Malefosse
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Forum pour les skavens, hommes rats et vermines des univers d'Age of Sigmar (AOS), neuvième âge (9th age) ou Kings of War (KoW)
 
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 [R]Sur le pont d'avignon, on y danse...

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MessageSujet: [R]Sur le pont d'avignon, on y danse...   [R]Sur le pont d'avignon, on y danse... Empty11.12.04 12:28

à l'image de mon autre texte, dont le nom a préparé le jeu de mots foireux sur lequel vous devez cliquer afin de voire le texte ici présent, je n'avais absolument aucune idée du scénario de ce texte quand je me suis mis à l'écrire. Et force est d'admettre que je ne suis pas peu fier de moi (pas trop non plus, que ca devienne pas de l'orgueil.) Mais voyez plutôt :

Ses bruits de pas résonnaient dans l’immense galerie, de pierres et de briques humides. Il venait d’être nommé chef et regardait ses semblables de haut, à présent. Comme une sous caste, des bons à rien, sinon à exécuter ses ordres et répondre au moindre de ses désirs. Le couloir s’étendait toujours, là un coude, ici un croisement, et toujours des gens que ce qu’il avait définitivement décidé d’appeler la race inférieure. C’était ainsi, il avait toujours été orgueilleux et vaniteux. Enfin, une porte parfaitement rectangulaire avec son nom inscrit dessus lui indiqua qu’il arrivait chez lui. C’est avec soulagement que le jeune chef referma la porte. Il n’avait pas le nez particulièrement fin, mais il détestait l’odeur qui planait dans le couloir.
Il s’assit sur une chaise, et se mit à penser. Il pensait à tout ce qu’il pourrait faire avec ses nouveaux pouvoirs. Il était à la tête d’une centaine de guerriers. Celui qui les commandait était mort le jour même, et lui avait réussi à convaincre ses camarades de le laisser prendre sa place.
Il décida de faire un coup d’état. Il rassemblerait ses guerriers, irait voir d’autres groupes isolés et les rassembler de force sous sa bannière. Puis, il marcherait sur ses supérieurs, renversant tout sur son passage, afin de devenir le chef suprême, un chef tyrannique et sans pitié. Tous ceux qui ne rejoindraient pas ses rangs seraient tués sans sommation. Le respect de la vie n’avait jamais eu aucun sens pour lui. Tout ce qui pouvait trouver une place dans son esprit, c’était son pouvoir et sa gloire personnelle.
Il se leva de sa chaise et inspecta son appartement. Il retrouva son bouclier cerclé de fer et recouvert d’éraflures et de traces d’impact. Il aperçut son épée posée sur la petite table. Elle était vieille, rouillée et éclaboussée de sang, preuve de tous les combats qu’il avait livrés, que ce soit pour éliminer ses ennemis ou ses rivaux. Désormais qu’il était important, il lui faudrait en changer, en prendre une belle, neuve et scintillante.
Quelques meubles ça et là complétaient son appartement. Ils étaient vieux, sales et sans vie. Le goût du luxe ne lui était jamais apparu comme nécessaire. Mais à présent qu’il était chef, il faudrait bien l’adopter.
D’ailleurs, une idée lui vint. Son meilleur ami logeait à côté, il pourrait lui en toucher deux mots. Il saurait sûrement le conseiller. Puis, il aurait deux solutions. Soit il le tuerait, soit il lui ferait jurer allégeance et surveiller par deux gardes jour et nuit. L’heure était trop grave, il ne pouvait se permettre de faire confiance à personne, fut-ce son meilleur ami. La vie n’avait décidément aucun sens, à ses yeux, il s’en rendait soudain compte, mais ne s’en offusquait nullement. Pour lui, c’était normal.
Le jeune chef referma précautionneusement la porte. Sa dague était bien accrochée à sa ceinture. Il n’eut pas à marcher longtemps, dans ce grand couloir, le logement de son ami étant à une vingtaine de mètres du sien.
Il toqua à la porte. Son camarade lui ouvrit. Ensembles, ils parlaient de choses et d’autres. Le jeune chef lui annonça qu’il l’était et l’autre le félicita pour sa promotion. Bravo. Je suis très heureux pour toi. Lui voulait en venir à son coup d’état. Il commença à amener doucement la chose, discutait des problèmes que rencontrait le pays, qui était dû à un mauvais maintien des chefs par les généraux. Sans se mentionner particulièrement, il dit que quelqu’un devrait prendre le pouvoir et tenir ses sbires d’une main ferme, afin de faire une armée efficace et unie. Tous en ce moment ne servaient que leurs intérêts personnels.
Son compagnon l’approuvait, l’approuvait sans cesse, si bien que le chef en vint à son programme en toute confiance. Il lui expliquait par où il commencerait, vers l’est de la ville, sans doute, avec qui, combien de soldats. Il fallait que tout cela reste inconnu pendant le plus de temps possible, qu’il rassemble peu à peu des guerriers secrètement. Se cacher dans les égouts étaient aisé, il échapperait au gardes sans difficulté aucune.
Puis, il se révélerait au grand jour, sortirait de sa cachette nauséabonde. Là, il fallait agir le plus vite possible. Il prévoyait de foncer vers l’ouest. Son ami le lui déconseilla, lui dit de former un noyau de troupes et d’avancer petit à petit, puis changer de direction, prenant les gardes par surprise, afin de ne rencontrer que des groups isolés qui se joindraient à eux sans problème. Puis, une fois que le groupe compterait assez de soldats, il faudrait passer à l’action très rapidement, fonçant bel et bien vers l’ouest de la ville tuer tout et prendre le pouvoir.
Les idées de son camarade intéressaient le jeune chef. Sa main glissa lentement jusqu’à son poignard. Mais avant qu’il n’eut pu s’en saisir, il se retrouva quoi, dans une posture idiote, une lame en travers de la gorge. Son ancien ami l’en retira dans une gerbe de sang.
« Tu-tu crois vraiment que Skritl se serait laissé avoir par un piège-piège aussi facile ? »
L’assassin sortit de son appartement et brandit la dépouille de son ancien ami. Ces centaines de voix lui répondirent, les guerriers skavens avaient tous compris qu’ils venaient de changer d’allégeance. Dans Malefosse, ces revirements soudains étaient fréquents. Et pourtant, Skritl ne pouvait croire à son bonheur. Il était le chef d’une centaine de guerriers ! Il regarderait ses semblables de haut, à présent.
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Roujio
Grand Rat-quisiteur
Roujio


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MessageSujet: Re: [R]Sur le pont d'avignon, on y danse...   [R]Sur le pont d'avignon, on y danse... Empty11.12.04 12:35

Ah, pas mal, on ne s'y attendait vraiment pas, jusqu'au bout, on pense à un impérial corrompu, mais bon, c'est fait exprès pour qu'on y croit, j'ai repéré une erreur, bien que non grammaticale: un Skaven qui n'aime pas une certaine odeur, et un égout qualifié d'endroit nauséabond...Il a le nez fin dit donc...
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MessageSujet: Re: [R]Sur le pont d'avignon, on y danse...   [R]Sur le pont d'avignon, on y danse... Empty11.12.04 15:51

Ah! Moi, je me disait que ca allait, que même un skaven pouvait être insupporté par les odeurs des égouts. J'aviserai.

-Pour la Dame!-
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