Malefosse
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Forum pour les skavens, hommes rats et vermines des univers d'Age of Sigmar (AOS), neuvième âge (9th age) ou Kings of War (KoW)
 
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 Campagne Bain de Sang dans le Vieux Monde

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Sesten
Esclave



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Date d'inscription : 12/03/2013

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MessageSujet: Campagne Bain de Sang dans le Vieux Monde   Campagne Bain de Sang dans le Vieux Monde Empty25.08.13 16:20

Bonjour à tous,

J'ai commencé il y a quelque temps une campagne basé sur le livre Bain de Sang dans les Terres Arides. Nous sommes 6 joueurs (Elfes Sylvains, Nains, Hommes Lézards, Comtes Vampires, O&G et Skavens).
Comme nous devions créer trois armées avec chacune un personnage légendaire qui évolue au fil des parties, j'ai décidé d'écrire une petite histoire, pour suivre justement l'évolution du grand chef des armées skavens.
L'histoire qui va suivre précède la première bataille test entre ordre et chaos, et explique la rencontre des différentes races (tout en laissant une part de mystère Campagne Bain de Sang dans le Vieux Monde 942 )
N'hésitez pas à commenter!

L'étrange présentation de Laidrom Je sais plus trop Quoi

Kratnek la Longue-Mort lisait un vieux livre chose-nain sur la guerre de la Barbe, le conflit les ayant opposés aux choses-Haut-Elfes, lorsqu’il entendit frapper timidement à la lourde porte en bois marquant l’entrée de sa tanière.

« Qui ose ? » hurla-t-il, furieux qu’on le dérange dans sa lecture.

En réponse la porte s’ouvrit avec difficulté et, après un instant, Squick, son nouvel intendant personnel, pointa timidement le bout de son museau, tout essoufflé. C’était un skaven minuscule, au pelage gris sombre, et à la longue truffe tremblotante. Plus souris que rat, si faible et fragile que Kratnek se demandait comment la pitoyable créature avait pu survivre jusqu’à aujourd’hui. Il se demanda d’ailleurs pourquoi lui-même ne l’avait pas encore tué.

« Grand seigneur de guerre », commença le tout petit skaven, « maître incontesté de Skarnier, massacreur des Petites Choses à Barbe, génie de fourberie, artiste de la torture, grand dessinateur sur chair vivante… »

Kratnek se souvenait maintenant pourquoi il l’avait épargné jusqu’à lors.

« …lâches parmi les lâches, utilisateur aguerri du C’est pas ma faute c’est lui là-bas, puissant manipulateur… »

« Assez, maintenant », le coupa Kratnek, avec un soupir de satisfaction suite à cet enchaînement de compliments, certes pas sincères, mais au moins crédibles à ses yeux. Comme tout skavens, Kratnek adorait la flatterie. « Viens-en au fait. »

« Un émissaire chose-orque s’est présenté à l’instant à l’entrée du terrier, il demande à être entendu par le maître des lieux. »

« Un Emissaire ? Ici ? » demanda le puissant skaven, intrigué. « De combien de choses-vertes se compose sa garde ?»

Il y avait longtemps qu’il n’avait pas tué autre chose que des esclaves ou des guerriers, il aurait bien égorgé de la chose-Orque pour changer.

« Aucun, Seigneur, il est venu uniquement accompagné d’une petite chose-gobelin, trop petit pour représenter une menace ».

« Aucun garde ! », s’emporta Kratnek en balançant le livre qu’il tenait encore à la main  au visage de son intendant, qui n’eut que le temps de se baisser, « Il est venu sans gardes ? Pour qui se prend-t-il ? Pour le Rat Cornu en personne ? »

« Non Maître, les gardes lui ont demandé s’il était pas un peu fou-dingue, mais il a répondu qu’en tant qu’émissaire il risquait rien. »

« Comment ose-t-il m’insulter de la sorte ! », tempêta le seigneur skaven, en proie à une rage peu commune, « Il me prend pour un honnête-gentil rat ? Prépare ma lame la plus rouillée, je vais lui montrer l’étendue de ma générosité-sympathie! Je le ferai hurler si fort que toutes les choses-orques à la ronde-alentour  sauront qu’on n’insulte pas le grand Kratnek de respectable sans en payer le prix fort».

« Oui-oui bien sûr, seigneur tout puissant », couina le petit rat en bondissant chercher l’arme, « il faut vraiment être fou-dingue pour insulter un être aussi vil-teigneux que vous.»

Il me plaît bien le nouveau, songea Kratnek tandis que le sous-fifre lui apportait sa courte épée, en prenant bien soin de ne pas toucher la lame rouillée infestée de maladies en tout genre. Le seigneur skaven avait pris l’habitude de tremper cette arme sur tout corps semblant en mauvaise état. Un esclave avec une toux un peu grasse, un guerrier avec un bubon plus visqueux et répugnant que d’habitude ou bien juste un air un peu trop fatigué et clac, Kratnek lui ouvrait la gorge toute large pour y abreuver sa lame. Il avait saupoudré le tout de poussière de Malepierre, si bien qu’aujourd’hui la moindre coupure provoquait l’éruption de boutons purulents  au bout de quelques secondes, ou le flétrissement de la peau, ou encore des démangeaisons à vous en arracher la chair jusqu’à l’os. La manière dont se déclarait la maladie était une surprise que Kratnek attendait avec la même gourmandise qu’un raton face à son premier cadavre.
Squick s’empressa de passer ceinture et baudrier autour du corps de son maître, puis lui enfila par-dessus sa plus horrible chemise. Toute rapiécée par le temps, la couleur d’origine en était indéfinissable, tant elle était maculée de tâches de sang et d’autres substances encore plus douteuses.
Ca y est, il était prêt.

« Ah oui ! Apporte-moi également ma canne, celle avec le pommeau en crâne d’orque ».
***
Kratnek arpentait les couloirs de sa forteresse, qu’il avait conquise aux choses-nains dix ans plus tôt et rebaptisé Skarnier, Squick galopant devant pour lui ouvrir les portes. Un couloir à gauche, puis à droite deux fois, une fois de plus à gauche et il se retrouva enfin face aux portes de la salle du trône derrière laquelle l’attendait  le chef chose-orque. Ce n’était pas la grande porte bien sûr. Il était skaven avant tout, aussi emprunta-t-il l’entrée dérobée derrière le trône. C’était un vaste siège, en chêne massif, au temps de sa splendeur recouvert d’or finement ciselé et incrustés de bijoux. Après le passage des hommes-rats, il était bancal, nombre de bijoux manquaient à l’appel et l’or était parsemé de coups de griffes et de dents. Sur l’accoudoir de droite manquait même un bon morceau de dorure, que Kratnek avait arraché en personne pour s’en faire une dent en or.

La chose-orque lui tournait le dos actuellement, s’attendant à ce que le maître des lieux entre par la grande porte. Il devait bien faire dans les deux mètres de haut, et presque autant de large. Son dos puissant était recouvert de cicatrices, plus ou moins récentes, et il portait à la corde de son pagne plusieurs crânes orques et gobelins, coupés récemment au vue des morceaux de chairs qui persistaient à s’accrocher à l’os. L’un des crânes avait même encore un œil dans son orbite.
Kratnek hésita à le tuer de suite, pendant qu’il avait le dos tourné, mais se ravisa. Non ce ne serait pas drôle et puis il était curieux d’entendre ce que la chose-verte avait à dire.

Il s’installa donc discrètement et attendit que Squick l’annonce. Lorsque ce dernier annonça son maître, la chose-orque sursauta en se retournantd’un bond, la main par-dessus l’épaule, là où aurait dû se trouver ses armes, que les gardes lui avaient prudemment demandé d’abandonner avant de l’amener ici.
Ses yeux stupides s’écarquillèrent à la vue du chef skaven confortablement installé sur le trône, se grattant la tête tandis que ses deux neurones tentaient désespérément de comprendre comment il était arrivé là. Il finit par hocher les épaules, habitué à ne rien comprendre du tout.

Il me prend sûrement pour un mage, songea Kratnek, tant mieux.

Les présentations d’usage durèrent longtemps, car les débordements élogieux avaient court chez les deux races, et c’est ainsi que le seigneur de guerre découvrit le petit gobelin, lorsque ce dernier se mit à réciter de sa voix haut-perché les nombreux titres de son maître. La voix l’agaça au plus haut point, et il n’écouta pas grand-chose. L’orque s’appelait Laidrom Je ne sais quoi, ou quelque chose d’approchant, et il était chef d’une petite Waaagh campé à quelques kilomètres à l’est de la cité souterraine.
Alors le chef des choses-orques pris la parole. L’ensemble de son faciès transpirait la sottise et la malveillance, et ses longues canines le rapprochait plus des sangliers que son peuple avait habitude de chevaucher qu’à un être intelligent. Qu’il avait hâte de le tuer !

« Moi é toute l’ékipe dé peaux vertes, on vous salue bien bas. », commença Laidrom. « Comme la p’tite chose l’a dit, j’suis l’chef des Peaux-vertes. On r’vient de loin au-delà du grand lac… »

L’orque lui raconta alors qu’après s’être fait embobiner par des elfes noirs, son armée avait combattu avec eux contre une armée composée de choses-hommes-lézard et haut-elfes. Après une série d’escarmouche, une grande bataille avait eu lieu. Les Druchiis avaient récolté le sang des cadavres ennemis accumulés lors des précédentes batailles et avaient créé grâce à ça une potion qui avait découplé leur force.
Mais malgré cela, leurs armées avaient été vaincues et mises en déroute. Choses-elfes et saurus s’étaient alors séparés, les premiers pour poursuivre leurs ennemis de toujours, les seconds pour détruire le reste de l’armée orque.
Beaucoup avaient péri dans la débandade, et le reste avait fui dans des embarcations de fortune, sans même savoir où aller. La traversée de l’océan avait vu périr la moitié des troupes restantes et c’est à ce moment-là que Laidrom avait pris le pouvoir.

Kratnek écoutait d’une oreille distraite la suite de son histoire. Maintenant qu’il était certain que l’histoire de l’orque était sans intérêt, il se concentrait sur la manière dont il allait le faire souffrir. Lui arracher les défenses et les lui enfoncer dans le groin pour ensuite le suspendre ? Non, pas terrible… Lui ouvrir l’estomac et lui faire bouffer ses propres tripes ? Non, déjà fait… Ou lui couper bras et  jambes, lui crever les yeux et arracher la langue tout en le gardant en vie. Oui c’est ça ! Il exposerait le corps dans sa tanière, juste à côté de son arbre en barbe de nains, comme une statue. Oh oui, voilà une idée enthousiasmante ! En plus, vue la stature de la chose, il était sûr de pouvoir utiliser certains membres pour son projet secret.

Des mots-clés le firent sortir de sa rêverie : nabots, oreilles pointues, dents pointus.
Il se leva d’un bond, interrompant le flot de paroles.

« Les choses-vampires t’ont sauvé tu dis ?»

« Ouai, même k’avec leur lumière dans le ciel, ils nouz’ont ramené sur la terre ferme. Cé eux kinouzont dit k'les peaux-dures été arrivé aussi et kils nous cherché encore. Et cé même eux kinouzont dit de v’nir vous voir, vous autres pesteux. »

Kratnek ne releva pas le compliment. La nouvelle lui avait fait un choc. Ainsi les choses-vampires avaient sauvés les choses-orques. Guidés même. Jamais une chose-orque n’aurait su se repérer en pleine mer, il y avait quelque chose d’anormal là-dessous. Et ils avaient aussi demandé à leur chef de venir réclamer de l’aide auprès de lui, Kratnek, et personne d’autre. Sa curiosité monta à un tel point qu’elle le fit frémir. Les choses-vampires. Il n’était pas très friand de viande froide mais ils pourraient l’aider dans son projet. S’il parvenait à capturer l’un de leurs fameux comtes et à lui soutirer ses secrets sur la mort... Mais il devait faire attention, les choses-vampires avaient aussi quelque chose en tête, Kratnek en était persuadé.

« Et en ce qui concerne les choses-elfes ? Je pensais qu’ils avaient poursuivi leurs frères noirs ? »

« Ceux-là cé pas lé mêmes. I’s’cachent dans les arbres, et on lé voit qu’tro tar, et alors ils nous pik avec leurs flèches. Et après, les nabots zont kà nou zachevé. »

Ainsi les choses-lézards étaient parvenus à unir leur force avec les choses-naines et les choses-elfes du vieux monde. A ce niveau, ce n’était plus juste intéressant, c’était carrément excitant ! Il avait toujours rêvé de récupérer un cerveau de chose-elfe pour son projet. Et son arbre à barbes commençait à faire grise mine, il avait bien besoin de barbes fraîches.
Finalement la chose-orque vivrait plus longtemps que prévu. C’était décidé.

« Très bien, nous, skavens, joindrons nos forces aux vôtres pour chasser choses-nabots, choses à oreilles pointues, choses à peaux-dures et toute autre chose qui osera se mettre sur notre chemin. Dans deux jours, mon armée rejoindra ton camp pour la guerre. » Et après je te tuerai et je t’accrocherai à mon mur.

« Les dents-pointues avé di k’vous serié des nôtres. Ils m’avé bien dit de vous sollécé… de vous sollicé… solléci… de vous demandé koi ! Dan deu jours on vou zaten. Laidrom é heureu de combattre à nouveau ! »

La chose-orque fit demi-tour et s’avança vers la sortie lorsque Kratnek l’interpella. Il ne pouvait pas le laisser partir comme ça.

« Toi tu pars. Mais ta chose-gobelin reste ici, en gage d’amitié entre nos deux peuples », dit-il en souriant. Il se ferait la main sur lui, avant de se faire le gros lard.

La chose-orque regarda un instant la chose-gobelin terrifiée avant de répondre.

« Prends-le, y’a rien à bouffé d’ssus d’toutes façons.»

« Parfait. », s’obligea-t-il à répondre. Il aurait préféré que la chose-orque apprécie son serviteur. « Qu’on l’amène dehors, je m’occuperais de lui tout à l’heure ».
Deux membres de sa garde s’emparèrent du gobelin hurlant et l’entraînèrent à l’extérieur, suivi de la chose-orque.

« Squick. Va me chercher les Grandes-Dents », ordonna Kratnek à son serviteur.  « On va bagarrer.»

Le petit rat pâli à la demande de son maître. Les messagers survivaient rarement à leur message et les Grandes-Dents détestaient particulièrement qu’on les dérange, même pour une bonne nouvelle. Il obéit néanmoins. Kratnek avait poussé l’art de la torture à un niveau rarement égalé, si bien que ses guerriers préféraient mourir sur le champ bataille d’un bon coup d’épée bien net que fuir pour se retrouver entre ses griffes.
Il sourit. La faible créature avait su comment le flatter.Il aurait du mal à en retrouver un comme lui.

Mais faire mourir les autres était un sentiment tellement agréable !
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