Malefosse
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Malefosse

Forum pour les skavens, hommes rats et vermines des univers d'Age of Sigmar (AOS), neuvième âge (9th age) ou Kings of War (KoW)
 
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 L a chute de Pastille

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polo73
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MessageSujet: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty26.09.10 13:55


Pastille... Située au Sud de la Bretonnie, cette ville d'un million d'habitants est le siège de la famille des Comtes de Patraille.
Elle est donc un carrefour pour les caravanes naines, impériales et arabiennes, mais aussi une puissante place-forte destinée à protéger le Comté.

Gérard de Patraille, Comte de Pastille, est un puissant chevalier, descendant du fameux Heldebert de Patraille. C'est un vaillant combattant, un Comte typique de Bretonnie. Il peut compter sur le soutien de plus de 500 chevaliers, ainsi que l'aide d'environ cinq chevaliers du Graal, qui furent maintes fois secourus par les hommes d'arme du Comte.

Les terres environnant Pastille sont, comme partout en Bretonnie, fécondes. Le blé murrit sous les rayons doux du soleil. Pastille a noué des liens avec de nombreux peuples...
Depuis longtemps, la ville abrite l'ambassade impériale, dirigée par Von Julger, mais aussi un comptoir arabien, occupé par Ali Moussi et ses suivant(e)s.
Les nains descendus des montagnes aiment le vin fort qui attend dans les caves des nombreuses tavernes.
De plus, les elfes furent de nombreuse fois éblouis par la splendeur de la cathédrale dédiée à la Dame du Lac. Cette immense église culmine à 500 mètres, et est située sur un pic au sommet de la ville.
Un deuxième pic abrite le Château des Griffons: vingt tours, trois enceintes, trois donjons, une garnison de vingt milles hommes d'arme.



Mais dans les sombres forêts, un mal hante... Des tunnels percent de partout la noire terre de Patraille. De petits yeux rouges attendent leur heure, dévorant du regard leur futur diner.

Le seigneur de guerre du clan Gnatkal a décidé de mettre un terme à ces messes qui, chaque matin, le réveille. Il a fait appel aux équipes d'armes du puissant clan Skyre, et aux monstres du clan Moulder. Le clan pestillien a rejoint la horde, avec ses milliers de fanatiques, et on raconte qu'un glas impie résonne. Depuis douzes jours.


L'assaut va être donné.





Le bruit des chevaux transperçait l'inquiétante brume du matin... On entrait dans le Bois des Prés. Le sergent Robert et ses trentes hommes d'armes suivaient le chevalier de Redbert, qui, comme tout les matins, chassait le cochon.

Le matin se levait, apportant un froid inhabituel. Le rosée du matin était verte... Mais c'était à cause des feuilles nombreuses en cette saison.
Une odeur de charogne... Quelque proie abandonnée par des braconniers, surement...
Des traces de pas dans les champs... Un troupeau de chevreuils, peut-être...



"Monseigneur, si j'puis m'permettre, si vous pouviez arrêter d'galoper, ce s'rait sympa pour les piétons!
-Le gibier n'attends pas Robert!"


Le gibier... Il n'y en a pas... Du moins pour les hommes...

"Chef! J’entends un bruit! fit remarquer un homme armé d'une lance et d'un bouclier carré.
-Oui, moi ''ssi. Regardez!
-C'est quoi?!
-Une pépite de pierre philosophale imbécile! répondit de Redbert, qui venait de rebrousser chemin.
-Touch'pas p'tit gars."

Un pas... Un frottement presque silencieux... Un chargement de pépite de malepierre dans une arme impie... Un couinement...

"Allons-y bande de gueux! "

La colonne se remet en marche, marchant dans le sentier...
Un sentier qui fut fouler il ya a peu de temps... Trop peu de temps...

Une griffe sert le manche de l'arme impie... Trente autres attrapent le fourreau de dagues rouillées... Le pommeau et la lame de tous sont crasseux...

L’escorte s’enfonce un peu plus dans la forêt… De Redbert s’est fait beau… Il a mis sa plus lourde armure… S’il tombe de cheval, il ne se relève pas. Et la forêt… Avec un cheval, on n’est pas très agile dans un bois de Bretonnie.

On sort du fourreau les épées… On allume le générateur…
On a faim.
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Touneek
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty26.09.10 14:09

Excellent début mon cher Polo ! Mais il y a peut etre un peu trop de ... je sais pas comment dire ... de ça :
Citation :
Un frottement presque silencieux... Un chargement de pépite de malepierre dans une arme impie... Un couinement...
ou encore de ceci :
Citation :
Un sentier qui fut fouler il ya a peu de temps... Trop peu de temps...
et encore ça gene pas trop;
La suite L a chute de Pastille 12860 .
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Sqreek le perfide
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty26.09.10 16:34

bon... trés bon debut la suiiite (t'arrette bloodbowl!!!!???)
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polo73
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty26.09.10 17:52

Merci

"Seigneur! Les chevaux sont agités!
-Surement une bête sauvage Robert! A la chasse!Sonnez le cor!"

Tout à coup, une rafale se fit entendre. Deux hommes d'armes furent projetés à deux mètre dans une gerbe de sang rouge et verte. Un autre soldat tourna des talons et se précipita en criant vers la lisière de la forêt, terrifé. Les deux chevaux étaient difficiles à controler, même pour du Redbert, qui était un cavalier expert. Faisant des écarts, ils évitaient sans le savoir des tirs perdus.
Encore trois hommes d'armes s'effondrèrent dans un cri de stupeur.
Où était ce démon qui les assayaient?
Ce n'était pas un esprit des bois...

De Redbert cria de dégout: comment pouvait-on être si déshonnorant?! Si lache?! Qu'il se montre!

Puis une fumée jaillit des bosquet, et le sergent Robert s'effondra, la moitié de la tête arrachée, un regard horrible sur le visage. Une trentaine d'immonde créature sortirent alors des bosquet, et à leur tête, un homme-rat surmonté d'instrument bizzard, un grand pistolet à la main.

Le chevalier s'arrêta d'abord, terrifié: ses nourrices avaient donc été brulées pour rien, après avoir proliférés des histoire sur d'immenses rats-bipèdes? Puis la fureur l'envahit: ces monstres massacraient sa garde!

"Sus aux monstres! Chaaaaargez!"

D'abord réticents, les 20 hommes survivants suivirent leur seigneur, en criant, pour s'encourager mutuellement. Deux s'effondrèrent, suite à une rafale. Et un autre perdit une jambe à cause du pistolet de l'homme rat.

Le chevalier et sa monture percutèrent les lignes skavens, la lance de cavalerie du petit noble embrochant un guerrier ennemi. Puis l'arme devenu inutile, il dégainna sa large lame et battit le vent avec, décapitant un guerrier qui éclaboussa de son sang noir les fiers habit du chevalier et de l'étalon.

Autour de lui, ses hommes luttaient désespéremment contre un ennemi mieux organisé. Le chef, celui qui portaient des instruments extravagants, manniait une hallebarde énergétique, qui électrocutait et tranchait les soldats mal équipés et peu entrainnés. Deux skaven avec de lourdes armures protégeaient le technomage: des vermines de choc. Puis l'ingénieur récita une incantation, ouvrant une crevasse qui engouffra deux skavens et trois humains. Un bilan plutot encourageant.

Le vavassale du Comte de Pastille appela ses hommes: il lui fallait de l'aide. Le technomage pointa son arme vers le cheval et tira. La monture s'écras lourdement au sol avec son cavalier. Les derniers humains survivants tentèrent alors de sauver leur peau en fuyant, mais une nouvelle rafalle les coupa en deux.

"Emenez-emenez le au maitre corrupteur Skill!" ordonna le technomage à ses vermines de choc, tandis que les autres skavens nettoyaient le champs de bataille et regagnaient leur poste d'observation...

EDIT du Corrupteur: Gaston Joulange, paysan du Comté de patraille, labourait avec sa charue son champs... Il était un parmis cents autres, un homme comme tous. Grand, blond, les yeux verts comme une forêt d'Athel Loren, avec des muscles saillants, mais pas extravagants.
A côté de lui, Maximilien Golder, alias Max. Les deux amis maniaient ensemble la charrue, depuis quinze ans. Ils en avaient 21...

Le village dans lequel habitaient les deux amis était plutôt petit. Et pauvre, comme tout les autres villages...
Mais la fête qui allait se passer ce soir allait, pendant quelques heurs, transporter les soixantes paysans dans un monde nouveau: un monde dans lequel on boit et l'on festoie, sans se soucier de rien.

C'est alors que le héraut du Comte de Pastille arriva, un homme borgne avec les dents noires comme du charbon, et surement aussi solides... ( L a chute de Pastille 12860 ). Monté sur un fier cheval, il tenait dans sa main droite une trompette avec un parchemin enroulé.

Lorsque l'instrument retentit, les paysans se regroupèrent près de l'unique puit.

"Ordre du Seigneur Gérard de Patraille, Comte de Pastille, Comte de Patraille, Sauveur des Paysans de Gralaille, Chef de la Charge à la Bataille des Milles Peaux-Vertes!

Tout les hommed agés de vingt ans doivent se présenter demain au Chateau de Pastille pour un entrainement. Les meilleurs seront ajoutés au régiment d'homme d'arme, et recevront un salaire de deux pièces par mois!"


Deux pièces par mois? Le comte en gagnait deux milles par jour, à lui seul. Mais les paysans n'en gagnait qu'une par mois... et n'étaient pas nourris.


"Ordre du Comte, respectez le! La potence ne serait alors fort pas loin!"






Le Comte Gérard de Patraille fut réveillé en pleine sieste par sa Garde: les hommes d'arme de La Dame. Un ordre de guerriers hyper entrainés et très bien équipés, et surtout bien nourris.
"Quoi?!
-Monseigneur! Venez voir ça!
-Est-ce si important pour que vous veniez me réveiller sans mon accord sale gueux?
-Oui Monseigneur!"

Le Comte s'arma d'une épée courte et se dépêcha vers le Hall des Pastilliens, ou la salle du Trone.
"Qu... qu'est-ce-donc?!"

Devant lui, un homme d'arme se trainait par terre en criant: un impact de balle au coté droit, tandis qu'au coté gauche, un troisème membre poussait, vert, pourris.
"Monseigneur, allez voir l'enchantresse. Seule cette sorcière peu nous renseigner!"

Le Comte bretonnien contourna le soldat agonisant pour se placer à coté de l'enchanteresse.

"Un impact de malepierre. fit Blanche de Fidille, l'enchanteresse.
-Une petite météorite?
-Non, cette balle, contenue dans le bocal, a été changée par une magie impie.
-Des bêtes du Chaos?
-Je ne crois pas. L'impact a été tel... Seul les nains du chaos peuvent avoir une telle technologie.
-Un nain du chaos ne descent pas si loin. De plus, depuis la chute du Seigneur de la Fin des Temps, ils ont subient de si lourdes pertes...
-Oui. Et puis ils ne peuvent traversé si facilement la Bretonnie du Roy! remarqua Blanche.
-Mettez cet homme au cachot! Ordonna alors le Comte.
-Non Seigneur, que vos hommes ne le touche pas!"

Un autre cri déchirant sortit du visage déformé de l'homme.
"Que s'est-il passé soldat?! le questionna un Garde de la Dame d'une voie forte.
-Ahhhhh! Ils... Ils étaient partout! Et pas là en même... AHHHH! ... temps...
-Qui?!
-Ahhhhh.... Des démons poilus! Argh... Pitié! Sauvez moi!
-Répond et j'abrège tes souffrances!
-Argh... AHHH! Des hommes... Non... Pas des hommes... Des monstres!
-Vite!
-Des hommes en forme de rats!
-Des skavens souffla Blanche de Finille. C'est pire que tout...
-Tuez-le! Ordonna le Comte de Pastille."

Le garde se dirigea alors vers l'agonisant qui mutait à une vitesse inquiétante. C'est alors que dans un gargouillit immonde, une tentacule transqperça le thorax du survivant et attaqua de ses épines un Garde de la Dame qui explosa au premier contact. En un éclair, les autres soldats protégèrent le comte, tandis que cinq d'entre eux se précipitaient à la base de la tentacule pour le couper. Deux autres encore explosèrent dans un cri terrifié, mais la tentacule fut finalement coupée en deux, se tortillant ensuite sur le sol, comme une queue coupée d'un reptile.


"Qu'était-ce?! Je veux savoir ce que cette merde fait dans ma demeure! Envoyez des Dames rechercher les autres contaminés! Et qu'on les pendent!
-Qu'on les brules plutot... rectifia l'enchantresse en rejoingnant son laboratoire."
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Sqreek le perfide
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty26.09.10 18:14

toujour aussi bien L a chute de Pastille 70763
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polo73
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty26.09.10 18:50

Alors j'enchaine...

"Et que j'te prend tes cheveux, et que j'te prends ta poire! Et que nous dansions, et que nous buvions!"

Les paysans chantaient, buvaient, dansaient, autour de l'immense feu de joie. On avait sortit les meilleurs crus pour le mariage de Gaston.
Les deux tourteraux s'embrassaient sous un arbre, tandis que Max s'occupait en draguant un groupe de fille, le visage rougis par la chaleur et surtout l'alcool. Il puait le vin à cents lieux... comme toujours.

"Gentes paysannes, sympathiques paysans! appela le chef du village, montant sur une table.
Aujourd'hui, nous fêtons l'union de deux magnifiques êtres. (applaudissements, rots d'un bourré, rire des enfants).Que ce couple nous donne, par la grace de la Dame du Lac, de nombreux et forts enfants, mignons, et tout et tout...
-La fête! La fête! demandèrent les enfants qui s'ennuyaient.
-Que la fête recommence! proclama le chef en levant les bras bien haut."

Les acclamations de joie retentirent.
Puis stoppèrent lorsque le vieil homme hoqueta en crachant une gerbe de sang. Il s'effondra, deux trous verts dans la poitrine.

Un tremblement de terre fit vibrer violemment le solk, tandis qu'un immense trou s'ouvrit.

Puis plus rien.

Les paysans se regroupèrent autour du trou, noir, aspirant chaque lumière...

DONG!

La foule recula, terrifiée...

DONG!

Puis elle réavanssa... Qu'est-ce-donc?

DONG!

Terrorrisé, la foule ne put même pas bougée, les muscles se cachaient, ne voulant pas savoir.

DONG!

DONG!

DONG!

DONG!

DONG!

DONG!

DONG!

DONG!

DONG!


Etait-ce l'église, qui sonnait minuit?

Alors, surgissant de nul par, milles couinnements... Dix milles... Cent milles! Un nombre incalculables de couinnements!

DONG!






Alors le gouffre libéra dix éclairs, qui vinrent occirent des groupes de paysans. Ce fut l'anarchie. Mères, enfants, vieillards, hommes! Tous fuyaient devant la horde vermineuse qui sortait du trou. Une horde de skavens affamés, frénétiques, noirs comme la nuit, aux armes crasseuses et diaboliques. A leur tête, un immense rats, de deux mètres:

LE SEIGNEUR DE GUERRE SEIGNEUR DU CLAN

Les paysans bretonniens étaient fauchés par d'immenses rats-ogre, puis rongés vivants par des rats à plus de cinq pattes, aves des têtes humaines, bestiales. L'horreur suprême.



"Tu sais que tu es belle? fit Gaston en embrassant Isabelle qui rigola sous le compliment ultra-stupide.
-Moi aussi je t'aime..."

Les deux amants s'allongèrent sur le lit... Puis furent projetés au sol par un tremblement de terre.
"Ahhh!
-C'est quoi ça?!
-Gaston, Isabelle!
-Oui max?! I' se passe quoi?!
-Venez voir le vieux! Il s'est fait tué!
-Par qui?!
-Vite! Venez!"

Attrapant une épéed volée, Gaston prêta à Max une fourche et une petite pelle à Isabelle. Lorsqu'ils sortirent, un bruit sourd les paralysa...



"Aux armes!" ou "Fuyez!".
Tel était le mot d'ordre des paysans qui courraient dans tout les sens...

Maximilien et Gaston s'arrêtèrent net: un groupe... une horde... une armée d'hommes rats avançait... inéxorablement... Dévastant tout sur son passage... Et derrière, des monstres, des machines... Et toujours ce bruit sourd... Qui sonnait... Treize fois. Puis il s'arrêtait avec la horde. Et recommençait.

"Il faut partir. Il faut se réfugier à Pastille! proposa Max
-C'est à deux heure de cheval! coupa Isabelle.
-Allons à l'écurie. Vite! ordonna Gaston."

Le groupe courrut, dans le sens de la foule humaine. L'armée adverse se répendait dans les champs autrefois fertiles. Enocre et encore... Il en sortait toujours plus!Maintenant, les rats géants courraient partout, mordant dans les mollets des adultes, sautant sur le visage des enfants.
Des cris jeunes supplait les adultes de venir les aider...
Quel atroce spectacle de voir des innocents dévorés vivants... De voir des mères abandonner leurs enfants...

Mais Isabelle, c'était tout pour Gaston. Le jeune paysan décapita donc le gardien des écuries et attrappa deux chevaux... Les deux possibles en fait.

"Isa, monte derrière moi! Max, prends l'autre!"






DONG!

Les murs tremblèrent un peu... Puis plus rien... Les torches elles s'éteignirent.

DONG!

Les Gardes de la Dame entrèrent rapidement dans la chambre du Comte pour voir ce qui se passait. Ce dernier était réveillé, en sueur, une dague à la main.

DONG!

Une partie du mur s'effondra. On entendit les cris des passants, qui marchaient ou buvaient près de la première enceinte du chateau située à l'Ouest. La moitié de la muraille est s'était écroulée... Mais celle du chateau, pasde la ville. La muraille entourant la ville avait tenu bon...

DONG!

Puis plus rien.
"Combien y'en a-t-il eu? demanda le Comte qui s'étaient renseigné sur les skavens.
-13 Seigneur!

-Ils arrivent donc..."



La suite mercredi.
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Sqreek le perfide
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty26.09.10 19:06

L a chute de Pastille 867176 L a chute de Pastille 867176 L a chute de Pastille 867176 et....... tu t'arete jamais......... respect imense..!!!!
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Peyrit
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty26.09.10 19:52

Hum.

Tu perd avec ce récit tout ce que tu avais d' extravagant, de dingue et d' hilarant... mais tu passes à un tout autre type de texte, plus sombre, plus "stressant" (même s' il en faut beaucoup pour me stresser ^^ )... C' est autre chose... Du "real warhammer" L a chute de Pastille 942 ...

Bref, la même chose que les deux cent soixante treize derniers textes postés dans cette section mis à part les autres t' appartenant.
C' est bien écrit, bien mis en place, on s' y croit, et on ne peut pas en dire autant de certains des deux cent soixante treize derniers textes, mais s' est tellement "déjà vu" que, de ta part, j' en suis presque exaspéré.

J' me suis dit "yeah! Du nouveau, du tout beau, du polo!! J' vais m' marrer!!"
Bah non.
Ton pseudo était devenu (pour moi) synonyme de désopilant, et je suis attristé de voir que ta folie a perdue de sa superbe.

Bon,bon,bon, maintenant...

Un très bon texte! Bien dans l' univers warhammeresque, une invasion bien rendue, un style bien a toi, des rebondissement à prévoir pour le futur, du suspense...
Du grand art! Même si quelques petit passages ne sont pas fameux, cela reste très bien dans l' ensemble. On y est, dans ce village pourri, et on t' en remercie: ça faisait longtemps que j' voulait bouffer-bouffer du bretonnien...

Miam!!
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polo73
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty29.09.10 18:10

Gaston abattit son épée sur un autre skaven, fendant le crâne en deux, dans un giclement de sang et de cerveau. Puis d'un autre mouvement d'un violence inouï avec sa hache de poing, il arracha la machoir d'un autre adversaire qui tentait de le mettre à terre...
Les trois paysans étaient coincés à l'entrée de la grange où ils avaient piqués les chevaux. Le corps de celui qui gardait normalement le batiment reposait à l'entrée, après que Max l'eut tué pour attraper les deux chevaux possibles, et se faisait dévorer par une nuée de rats bipèdes maigres et dégoutants.
Max, lui, avec sa fourche, empallait skavens sur skavens, mais produisait que peu de dégats, et n'en avait tué que deux. Un petit nombre comparé à celui de ceux qui les assaillaient! L'ami d'enfance se rapprocha des deux amoureux qui combattaient sur le même cheval.

"Faut qu'on s'en aille! Faut trouver un autre moyen de sortir!!!
-Sans blague?! railla Gaston, fauchant un bras de plus qui vola dans les airs. Où ça?
-Je sais: je vais chercher le cor qu'on a caché samedi soir!
-On était bourré! Et c'était ya deux jours! On a pas le temps de le chercher et on est même pas sur qu'il y soit encore!
-C'est la seul solution, tenez la porte, je reviens. Dès que je vais sonner, ces pleutres vont reculer, terrifiés, et on va galoper jusqu'à Pastille!"



Le Sir Delgar, Baron de Fontanse, demanda à son écuyer de lui mettre son heaume. Puis il sortit des écuries du chateau après avoir vérifié que tout était près, et ceinturé son épée magique. Il appela ensuite son fidèle destrier carapaçonné et se mettant en selle, galopa vers le point de rassemblement fixé par le Comte de patraille.
Dehors, dans la ville Basse, le cor sonnait, les tambours faisaient bondir les coeurs, les fiers étendards de Bretonnie flottaient au vent, et on les distinguaient malgré les nuages verdâtres et bas qui enveloppaient la ville dans un linceuil de terreur. Les avenues malpropres étaient parcourus par des réfugiés des campagnes, des patrouilles d'homme-d'armes, de paysans soldats, et par des clairons qui appelaient ceux de 15 à 60 à combattre pour le Comte et le Roy.
"Je ne sais pas pourquoi nous allons nous battre, mais ces chiens vont être bien accueillis. Nous allons les écrasez!"

Le futur allait lui donner tord. L'appel de la guerre allait sonner une dernière fois dans Pastille.



Le groupe de skaven recula, terrifié, lorsque le cor sonna. Les trois paysans montés en profitèrent pour s'enfuir du village dévasté, ou les cris de terreur s'étaient tu. Tout le monde avait trépassé.
"Tout le monde va bien?! demanda Gaston alors qu'ils s'enfonçaient dans la forêt.
-Ouai.. quelques égratinnures. Mais ça va. répondit Maximillien.
-Bien. Et toi Isabelle?
-...
-Eh merde...
-Isabelle?! Isabelle répond! Isabelle!"

Si le corps de la jeune marriée tenait encore au cheval, la tête s'était détachée du reste depuis trop longtemps. Les mouches grosses comme un scarabé avaient pondus des oeufs rouges et énormes. Un rat sortit du cou sanguinollent, puis fut écrasé par un sabot après sa chute.

Gaston cria. Il cria sa douleur, il cria sa rage, il cria sa volonté de vengeance. Il cria de désespoire, et de désaccord lorsue Max le força à venir avec lui, alors que une bave dégouillinnait de sa bouche, se mellant aux larmes qui nettoyaient son visage barbouillé de sang noir.
Mais il fallait partir, car une explosion ravage les contoures du village: la terre se craquela, agrandissant le gouffre et accélérant l'arrivée de skavens: car il en arrivait encore et toujours. Toujours plus d'abominations bipèdes de plsu d'un mètre, toujours plsu de troupeaux de bêtes, des rats immenses, de 50cm, trois, quarantes mètres. Toujours plus de machines infernales qui regorgeaient d'énergie et attiraient la malepierre.

Mannslieb avait disparu, remplacée par Morrslieb, énorme, pleine, proche de la planète. Des météorites vertes zébraient le ciel noir, des brumes pestidentielles flottaient près du sol, remplaçaient les nuages: la lumière qui réussissait à passer était verdâtre. Tout était vert... ou noir.


Et là-bas, l'armée de rat se rassemblait autour d'un cloche...

DONG

DONG

DONG

DONG

DONG

DONG

DONG

DONG

DONG

DONG


"Dites-moi de combien d'hommes je dispose?! cria Gérard de Patraille à son conseiller militaire et porte bannière Huges de Fougueage.
-Environ 500 chevalier, dont 50 pégases. Une trentaine de trébuchets... 40 demain selon le maitre artilleur Grulik. 60000 hommes d'armes.
-Et pour les gueux?!
-En comptant tous ceux de 15 à 60 ans, 200000...
-Et pour les démons-hommes-rats?!
-Selon les estimmations, on aurait 15 villages rasés. Avec 60000 hommes-rats par villages, ça fait 900.000.
-On se battrait à un contre 3?!
-Mais nous sommes assiégés! Et les chevaliers du Graal sont partit chercher de l'aide!
-Des nouvelles de mes vassaux?
-Non Seingeur... Mais il ya beaucoup de flammes à l'horizon. Beaucoup trop."
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Peyrit
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty29.09.10 19:59

Même remarque que la dernière fois, je constate cependant que tu as introduit de l' humour: il est vraisemblable et fort probable que ce soit Gaston qui ai tué sa propre femme avec ses grands coups désordonnés...
J' me suis bien marré...

"Mais il est fou?!?"
En gros, oui... ^^'
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty29.09.10 20:26

mon dieu ils sont foutus L a chute de Pastille 246263
les skavens font pas dans la dentelle mais au moins là c'est eu qui gagnent.
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Sqreek le perfide
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty29.09.10 20:52

continue..... méme si du récit catégorie basique tu le fait vraiment bien
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty10.10.10 17:03

Gaston et Max passèrent les portes de Pastilles juste avant que la horde des hommes-rats ne fut aperçut au loin par les guetteurs. La cloche sonna onze coups. Les trompettes résonnèrent alors dans toute la ville l’ordre d’alarme et, alors que la panique gagnait les rues, des colonnes entières d’hommes d’arme se mettaient en formation au pied des murailles pour repousser le premier assaut.

Les deux paysans survivants furent quand à eux réquisitionnés et enrôlés par des sergents. Ils furent ensuite armés puis attachés à une petite escouade d’une vingtaine d’autres paysans aux dents noircies.

La cathédrale sonna 14heures… La luminosité verte n’avait pas changée depuis l’ouverture de la première faille lors du mariage de Gaston…

L’armée immense des hommes rats stoppa net lorsqu’un couinement le leur ordonna.
La horde vermineuse était ignoble, importante, et dégageait un malsain sentiment de puissance. Des rangs interminables de guerriers pouilleux étaient ponctués de bêtes et de machines prêtes à déchainer leur énergie sur les murailles bondés de Pastille.

Le sir Delgar chevauchait fièrement sa monture caparaçonnée en compagnie de 49 autres nobles, mieux armés les uns que les autres. La troupe se plaçait au milieu des rangs de soldats professionnels humains, devant la quartier général du Comte de Patraille. On se tenait prêt à charger, afin de repousser ces ignobles démons-rats. Un chevalier au grand heaume panaché de rouge se plaça devant la troupe, et prit la parole d’une voie forte, c’était le chef de la défense :

« Chevaliers de Pastille ! Vous avez jurés de défendre la Bretonnie, de servir le Comte de Pastille ! Vous êtes l’élite de ce Comté ! Vous êtes les vaillants soldats de la Dame ! Combattez ces monstres ! Pourfandez-les de votre épée ! Repoussez-les !
Pour la Dame ! Pour le Roy, et pour Pastille !
Sus aux skavens ! Sus aux Skavens ! »

Abaissant son épée levée, le Vicomte donna l’ordre de charger tandis que les hommes d’armes présntaient un mur de boucliers tenace aux skavens qui, alors que la cloche sonnait 12 coups, se jetaient avec frénésie sur les hommes d’arme.

Le fer de Lance brisa un moment l’élan des skavens, le Sir Delgar embrochant les guerriers ennemis un par un, puis il lança au loin sa lance de cavalerie, devenue inutile et dégaina son épée. Une tête vola, puis une autre, et encore une autre.

DONG !
Les rangs humains faiblissaient devant l’assaut des skavens : on en abattait un, puis un autre, et encore un autre… Mais les morts étaient constamment piétinés par d’autres hommes-rats.
DONG !
Une première météorite de malepierre, de la taille d’un cheval, s’écrasa sur la ligne de bataille, écrasant de son poids une dizaine de combattants et projetant d’autres soldats. Une onde de chaleur brula d’autres hommes.
DONG !
On marchait sur les corps humains et rats. On se battait…
DONG !
DONG !
Les engins skavens se mirent en route, et, les trébuchets, qui autrefois écrasaient en nombre la vermine, furent éclipsés par des rayons d’énergies, et de balles… Les nuages de gazs mortels étaient projetés vers les cieux, et redescendaient avec une insoutenable lenteur vers les rues de la ville.
Mais Pastille était toujours encerclée par ses murailles à partir desquelles les archers tiraient des nuages de flèches.
DONG !
DONG !
DONG ! DONG!
DONG !DONG !DONG!

Un crissement suraigus, accompagné d’une sinistre voie qui ressemblait à un millier de couinements morbides se fit entendre… Pendant un moment, une éternité, les silence se fit sur le champs de bataille, tandis que les skavens étaient pris de tremblement frénétiques. La pression devint lourde, et plusieurs hommes trépassèrent, d’autres jetèrent leurs armes, pour fuir, ou d’autre projetés au sol. Certains yeux sortaient de leurs orbites…
Puis… La voie passa au crecendo et dans une explosion de puissance, la cloche fit entendre un treizième bruit…
DONG !!!

EDIT du Corrupteur: Dans une barbarie innimaginable et un élan innarêtable, les skavens se projetèrent tels un rat sur les hommes pétrifiés de terreur. En quelque minute, des milliers d'hommes furent massacrés tandis que les skavens scandaient des prières à leur dieu. La réalité était encore une fois sur le point de se déchirer, le rire démoniaque se mellant aux cris des hommes, aux râles des agonisants et aux couinnements des centaines de milliers de rats.

Sir Delgar évita de peu un coup de masse et retrouva ses esprits juste à temps. Il décapita un skaven, en criant à l'aide: il était encerclé, comme sa poignée de camarades encore vivants: ils avaient été massacrés en quelques secondes: les deux grands Généraux de Pastille, qui avaient menés la Charge à Middenheim avaient été tués sans pitié par des créatures démoniaques aux yeux rouges: on leur tranchait un bras, on les tuaient, elles continuaient à vous griffer: elles ne s'arrêtaient jamais, prises dans une frénésie meurtrière: la Faim Noire les rendait encore plus implacables.
La charge des rats-ogres acheva cette fière jeunesse, symbole d'une splendeur passée de Pastille. Car, lorsqu'il fut projeté après l'écrasement de sa monture, le Sire Delgar vit sa vie défilée: mais Pastille allait être livrée à ces rats-bipèdes pouilleux.

Sire Delgar attérit lourdement au sol, et hoqueta un filet de sang.
Son armure était trop lourde, il était comme attaché au sol...
Des couinnement tout proches et de petits bruits de pattes accélérèrent ses mouvements désespérés.
De petits rats vinrent gouter sa lèvre... déchirant de petits lambeaux de chaire tendre... Puis d'autres vinrent gouter ses yeux, après avoir déchiquetés ses paupières...
On avait bien faim. On se régalait.
Puis le torse fut mise à nue. Hummm... de bon filets de muscles. Ah... Une fois les cotes passée, les cris de l'homme devinrent plus forts. Enfin les rales, car la langue, si délicieuse, si saignante, bien chaude, fut dévorée rapidement: il faut manger vite.

Sire Delgar espira enfin, lorsqu'un rat atteignit le coeur.




DONG!

L'élan des skavens stoppa net... Mais de la fière armée bretonnienne, il ne restait que des cadavres recouverts de rats morts... ou vivant. Une odeur de puanteur chaude monta vers les remparts, d'où les flêches partaient toujours.
Un crépitement se fit entendre, puis encore un... Des météorites de malepierre fendirent les nuages verdâtres et vinrent s'écraser sur les murailles blanches. D'autres boules d'énergie vinrent destabiliser le mur... Puis, dans un grondement sourd, les fiers défenses de Pastille s'écroulèrent...


Et Pastille fut ouverte.
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty10.10.10 17:11

On assiste en direct a la prise de la Pastille... C' est la Rat-volution!
*musique de l' internationale communiste*
Ben quoi? C' est anachronique, mais intemporel! Na!

Du texte bien bourrin. Toujours tout en douceur le polo, hein? Mais ça reste du bon!
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty10.10.10 17:53

Merci Peyrit L a chute de Pastille 70763

Gaston et Max bousculèrent un autre vieillard, le faisant tomber. Les deux jeunes soldats ignorèrent les bruits d'horreur du vieu paysan qui se faisait dévorer.

C'était chacun pour sa peau. On courrait, on bousculait, on tuait pour fuir la nuée de skaven qui mettait à feu et à sang les quartiers pauvres de Pastille. COntournant un barrage d'hommes d'arme qui se préparaient à sacrifier inutilement leur vie pour ralentir les rats bipèdes, Gaston et Max défoncèrent la porte d'un batiment en ruine, mais qui tenait toujours debout. Il furent aussitôt entourés par une marée de lame.

"Que faites-vous ici gueux?! Vous fuyez?
-...
-Battez vous chien! Battez-vous pour l'honneur! Vous êtes armés! Nous aussi! Ce batiment va nou servir de zone d'embuscade pour éliminer ces sales rats! Voyez ces cinquantes archers! Défendez-nous en vous plaçant derrière ces tonnaux. Dès qu'ils entrent, tuez les!"

C'était un sergent à deux dents qui leur parlait. Il était blessé, et des centaines de cicatrices décoraient son visage, démontrant que c'était un vétéran qui parlait. Les deux jeunes hommes n'avaient plus le choix. Ils avaient perdu trop de temps. Il se plaçèrent donc au premier étage, près d'une fenêtre, et scrutèrent la rue...

Pendant une heure, rien n'apparu. On entendait au loin des grondement des machines infernales qui défonçaient les murs des plus illustres et résistantes demeures. Encore cinq cent mètres, et le chateau de Patraille serait asségé. Quelques pierres furent apperçus dans le ciel, mais Gaston sut que seul le chateau résistait encore. Finalement, le barrage fut dépêché vers un autre quartier, en flamme, pour ralentir les skavens. Puis un grattement se fit entendre. Un... deux... trois... dix... cent bruits de grattement de griffes sur le sol pavé. Un une horde lente et sale apparu aux yeux de Max et de Gaston, qui décendirent au rez de chaussé.

La première volée de flêche partie d'une autre maison, et vint faucher la première ligne skaven. La seconde ligne hésita, puis fut percée par une autre volée, venu cette fois-ci de la maison que le sergent défendait. Voulant fuire, les skaven s'arrêtèrent, pétriffiés, après avoir entendu un hurlement bestial, et se précipitèrent dans la maison. Un farouche combat s'en suivit, les deux paysans se précipitant vers les rats -terrifiés, les masssacrant aisément.


Mais un poing vert et énorme s'écrasa sur le toit, réduisant le troisième étage en un tat de débris et de membres ensanglantés. Puis une autre masse verdâtre s'écrasa, et encore une autre, réduisant skavens, hommes et maisons en un tat difforme: une abomination avait été lachée sur Pastille. Puis une seconde, une troisème... Dix abominations. Le ciel était zébré de trace de carburant d'objets volants qui lachaient des salves de balles sur les fuyards.

ALors Gaston et Max, bléssé à mort, ouvrirent une porte et se précipitèrent dans une cave.


La lumière fit place à une vide chaotique noir.
Gaston pleurait comme un enfant, et Max tentait d'arrêter le flot de sang qui sortait de sa jambe réduite à l'état de moignon.
Les bruits de combats se turent, et les pas lourds de l'abomination se dirigèrent vers le chateau...
Les renforts tant attendus, où étaient-ils? Pourquoin eb dix heures, Pastille avait été rasée?




Des quatres coins du Vieux Monde, les trompettes sonnèrent. Les routes furent remplies de volontaires. Les tambours indiquait le rythme du pas aux centaines de milliers d'hommes.
L'Empereur Karl Frantz, ne pouvant s'occuper de cette affaire, dépêcha Ludwig Schwarzelm vers la Bretonnie, et trente ordres de cavaleries se joignirent alors au million d'homme de l'Empire. L'archidiacre Friedrich Sigmax et ses fervents adorateurs rejoingnirent au Moot l'Ost.
Le Prince Selt d'Ulthuan, sur son Dragon, traversa la Mer avec une flotte énorme, et accosta en Bretonnie.

Le Roy Louen appela à la Sainte Croisade, et rassembla près de deux cent milles chevaliers, chacuns accompagnés d'environ 3 écuyers.


Mais il fut trop tard...

Pastille n'était plus.
Un champs de ruinnes fumantes parsemées d'inventions diaboliques couvrait la plaine verte, à la lueur verte malsaine.

Patraille n'était qu'une terre couverte de trous béants, et l'incendie ravageait toujours les anciennes terres fécondes.
On pleura la perte des deux millions de paysans, et du Comte.


Mais on était pas au bout de ses peine. Car d'autres millions furent tués.
Pendant six mois, une guerre d'usure se mit en place.

Et 200 jours plus tard, la plus Grande Bataille de bretonnie arriva.
Les deux camps s'affrontèrent avec des machines et des techniciens rivalisant d'ardeur, tandis que des balles fendaient l'air. Des magiciens massacrèrent des centaines de bataillons, et, les chevaliers chargèrent mainte fois d'immondes bêtes, évitant les bombardements aériens.
Finalement, après quatre heures de bataille, la fumée se dissipa... Les meilleurs maréchaux étaient tombés au combat, et le champs de ruine était recouvert de cadavres de monstres et d'humain. Les fiers bannières avaient été brisées...


La victoire de l'Ordre avait été chèrement payée.




On dénombre deux millions de morts pour cette guerre de Pastille. Et un tribut bien plus lourd, car l'hiver qui suivit fut rude, et les ogres, le chemin libéré, ravagèrent les Terres bretonniennes. Les skavens, ayant mit la moitié de leur armée dans cette guerre, furent vaincus... mais pas exterminés.
Car cette horrible guerre, sous son apparence inutile, révèla au Conseil des Treizes un bilan beaucoup plus inquiétant.

C'était Banzaïkiller, que l'on soupçonnait mort, qui avait soigneusement préparé cette bataille, et la défaite des fils du rat Cornu.

Le Clan Skymors revenait...
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Peyrit
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MessageSujet: Re: L a chute de Pastille   L a chute de Pastille Empty11.10.10 19:40

Citation:
"Des quatres coins du Vieux Monde, les trompettes sonnèrent. Les routes furent remplies de volontaires. Les tambours indiquait le rythme du pas aux centaines de milliers d'hommes.
L'Empereur Karl Frantz, ne pouvant s'occuper de cette affaire, dépêcha Ludwig Schwarzelm vers la Bretonnie, et trente ordres de cavaleries se joignirent alors au million d'homme de l'Empire. L'archidiacre Friedrich Sigmax et ses fervents adorateurs rejoingnirent au Moot l'Ost.
Le Prince Selt d'Ulthuan, sur son Dragon, traversa la Mer avec une flotte énorme, et accosta en Bretonnie.

Le Roy Louen appela à la Sainte Croisade, et rassembla près de deux cent milles chevaliers, chacuns accompagnés d'environ 3 écuyers."

...
La folie des grandeurs???
Polo, franchement. On ne rigole pas avec la vraisemblance des chiffres!! Et pis les elfes qui se ramènent... J' accroche pas la seconde moitié de ta fin. T' aurais dû faire un peu moins dans le cataclysmique ^^'...
'Fin c' est mon avis, hein.

Sinon, c' était bien!
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