Récits du clan LandLubber : chapitre 1

Bon, voilà, j'ai mis au placard mon ancien fluff qui était un peu nul ; enfin ce n'est pas pour ça que je l'ai abandonné, c'est surtout parce que suis parti sur un autre projet, du coup, je fais de nouveau un fluff, sur mon nouveau clan, mais plus raconté sous forme d'histoire. Donc c'est asez long, et si vous n'aimez pas lire, passez votre chemin .

Prologue :

La cité de Bechafen était, comme toujours, très agitée. Sur une place, de nombreux stands étaient installés et formaient un vaste marché où la plupart des habitants s'affairaient, les cris des vendeurs s'élevant au dessus du vacarme qui s'échappait de la foule. Au delà du brouhaha provoqué par tous ces gens affairés, on entendait toutes sortes d'oiseaux piailler, des ânes et des chevaux passaient parmi la foule, leurs sabots martelant le sol pavé et des groupes de soldats en armure patrouillaient dans les nombreuses ruelles de la capitale. Au loin, on apercevait le chantier naval, où de nombreux artisans s'affairaient à la construction de vaisseaux.
Une paire d'yeux rouges observait toute cette agitation, à travers les barreaux d'une bouche d'égout située sous un enclos provisoire où des poules caquetaient en courant dans tous les sens. La grille se souleva, et une main frêle, osseuse et griffue sortie des égouts, attrapa une malheureuse poule par les pattes et l'attira dans le trou, reposant la grille à sa place.
Croquant avidement dans le cou du volatile, le skaven redescendit sous terre à l'aide d'une échelle rouillée, grossièrement fixée à une des parois de la galerie et menaçant de se détacher à tout moment. Après une descente de quelques mètres, l'échelle grinça alors que le skaven prenait appuie sur celle-ci pour sauter. Il atterrit dans une eau sale et vaseuse qui lui arrivait aux chevilles. Il enfonça à nouveaux ses crocs dans la chair de sa victime, le sang ruisselant sur son cou, et s'enfonça rapidement dans la galerie.

***

« BOUM! BOUM! BOUM! »
La porte de pierre s'ouvrit alors, et une silhouette assez chétive, vêtu de haillons jaunes et violets entra d'un pas mal assuré. La pièce dans laquelle elle se trouvait était vaste et sombre, seules quelques lanternes accrochées aux murs diffusaient une lumière verdâtre, ce qui créait une ambiance très angoissante. Le jeune guerrier mal à l'aise regarda autour de lui, reniflant nerveusement. Il retira le casque métallique qui lui recouvrait la tête, laissant apparaître un visage identique à celui d'un rat, à l'exception que celui-ci dégageait une expression de perfidie et de sournoiserie. Soudain, une voix stridente s'éleva du fond de la salle.
-Ah!Te voilà enfin! Ce n'est pas trop tôt! Approche-approche!
Le skaven avança d'une démarche hésitante dans la direction d'où provenait la voix. Au bout de quelques pas, il se retrouva au pied d'une dizaine de marches taillées dans de la pierre, en haut desquelles se dressait un trône qui semblait taillé à même la roche, entouré par quatre torches plantées dans le sol. La lumière verte qu'elles répandaient était très faible, mais celle-ci éclairait suffisamment pour que l'on distingue une silhouette imposante. Elle se redressa puis se leva péniblement, descendant lentement les marches. Le skaven qui attendait en bas des marches se prosterna si bas que son museau touchait le sol. L'autre se trouvait désormais devant lui, un rictus se dessinant sur ses babines, découvrant des dents longues et effilées comme des poignards. Le skaven était au moins deux fois plus haut que son subordonné, et quatre fois plus large, son énorme ventre dépassant de la cuirasse en acier qui lui couvrait presque entièrement le corps. Sa queue fouetta brusquement l'air et le claquement que ce mouvement produisit fit sursauter le pauvre skaven qui était désormais pratiquement allongé sur le sol.
-Eh bien! Parles-parles! Je t'écoutes! dit soudain Frytskil.
-Euh... il... il semblerait que..., balbutia l'autre skaven qui se redressait, d'énormes gouttes de sueur ruisselant de son front. Il semblerait que euh... il semblerait que des choses-elfes aient accostées la nuit dernière pour euh... comment dire... pour comme qui dirait inspecter les environs! acheva l'homme rat, qui semblait heureux d'avoir débité entièrement son rapport. Mais son expression satisfaite se changea vite en peur lorsqu'il vit le visage bouffi de son maître qui se tordait de fureur.
-COMMENT?! hurla-t-il. ILS LES ONT SUIVIS JUSQU'ICI?! CET IMBECILE-IDIOT DE TRIKK N'AS MEME PAS ETE CAPABLE DE SEMER CES CHOSES-ELFES?! OU EST-IL? JE VEUX VOIR CET ABRUTIT-CRETIN SUR LE CHAMPS-MAINTENANT!
-Eh bien... C'est-à-dire que..., répondit l'autre, complètement effaré. C'est à-dire qu'ils sont partis-enfuis dans la forêt votre grandeur-majesté. Les Grands Seigneurs du Dessus ont d'ailleurs été mis au courant-parfum. Ils leur ont envoyé des renforts pour se débarrasser des choses-elfes. Ils ont de plus insisté sur euh...
-Sur quoi? demanda Frytskil après un long silence.
-Ne vous fâchez-emportez surtout pas votre Seigneurie. Mais ils ont tenu à insister sur votre incapabilité. Ils ont dit que...
C'en était trop pour le chef skaven qui s'emporta. Il saisit le pauvre messager par le cou et le secoua dans tous les sens en tonnant :
-VAS-TU TE TAIRE SALE ORDURE! ESPECE DE POURRI! JE VAIS TE BOUFFER LES YEUX, ET T'ASPIRER LES ENTRAILLES PAR LES ORBITES! JE TE HAIS! JE VOUS HAIS TOUS! JE VAIS BOUFFER TOUT LE MONDE, TOUT CE QUI VIT FINIRA DANS MA PANSE! TU M'ENTENDS?!
Puis il lâcha le guerrier qui s'écroula, tremblant, le museau froncé pour ne pas sentir la pestilentielle odeur de fromage moisi qui émanait de la gueule de son chef. Ce dernier respira bruyamment puis après quelques instants, se calma.
-Tout ça, c'est la faute à cette incapable-bon à rien de Trikk! Il va me le payer! rumina-t-il en faisant les cent pas. Enfin, il se retourna vers le skaven, s'approcha de lui, le releva et lui souffla :
-Tu vas aller me chercher-trouver notre bien-aimé Trikk et tu vas faire en sorte qu'il lui arrive un accident mortel-tragique Si tu réussis, tu pourras monter en grade. Tout en lui disant ces mots, il glissa dans les pattes de son subordonné un pistolet volé aux hommes. Mais son regard s'arrêta alors sur la babine du skaven.
-Qu'est-ce que c'est que ça? marmonna-t-il en passant une de ses griffes sur une plume qui était restée collée sur la babine du guerrier. Il l'enleva d'un coup sec, en prenant soin d'enfoncer sa griffe profondément dans la chair. Et maintenant, vas!
L'autre, s'en alla alors le plus vite possible, en pestant tout bas contre son chef tout en massant sa babine douloureuse. Il se dirigea alors en direction de la forêt du Griffon, où Trikk s'apprêtait à affronter un ost de choses-elfes.

Voilà, je suis ouvert à toutes critiques pour m'améliorer par la suite.

Très bon début, c'est un super fluff pour ton nouveau clan, mais, s'il te plait poste nous vite la suite parce que là le suspens est insoutenable !

Quelques petites fautes au début (1 ou 2 je crois) mais dans l'ensemble, ça démarre bien !

Merci à vous deux pour vos réponses
@Skriff : effectivement, je m'étais déjà relut plusieurs fois, et j'ai encore corrigé quelques fautes après deux relectures, il en reste peut être, mais en tout cas merci à toi, la lecture est plus agréable comme ça
Sinon, merci du compliment

@Diziz : merci beaucoup à toi aussi . Pour la suite, la voilà :

Chapitre 1 : Aux prises avec les choses-elfes

Un bruit infernal provenait de la forêt du Griffon. De nombreux hommes-rats en armure et vêtus de haillons jaunes et violets couraient en tous sens, abatant les immenses arbres millénaires à l'aide de haches, puis les transportant dans une sorte d'immense chariot tiré par deux grosses monstruosités hideuses, ressemblant étrangement à de gros rats bipèdes et difformes de la taille d'un ogre. Trikk observait ses hommes en caressant ce qui ressemblait à un pistolet de la forme d'une petite fusée.
« Maudites choses elfes, pensa-t-il. Je risque ma vie-peau à cause de vous. Mais je ne m'inquiète pas, car je vais vous tuer-massacrer, comme les autres-autres. »
En effet, Trikk et son armée revenaient de l'île-continent d'Ulthuan ; il y avait été envoyé pour explorer leurs terres et préparer une future invasion. Normalement, tout aurait dû se dérouler au mieux, car il était un inventeur et un génie renommé _selon lui_ et il faisait « équipe » avec Skritt Trousse-Poulets, un fin stratège et combattant vétéran, quoiqu'un peu trop excité et nerveux au goût de ses subordonnés qui subissent souvent des pertes avant le combat. Mais par un malencontreux accident, alors qu'ils espionnaient une patrouille de hauts-elfes, un soldat lui marcha sur la queue. Le hurlement qui s'en suivit et le skaven qui fut éjecté de derrière les buissons alerta les hauts-elfes qui se préparèrent au combat. Ils furent battus, mais revinrent avec des renforts. L'armée de Trikk parvint de nouveau à remporter le combat, mais ils durent s'enfuir à bord de leurs bateaux, car ils n'auraient pu survivre indéfiniment. Et ces maudites choses elfes les avaient suivis jusqu'ici! Le Technomage espérait qu'ils n'alerteraient pas les humains, mais surtout que les Grands Seigneurs Du Dessus ne seraient pas mis au courant.
Soudain, ses oreilles se dressèrent. Il percevait un chant étrange. Il se retourna et se mordit alors les les pattes si fort qu'elles se mirent à saigner. Au loin se dessinait une masse de tuniques blanches et crasseuses accompagnée de nuées de mouches. C'était un énorme régiment de moine de la peste dirigé par Skrolf Buboneux, un prêtre de la peste encore plus fou que les autres. Les skavens cessèrent alors toute activité pour se tourner vers ces êtres étranges. Ils froncèrent le museau, une odeur pestilentielle s'échappant des arrivants qui étaient désormais face au Technomage. Celui-ci laissa tomber son arme, choqué car les Grands Seigneurs Du Dessus avaient été mis au courant et lui envoyaient de sérieux renforts, mais aussi dégoûtés par les créatures qui se trouvaient devant lui. A côté de leur apparence morbide, leur odeur putride n'était rien. Leurs tuniques blanches sales cachaient une peau décomposée, d'une couleur identique à celle d'un cadavre qui aurait trempé dans l'eau pendant plusieurs jours. Ils étaient couverts de pustules et de bubons bien gras, et quelques touffes de poils disparates accentuaient leur apparence maladive. Le peu de dents qu'ils leur restaient étaient cariées et leurs griffes étaient crasseuses. Ils s'appuyaient sur de longs bâtons noueux desquels pendaient des bouts de tissus violets et étaient munis des lames les plus rouillées que l'on puisse voir. Les chants cessèrent alors que les rangs s'écartèrent pour laisser passer une silhouette à l'allure plus
«normale » dirons-nous.
Trikk grimaça alors à la vue de cette silhouette voûtée qui s'approchait de lui en s'appuyant sur un immense sceptre dont l'extrémité représentait la rune du Rat Cornu. Il était vêtu d'une longue robe grisâtre et violette, et deux longues cornes aussi vertes que de la Malepierre _Trikk aurait mis sa queue à couper que c'en était mais préféra s'abstenir de vérifier_ sortaient de son crâne osseux. Une barbichette grise s'échappait de son menton, ce qui prouvait son âge avancé.
Une fois en face du Technomage, celui-ci lança :
-Moi, Gencivikus, de l'ordre des Prophètes de la Peste, prends temporairement le commandement de cette armée au nom des Grands Seigneurs Du Dessus. En d'autres termes, reprit-il avec un sourire édenté, tu es désormais sous mes ordres-commandement.
Le Technomage soupira et accepta à contrecoeur, puisque de toute manière il n'avait pas vraiment le choix.
Il ramassa son arme qu'il brancha à un générateur attaché sur son dos à l'aide de câbles transparents, puis frappa dans ses pattes en criant quelques ordres. Quelques instants plus tard, toutes son armée était prête à se battre.
-Ah! Te voilà enfin-enfin! dit Trikk au skaven que Frytskil avait envoyé et qui se trouvait désormais aux côtés du Technomage, haletant. Mais au lieu des haillons qu'il portait lors de son entrevue avec son chef, il était désormais équipé d'une armure de bronze, un générateur était fixé à son dos et alimentait une sorte de hallebarde et un pistolet qu'il tenait dans chaque pattes par des tubes où coulaient des liquides verts et rouges.
Soudain, sortant de derrière des buissons, une armée tout de blanc vêtu aux armures étincelantes et levant bien haut des oripeaux bleu ciel apparu loin devant eux.
Trikk se tourna alors vers sa propre force : il avait avec lui deux canons à Malefoudre, deux mitrailleuses ratling accompagnant deux gigantesques hordes de guerriers des clans, une gigantesque monstruosité venant des ateliers de Malefosse, et à cela s'ajoutaient les renforts qu'il venait de recevoir, lui-même, son second qui venait d'arriver et le chef Trousse-Poulets. Il pria le Rat-Cornu pour que Gencivikus soit détruit lors de cette bataille, puis se retourna vers les elfes qui se rapprochaient. Un rictus carnassier se dessina sur son visage. Il était prêt à les recevoir.

La bataille sera en fait un rapport de bataille de ma dernière partie, mais il va falloir entendre encore un peu
Comme d'hab, avis et critiques/compliments sont plus que bienvenus

Eh mais c'est super sympa dis donc !

J'aime beaucoup comme sont articulés tes dialogues : c'est très fluide et ça entretient un bon rythme dans le récit ! Bonne continuation

Super suite, comme l'a dit Cheurl, t'est dialogue sont très fluide, et bon courage pour la suite.

Les haut-elfes étaient venus nombreux, même si l'armée de Trikk les surpassait largement en nombre. Deux régiments de cavaliers trottaient au devant de l'armée, l'un d'eux était vêtu d'armures dorées, et chacun d'eux abritaient des mages que l'on reconnaissait aux sceptres qu'ils portaient. Deux imposants régiments de gardes maritimes les couvraient, équipés de grands boucliers et de lances, leurs arcs placés en bandouillère.
Sous les ordres de Gencivikus, l'armée skaven se mis en marche. Au centre de l'armée, les trois régiments principaux avancèrent le plus vite possible, montrant leurs dents effilées. Gencivikus c'était placé sur le flanc droit et avançait prudemment, devancé par le Technomage dont l'armure de bronze étincelait presque autant que celles de leurs adversaires. Ce dernier se plaignait, sous prétexte qu'il préférait se trouver aux côtés de Trikk _sans préciser qu'il avait l'intention de le tuer_. Sur l'autre flanc, Trikk se déplaçait à couvert, se cachant derrière des buissons. L'énorme abomination, avide de sang, le devança, ses pas faisant trembler le sol, ses nombreuses têtes couinant à la vue de la profusion de gibier qui s'étalait devant elle.
Les deux canons qui étaient restés derrière, perchés en haut de talus, firent feu. Cinq gardes maritimes trépassèrent, calcinés par l'explosion verdâtre que produisit l'éclair de lumière verte alors qu'il touchait le sol.
Les elfes continuaient d'avancer, et tandis que les cavaliers se précipitaient vers les lignes adverses, les gardes maritimes délivraient un déluge de flèches. Les guerriers des clans levèrent leurs boucliers au-dessus de leur tête, mais 6 d'entre eux succombèrent.
Les deux armées se rapprochaient. Gencivikus tenta d'apprivoiser les vents de magie qui soufflaient de toutes leurs forces, corrompant la végétation aux alentours. Mais l'un des mages elfes se muni d'une petite pierre bleutée qu'il lança en l'air. Celle-ci, au lieu de retomber, explosa, et les vents de magie se dissipèrent, si bien que les sorciers skavens ne purent lancer leurs sorts. Gencivikus pesta.
Les deux canons ouvrirent à nouveau le feu. Au grand bonheur des elfes, les servants avaient mal estimé la distance qui les séparaient de l'armée adverse, si bien que les éclairs verts explosèrent devant les régiments des cavaliers. Trikk se retourna vers eux et leur lança un regard qui exprimait son mécontentement. Il avançait toujours aussi discrètement, tandis que l'abomination le distançait, se dandinant joyeusement vers ses proies.
Les cavaliers dragons abaissèrent leurs lances et chargèrent le pauvre Technomage que Gencivikus poussa en avant. Ce dernier fini empalé, sans avoir eu le temps de tuer son propre maître. Dans leur fougue, les cavaliers s'attaquèrent à l'un des canons qui explosa. Ils se retournèrent ensuite vers le Prophète de la Peste, qui, effaré par le carnage que venaient de commettre ces choses-elfes, prit ses pattes à son cou. Voyant ceci, Trikk remercia le Rat Cornu, tout en grognant sur le fait qu'un canon coûtait extrêmement cher et que ces maudites choses-elfes n'avaient aucun respect sur le temps qu'il avait passé à élaborer les plans et le temps qu'il avait passé à faire fabriquer cette machine. Mais il comptait bien le leur faire payer. Alors que les vents de magie soufflaient de nouveau, les mages haut-elfes se mirent à déchaîner leurs sorts contre les hommes-rats. L'un d'eux invoqua un énorme pendule noir qui tomba alors dangereusement sur le régiment de Trousse-Poulets. Splork, qui se trouvait non loin, fit quelques gestes avec son sceptre, et lorsque le pendule atteignit les guerriers paniqués, il se transforma en fumée noire. Ce dernier sourit et jeta un regard vers le mage haut-elfe qui le regardait aussi avec un air hautain.
Mais le prêtre dû se retourner alors que les heaumes d'argent arrivaient au contact des moines. Il eut juste le temps de leur lancer un sort qui ne pu être dissipé par les mages, mais qui en échange lui infligea de graves blessures, tuant au passage deux moines. Les cavaliers, qui se sentaient soudainement faibles, chargèrent sans perdre de leur fougue, empalant quatre autres moines. Ces derniers les frappèrent alors de leurs nombreux bâtons, s'appuyant sur leurs lames rouillées. Ils parvinrent à tuer deux cavaliers, mais se rendirent alors compte qu'ils avaient inversés leurs armes. Les deux sorciers engagèrent alors Splork. Celui-ci jeta le premier à bas sa monture et lui mordit la gorge. Puis, piétinant le corps inerte du mage, il brandit son immense fléau qu'il fit tournoyer au-dessus de sa tête. Le coup qu'il assena au deuxième mage fut si violent qu'il brisa son bouclier et le projeta à plusieurs mètres en lui fracassant le crâne. Quand aux guerriers de Trousse-Poulets qui venaient de se joindre à la mêlée, ils parvinrent à tuer trois cavaliers de plus. Avides de sang, ils se marchaient les uns sur les autres, si bien que deux d'entre eux succombèrent par la patte de leurs propres camarades. Trousse-Poulets, quant à lui, laissa tomber le corps sans vie du capitaine des heaumes d'agent mutilé qu'il tenait par la gorge. Celui-ci l'avait provoqué en duel. Mais tous les coups qu'il déchaîna sur le chef skaven furent parés. Alors qu'il s'apprêtait à abattre une nouvelle fois son sabre, Skritt lui attrapa le bras et l'attira vers lui. Sa longue queue sinueuse s'enroula autour du cou de l'elfe et le souleva du sol, lui serrant la gorge. Il désarma sa victime et lui donna un violent coup de sa hallebarde qui déchira aussi bien son armure que sa chair.
Voyant leurs trois chefs morts, tués aussi facilement par seulement deux guerriers, les heaumes d'argent s'enfuirent, mais furent rattrapés et massacrés par Trousse-Poulets et son régiment qui s'étaient lancés à leur poursuite.
Trikk, se dit que le moment était enfin venu. Il sortit des buissons et se mit face aux gardes maritimes. Il appuya alors sur la gâchette de son étrange pistolet. Les câbles transparents se colorèrent de vert, et une fumée verdâtre s'échappa du générateur fixé dans son dos. La fusée s'échappa alors de son support et s'envola vers les elfes, laissant une traînée verte derrière elle. Trikk sourit. Les elfes eux, regardèrent l'étrange projectile passer au-dessus de leur tête pour aller exploser un peu plus loin, laissant un gigantesque cratère béant.
Le Technomage resta fixer le cratère, gueule grande ouverte, sans trop comprendre ce qu'il venait de se passer. Puis, il jeta son équipement par terre et sauta dessus en hurlant des choses incompréhensibles, bien que l'on pouvait percevoir de nombreux jurons.
Les gardes maritimes eux, prirent la fuite, alors que l'énorme monstre aux multiples têtes s'avançait rapidement vers eux. Il semblait heureux, comme un chien à qui on apporterait de la nourriture, une bave pâteuse et jaunâtre s'écoulant de chacune de ses gueules.
Voyant son armée complètement démantelée, le général elfe qui était aux prises avec un autre régiment de guerriers des clans ordonna à ses troupes de battre en retraite. Trikk, lui, ordonna à son armée de se rassembler, tandis que les elfes s'enfuyaient en direction de la rivière. Il ne vit pas son second.
« Cet incapable a dû se faire tuer-tuer » pensa-t-il. « C'est bien fait pour lui, il n'avait qu'à être plus fort-compétent! »
-Eh bien eh bien! commença-t-il. C'est de nouveau une grande victoire qui s'offre à nous, malgré les lourdes pertes que nous avons subi.
En disant cela, il pensait au canon qui avait été détruit, ainsi qu'à son invention qui gisait désormais en miette sur le sol.
-Bon, continua-t-il. Il serait tout de même dommage-bête de laisser filer-partir autant de ces choses elfes. Imaginez donc tout ce que l'on pourrait faire avec elles si on les rattrapait-capturait.
Les guerriers _et l'abomination_ pensèrent qu'ils pourraient manger à leur faim. Trousse-Poulets se dit qu'il pourrait dénicher de précieuses informations pour lancer une invasion sur Ulthuan, et qu'il pourrait se battre chaque fois qu'il en aurait envie contre des guerriers qu'il trouvait assez compétents. Splork et ses moines se dirent qu'ils pourraient préparer de nouvelles mixtures à base de choses-elfes pour répandre la maladie au nom du Rat Cornu. Trikk, lui, pensait qu'il aurait de la main d'oeuvre pour augmenter la productivité de son terrier et construire plus de machines.
Après qu'il en eu donné l'ordre, les skavens se dirigèrent vers la rivière, à la poursuite des survivants elfes.

Voilà. Donc cette partie c'est soldée par une victoire pour moi.
Merci à vous pour vos commentaires, je suis content de voir qu'il y a des gens qui suivent mon sujet

@Cheurl : merci beaucoup, surtout venant de toi et dont le fluff est plus qu'excellent .
@Diziz : merci beaucoup Et merci à toi de suivre mon(mes) sujet(s)

Voilà, la suite je ne sais pas pour quand, je pars bientôt en vacances pour une semaine donc...
A vos claviers/cailloux/tomates/fleurs/sous-vêtements (quoique la gente féminine étant relativement réduite voire inexistante, on va éviter ).

D'abord , bravo pour ta victoire , je viens de lire d'un trait les 3 textes , je les trouvent superbement bien écrit , hate qu'il y est une suite et bon courage a toi !!

je viens de tout lire est je trouve sa vraiment très bien . mais le skaven qui avait mangé un poulet c'était un technomage ?

Très très cool cette suite !
Je n'en attendais pas moins !

Bravo pour cette victoire, tu a très bien narer ta bataille, vivement la suite !

Bon, je n'ai pas eu trop le temps d'écrire entre le retour de vacances et de la rentrée (puis avec mon emploi du temps chargé, dur de trouver du temps...), mais voici tout de même la suite :

Une odeur de bois et de chair brûlés s'échappait d'une clairière traversée par la Tabalec. Un énorme nuage de fumée noire dominait la forêt, s'étendant au-dessus des cimes des arbres. On pouvait entendre de nombreux bruits et voix, mais les couinements de Trikk couvraient ce vacarme. Ce dernier, perché sur les restes d'un navire haut-elfe consumé par les flammes hurlait sur trois skavens qui tremblaient, les yeux baissés, comme résignés.
-Bande d'abrutis-crétins finis!!! tonnait-il. Vous rendez vous compte du prix-quantité de malepierre que coûte cet engin!? Et du temps que ça prend pour le construire, et du génie qu'il faut pour élaborer-produire les plans géniaux-intelligents-complexes qui permettent sa production?! Et vous, stupides-idiots que vous êtes, vous me bousillez-détruisez mon précieux canon en le poussant dans un marais?! Non mais je rêve?!
-Mais maître, osa l'un des trois servants. Nous av... BANG!
Il s'effondra, un trou béant entre les deux yeux duquel s'échappait un flot de sang. Trikk, quant à lui, pointait devant lui une arquebuse impériale qu'il semblait avoir trafiquée, une fumée verdâtre s'échappant du canon.
-Toi, tu auras la parole quand on te la donnera! Et puis ça t'apprendra à pousser mes brillantes-géniales inventions. Elles valent plus que toutes vos vies réunies, et presque autant que la moitié de ma propre vie, alors que je ne vous reprenne plus à faire quelque chose de la sorte, sinon vous connaîtrez un sort bien-très plus pire que la mort.
Les deux survivants avalèrent bruyamment leur salive en guise de réponse, jetant un regard apeuré vers leur camarade gisant inerte sur le sol.
-Bien! continua Trikk en joignant ses deux pattes ; il semblait s'être calmer et un sourire se dessinait sur son visage. Pour la peine, vous allez de ce pas informer ce gros balourd-lard de Frytskil de ce qui vient de se passer. N'oubliez pas de lui dire à quel point ma superbe invention nous a apportés la victoire, ça ne fait aucun doute! Aller-aller, vite-vite, je ne veux plus voir vos moustaches avant que vous n'ayez accomplis votre mission.
Les deux skavens cessèrent de trembler, ils se regardèrent brièvement en fronçant les sourcils. Mais ils ne dirent rien. Ils ne préférèrent pas contrarier leur maître en lui rappelant qu'il avait très mal visé et que sa fusée était passé bien au-dessus des lignes elfes. Ils s'en allèrent simplement en silence, et bientôt, on ne les distinguait plus.

***

Marchant tranquillement sur le sol trempé et pierreux, les deux compères discutaient et riaient fortement. L'un d'eux faisait crisser ses griffes contre la paroi, et le grincement effroyable que cela produisait lui faisait dresser son échine. Une odeur pestilentielle très désagréable emplissait la sombre galerie, mais ça ne semblait pas les préoccuper outre mesure. Ils étaient plutôt affairés à élaborer des plans pour tuer Trikk, de la façon la plus cruelle à la plus amusante.
-Je lui ferais bien un joli trou dans la tête avec son pistolet, dit l'un d'un air rêveur.
-Moi, je lui couperais la queue et lui la ferais avaler, ajouta l'autre en éclatant de rire. Puis, s'il est encore vivant, je lui ferais manger ses yeux, puis ses armes, et ses mains, et aussi ses pieds.
Ils continuèrent comme ça pendant longtemps, jusqu'à qu'ils perçoivent des martèlements au-dessus de leurs têtes.
-Ah! Des choses-hommes! s'exclama l'un d'eux levant les yeux. Stupides choses-hommes. Ils ne font même pas attention à ce qui se passe sous leurs pieds.
-Haha! On pourrait faire sauter la ville avec une grosse bombe à malepierre qu'ils ne comprendraient pas ce qui leur arrive! s'esclaffa le deuxième.
Ils arrivèrent alors devant une grande porte en pierre, gardée par deux Vermines de choc complètement ivres. L'une d'elle hoquetait, appuyée sur sa hallebarde en marmonnant des paroles inaudibles. L'autre, assise dans une flaque d'eau, le museau collé contre son torse, ronflait bruyamment, un filet de bave coulant de ses babines.
Lorsque les deux skavens passèrent, la Vermine qui tenait encore debout se redressa, puis pointa une patte vers eux, s'appuyant toujours sur sa hallebarde de l'autre, titubant légèrement.
-Eh! Quoi que...hic! Quoi que vous êtes vous euh...hic! Vous...vous...vous quatre! Et euh...quoi que vous qui faites par venir ici? Hic! HEIN?! Eh euh! Zallez répondre BANDE DE POURRIS!! Hic! Oh les gentilles souris! Elles sont jolies! J'aime bien les souris!
Les deux compagnons se regardèrent un peu interloqués, puis jetèrent un regard à la fois vicieux et amusé à la vermine de choc qui continuait à leur parler, tantôt haussant le ton, tantôt leur parlant gentiment, en changeant à chaque fois de sujet. Il trébucha soudain et se trouva face contre terre. L'un des deux arrivant venait de donner un violent coup de patte dans sa hallebarde, et il avait basculé en avant. Mais à peine s'était-il rendu compte qu'il venait de se faire brutaliser que les deux autres avaient déjà filé. Ils étaient maintenant dans une vaste caverne emplie de bâtiments de toutes tailles et de toutes sortes, du simple terrier où vivaient les familles pauvres _les familles des guerriers des clans pour la plupart_ aux vastes usines où s'activaient des centaines d'esclaves, des nuages de fumée verdâtre s'échappant d'énormes cheminées. Ils croisèrent un groupe de Vermines de choc et leur demandèrent leur chemin. Ils furent dépouillés et les Vermines repartirent en riant. Ils continuèrent leur route en pestant. Ils tombèrent alors sur un esclave qui semblait mourant. Ils lui promirent de le faire soigner si il leur indiquait leur chemin. Celui-ci, le regard vide, l'air squelettique, pointa d'une main décharnée en direction d'un vaste bâtiment en pierre. Les deux skavens le prirent avec eux pour qu'il leur indique le chemin. Ils traversèrent de nombreuses ruelles tortueuses et arrivèrent sur un pont en bois qui traversait un ravin qui semblait sans fond. En face se dressait l'énorme battisse en pierre. Ils se lancèrent sur le pont qui grinçait et tanguait à chaque pas. Arrivés au milieu, ils attrapèrent l'esclave, l'un par les mains, l'autre par la queue et le pied (il lui manquait une patte), puis le bercèrent en comptant. A trois, ils le lâchèrent et il passa par dessus les cordes qui retenait le pont. Ils se penchèrent et tendirent l'oreille, le cri du pauvre esclave se faisant de plus en plus faible. Un fracas lointain leur indiqua qu'il avait atterri au fond du ravin. S'en suivit des rugissements féroces qui firent trembler le pont. Les deux compères se regardèrent, inquiets, puis poursuivirent leur chemin d'un pas pressé. Ils parvinrent en face d'une imposante porte en roc. Ils la poussèrent et pénétrèrent à l'intérieur de la demeure du dénommé Frytskil Mange-Frometon

Bon, moins d'action dans cet extrait, mais il ne peut pas y avoir que de la baston, il faut aussi un récit pour que ça tienne la route.
Merci de toutes vos réponses et de tous ces compliments, ça fait super plasir vous ne pouvez pas savoir à quel point
Pour répondre à Baptiste, Trousse-Poulets c'est un chef de guerre (chef, pas seigneur, mais ce n'est donc pas un technomage).
Voilà, comme d'hab, je suis toujours preneur de tout types de commentaires

Toujours aussi bien rédigé, on veut la suite !

cholis-cholis

J'ai tout lu, c'est sympatoche et vraiment bien rédigé, au plaisir de lire la suite

CHAPITRE II : LES 20 AMIRAUX DU SECTEUR 3

Il régnait à l'intérieur une obscurité totale. Le sol était humide. A chaque pas, les griffes des émissaires crissaient, ce qui les faisait tressaillir à chaque fois. Il marchèrent une dizaine de mètres dans ce qui semblait être un vaste hall, lorsque des torches fixées aux murs s'allumèrent soudainement et inondèrent la pièce d'une lumière verdâtre. Les skavens furent si terrifiés qu'ils en tombèrent sur le sol. En se relevant, ils aperçurent qu'un peu plus loin, il y avait une dizaine de marches de marbre couvertes de moisissures et défoncées ou fissurées pour la plupart, qui devaient sans doute être blanches autrefois. En haut de celle ci trônait un énorme siège doré couvert de coussins ocres déchirés. Une énorme silhouette, presque aussi large que haute, était y assise et fixait d'un regard à la fois amusé et méprisant les deux silhouettes qui semblaient lutter pour approcher.
Elles s'inclinèrent maladroitement mais Frytskil leur fit signe de se redresser d'un geste impatient.
-Eh bien! couina-t-il. Que me veux ce crétin-idiot de bon à rien de Trikk?
-Erm... commença l'un d'eux. Il nous envoie, moi Fryh et lui Pouille...
-...Pour vous faire part de sa victoire contre les choses-elfes monseigneur.
-Qu'espère-t-il en m'apprenant ça-ceci? De l'indulgence? Une récompense peut-être?
-Nous n'en savons...
-...Strictement rien!
-Je ne vous ai pas demandé votre avis-opinion! cracha Fristkyl. Si il croit ça, il se fourre la griffe dans l'oeil. Je vais aller lui rendre visite moi-moi-même, puisqu'il en est ainsi.
Il frappa dans ses pattes et une trentaine de rats humanoïdes bien plus grandes et musclées que Pouille et Fryh, et toutes recouvertes d'armures dorées, et à la surprise des deux compagnons, en parfait état! Ceux-ci tentèrent d'ailleurs de se faire plus petits qu'ils ne l'étaient, car un tel rassemblement était terriblement effrayant. Quatre d'entre eux portaient une énorme litière, ornée de diverses têtes et trophées, souvenirs de nombreuses batailles. Frytskil descendit tant bien que mal les marches de marbre, car son énorme ventre lui cachait la vue de celle-ci si bien qu'il risquait de raté une marche et de trébucher. Mais à peine eut-il atteint le sol de pierre qu'un autre skaven entra en trombe dans la pièce. Essoufflé, il parvint tout de même à articuler quelques mots.
-V..Votre Seigneurie. Le...Le Prophète Krifsil demande à...à vous voir. Il organise une réunion et les amiraux des quatre flottes du secteur trois sont convoqués, vous êtes donc priés de me suivre.
Frytskil le regarda, les yeux grands ouverts, immobile. Sa gorge gonflait à vue d'oeil, et il émit d'étranges sons, semblables à ceux d'un porc qu'on égorge.
-Krif...Krifsil? bafouilla-t-il. Puis, après avoir repris son calme, il repris. Très bien-bien, je vais te suivre, puisque c'est comme ça-ça.
Il se hissa sur la litière après avoir vêtit une armure en or, puis, escorté de sa garde personnelle ainsi que des deux messagers à qui il ordonna de le suivre, ils quittèrent sa demeure pour se rendre à cette réunion qui semblait être de la plus haute importance.

Bon, peu d'action encore ici, mais je préfère mettre en place les personnages. Texte aussi plus court, mais le prochain sera plus long du coup.
Merci à vous pour vos compliments aussi, c'est ce qui pousse à continuer et ça fait vraiment vraiment très plaisir.
@alexy : merci à toi. Je passe régulièrement sur ton sujet mais je n'ai jamais commenté, et je dois dire que j'aime beaucoup ce que tu fais aussi.