves, afin que ceux-ci ne révèlent pas des renseignements trop comprométants ou des rumeurs-plus ou moins vraies- sur lui , et qu'ils se tiennent toujours à carreaux et silencieux, par toutes les occasions. Continuant son chemin, il passa discrètement le couteau à l'esclave avant d'être de nouveau arrêté par une nouvelle vermine de choc. Décidemment, même pour un skaven, son grande-dent était très .

Hop hop hop. Les règles de sécurités exigent que vous enleviez vous vêtements.
-Gloups...
-J'ai dit TOUT vos vêtements.

Enlevant à contre coeur sa loque piquée au plus pauvre clochard mourrant de maladie de Nuln, Niack ordonna ensuite à ses esclaves de faire de même.
Peu de temps après, un de ses sous-fifre mourrait, sa traitrise révélée au grand jour grace à un poignard caché, par un loyal Niack plus fidèle et dévoué que jamais à son maitre. D'ailleurs, dans son rapport, la vermine écrivit:

Citation :

Bien évidemment, se sachant découvert, l'esclave ne dit rien pour se défendre, et le fidèle Niack l'élimina d'un beau cou dans la nuque...

Voilou voilà voili, et un p'tit commentaire? (Peyrit entre autres...)

Damned ! personne n'as encore commenté ce post ?
Bien puisque je suis le premier...

J'adore tes textes j'ai pourtant essayer de ne pas faire du monoligne, mais il n'y a rien d'autre à dire.
Mis à part le traditionnel et sempiternel "On attend la suite !"
Bon courage

Greek le borgne a écrit:

Damned ! personne n'as encore commenté ce post ?
Bien puisque je suis le premier...

J'adore tes textes j'ai pourtant essayer de ne pas faire du monoligne, mais il n'y a rien d'autre à dire.
Mis à part le traditionnel et sempiternel "On attend la suite !"
Bon courage

Merci, j'écris la suite cette aprem!