[R] Live 'n let die ( Vivre et laisser mourir)

Yohoho, nouveau texte! Mes mains étaient un peu usées depuis le dernier, mais j' en ai changé, alors ça va mieux.


La caravane naine avançait lentement, très lentement. Les guerriers qui l' accompagnait étaient nerveux, et le Thane qui en avait la responsabilité l' était plus encore. Ils avaient déjà perdus dix nains sur les trente de départ, la partie la plus difficile du col n' était pas encore franchie, ils leur restaient environ seize kilomètres à parcourir et les embuscades se faisaient de plus en plus fréquentes. Ces foutus démons poilus les auraient à la longue...
Les crissement de centaines de pattes griffues retentirent, amplifiés par l' écho. Le Thane raffermit sa prise sur la hache runique. La colère l' envahissait. Qu'ils viennent!
Les skavens se jetèrent sur le convoi des nains, déterminés à le piller et à augmenter le nombre de têtes naines sur les pieux qui garnissaient l' entrée du col. Le Thane s' ébroua: rien que de penser à ces têtes... Plus que jamais il eut envie de tailler de la chaire homme-rat, et l' occasion lui était donnée de faire montre de ses capacités martiales...

La suite dans peu de temps!

On revient à des batailles ensanglantés et a des actes héroiques de la part des héros de tes récits (hein le fofo breto et à droite, pas d'héroisme ici, oups promit je le ferais plus au grand Skag heu Slag' pardon !) sa me manquait. Et puis là on sait pas ce qui va se passer (je ne donnerais pas d'exemple ou autre) ni ce que tu vas nous inventer .

La suite

Écoute, là si t' arrive à deviner se qui va se passer, bah t' est très fort, parce-que je ne le sait pas moi-même...

Suiite! ( et encore un Whaou pour ton Luffy,il est tout simplement génial!)

Le Thane faisait décrire de grand arcs de cercle à son arme, fauchant des dizaines de skavens à chacun des passages de la lame runique. Le visage éclaboussé du sang de ses ennemis, le chef des nains se laissa emporter par sa rage, sa hache se balançant tout naturellement d' un homme-rat à un autre, mettant un terme définitif à la vie de chacune de ses cibles. Thrank fendait ses ennemis, en proie à une véritable folie meurtrière.
Le Thane se rendit compte qu' il s' éloignait du reste de ses guerriers. Le convoi tout entier était désormais encerclé, et il eu toutes les peines du monde pour s' en approcher tant les rangs des vermines étaient compacts. Un homme-rat plus gros que les autres fut poussé en travers de son chemin, dans l' espoir de ralentir sa route. Le Thane hurla de rage face à cette provocation.
" Peine perdue!"
Thrank attrapa la museau du skaven avec sa main libre et le broya. La tête du mutant rat explosa comme un fruit trop mûr.
Les guerriers nains résistaient comme ils le pouvaient, mais à un contre cent, ils ne pouvaient espérer vaincre. Désormais dos à dos, les guerriers se défendaient avec la ténacité qui incombe à leur espèce et faisaient payer chèrement à leurs assaillants chaque compagnon tombé, malgré la forte infériorité numérique.
Le chef nain se fit un passage à travers la marée ennemie, rejoignant ses soldats. Les skavens modérèrent leurs ardeurs lorsque le formidable combattant se joignit aux forces naines afin leur porter secours. Lorsque le Thane décapita leur chef de guerre d' un revers de hache, ils décidèrent qu' une retraite serait la bienvenue. Quand Thrank se jeta à leur poursuite dans un hurlement furieux, les skavens désorganisés partirent la queue entre les jambes.
Les guerriers harassés firent une pausent et ouvrirent un tonneau de bière.
Le Thane bu sa chope et fit un rapide décompte des pertes. Il avait encore perdu treize guerriers, et l' attelage de tête avait été tué. Ils devraient porter la charrette sur seize kilomètres. Le nain scruta l' horizon, songeur.
" Ils reviendrons... rapidement. Il faut partir."
La caravane se mit en branle, observée par de nombreux hommes-rats attendant leur heure.


Le messager se jeta à genoux.
" Ô grand prophète gris Sekzpïz, vos prévisions se sont révélées justes-justes, comme d' habitude. Les nains ne sont plus-plus que huit, avec le chef. Et toutes les réservations sont utilisées, tout-tout le monde s' est déplacé, grand et puissant seigneur..."
Le prophète gris détourna son regard du col lointain et fixa son interlocuteur.
" Demain, je serais l' un des skavens les plus riches du Cloaque."
Il désigna le col à son esclave messager.
" Les nains doivent passer par là. Je doit préparer-préparer mes enchantements, qu' on ne me dérange-dérange pas."
L' esclave recula, le dos vouté par la dévotion hypocrite.
" Je vais faire le nécessaire, ô plus puissant des puissants..."
L' esclave sortit et Sekzpïz reporta son attention sur le col, calculant la puissance qu' il devrait déployer et le nombre de morceaux de malepierre qu' il devrait consommer. Le prophète gris soupira. Il lui faudrait se lever tôt, et il devrait se contenter d' un seul repas le matin.
Il ferait préparer son messager. Avec des carottes, c' est délicieux.


Thrank avait du mal à y voir clair, avec toute cette neige collée sur les sourcils. Le blizzard qui s' était levé sur le col les ralentissait horriblement, en plus de les laisser très vulnérables aux assauts des démons poilus. Ceux-ci semblaient cependant s' être évanouis dans la nature: le convois n' avait plus été attaqué depuis la nuit dernière.
Le Thane se secoua et nettoya sa barbe. Il avait l' impression que le froid lui mordait la peau, malgré l' épaisse fourrure dont il s' était paré. Mais au moins, la fin du col approchait.


Le prophète gris leva le museau et scruta les vents de magie. Le skaven fit la moue: les vents étaient forts mais capricieux, aujourd'hui. Il ingéra trois morceaux de malepierre, inspira profondément puis se lança dans l' incantation.


" Dans l' autre sens!"
Une faille venait de s' ouvrir aux pieds du Thane. Le tremblement de terre qui accompagnait son élargissement se fit plus fort, et bientôt les nains n' eurent d' autre solution que de rester plaqué sur le sol, incapables de rester debout.
"Rampez! Éloignez-vous de la fissure, laissez tomber le convoi, éloignez-vous le plus possible d' ici!"
Thrank sentit que ce précipice ne s' était pas ouvert de manière naturelle. Il y avait de la magie là-dessous...
Les tremblements cessèrent lorsque, après deux minutes de cauchemar, la faille eut atteint la taille d' un gouffre infranchissable. Les chevaux de trait profitèrent du répit et de l' inattention des nains pour s' enfuir au triple galop, emportant avec eux tous les vivres ainsi que l' équipement destiné à Karak Kumbar. Le Thane fronça les sourcils, soucieux du devenir de la petite expédition. Il contempla ses sept guerriers tentant vainement de ramener les chevaux et du se rendre à l' évidence: lui et ses nains n' atteindraient jamais le Karak le plus proche.

EDIT du Corrupteur:

Les crissements recommencèrent, et bientôt les skavens furent sur eux.
" En carré! Boucliers, vite!"
Les nains se tinrent prêts à recevoir la charge des hommes-rats, boucliers levés et haches au clair.
" Stop-stop!"
Les skavens s' immobilisèrent à une dizaine de mètres du carré défensif des nains. Les rangs des hommes-rats s' ouvrirent pour laisser passer leur atout. Un rugissement furieux retentit, et les rats-ogres se jetèrent sur les infortunés guerriers barbus.
Thrank, surpris par la vélocité et la force brute des monstres qui venaient de percuter leur carré, ne put en abattre qu' un seul avant de se retrouvé cloué au sol par la montagne de muscle que constituait son deuxième adversaire. Trois autres de ses compagnons furent aussi immobilisés tandis que les quatre autres nains se faisaient égorgés. Pourquoi les skavens les laissaient-ils en vie, ses trois guerriers restants et lui?
Thrank fut ligoté. Il aurait voulu comprendre ce qu' il se passait, mais il fut assommé.


" Il est puissant-puissant, ô sublime seigneur Sekzpïz. Comme vous l' aviez dit. Il a réussit à tuer un rat-ogre, malgré l' effet de surprise."
L' esclave désormais manchot et unijambiste se prosterna comme il le put.
Le prophète gris sortit de sa torpeur.
" Envoyez tout-tout ça dans les cachots de Skarogne. Par convois spécial. Et je ne veut pas qu' ils se réveillent avant leur arrivée-arrivée. Le gros en armure gromril, cellule deux-deux. Prometteur. Les autres, vous répartissez selon les manques-manques. Je te laisse faire-faire, il m' en faut d' autres... Et c' est ici qu' ils sont les meilleurs."
L' esclave s' en fut en claudiquant, pressé de ne pas finir en ouvrage culinaire douteux.

EDIT:

"Hé!"
Thrank commençait à émerger.
"Ho! T' est pas mort-mort, quand même?"
Le nain entrouvrit les paupières pour découvrir la face d' un skaven à moins de trente centimètres de son visage. Le rappel à la réalité fut dur.
L' homme-rat eu l' air réjouit de son réveil.
"Hé bé, t' en à mis, du temps! 'Reus'ment qu' t' es en vie-vie, sinon j' me serai fait bouffer-bouffer. Sekzpïz rigole pas avec ces choses-choses là. La dernière fois, 'y avait un convoi qu' avait été mal-mal entretenu, arf t' aurais vu la tête de se foutu prophète... "
Le skaven se mit à rire. Le Thane voulu se lever, mais des chaînes le maintenaient. Le nain jeta un regard furieux au skaven qui continuait de parler.
" On est où, ici?"
Le skaven fit la moue.
" Houla, m' sieur l' nain, du calme-calme! J' voulais pas vous embêter avec mes histoires, v' savez. ' Faut pas embêter les futurs champions-champion, il a dit, Sekzpïz. Mais la plupart aime bien-bien faire causette 'vec bibi, de temps à autre, ' t' sais?"

Le nain secoua la tête pour se réveiller complètement. Il était assis dans une charrette, juste à côté de l' homme-rat qui conduisait l' attelage. Il fixa ses chaînes et se demanda s' il pouvait les briser. Le skaven le comprit et eu une grimace désapprobatrice.
" T' sais, c' est du malfer. Plus t' veux casser-casser, plus t' manges-manges des décharges magiques. Et c' est bigrement solide! On utilise les mêmes pour les géants, alors laisse-laisse tomber."
Thrank sentit une vive douleur et se résigna. Le skaven avait raison. Le besoin de savoir ce qui l' attendait se fit sentir, et son interlocuteur semblait tout disposé à parler. Autant l' interroger...
" Où m' emmène t' on? Pourquoi suis-je encore en vie? Qui êtes-vous? Pourquoi m' avez-vous désigné comme un "futur champion"? Qu'est-ce qui m' attend?"
Le skaven eu un sourire ravi.
" Arf, j' me d'mandais justement quand t' allais jacter et m' poser-poser ces questions... Les nouveaux sont tous-tous les mêmes!"
Il adressa un clin d' œil au nain. Si le skaven se payait sa tête, il n' en laissait rien paraître. Au contraire, il semblait même éprouver de la sympathie pour le "nouveau".

" Bon, ça fait plein-plein de questions, tout ça... J' vais commencer par m' présenter, c' est le plus simple-simple. Chuis Pkîk, et c' est moi qui suis chargé de veiller sur les champions! Le Garde-champion, qu' on m' appelle! Cellules un à sept, c' est mon rayon-rayon! Bref, arrête de me regarder avec ces yeux de tueur, moi chuis ton copain-copain, d' acc? Tu piges ou 'faut qu' je r'commence?"

Thrank secoua une nouvelle fois la tête. Elle lui faisait un mal de chien et il avait des difficultés à comprendre Pkîk, surtout lorsqu'il montait dans les aigus. Mais il avait compris l' essentiel.
" Non, je comprend, c' est bon. Continuez..."
L' homme-rat sourit, dévoilant une rangée de crocs gâtés.
" Okay! Alors, ensuite, la question-question habituelle, c' est "où on va?". Et en fait , ' faut la coupler-coupler avec la " où suis-je?", pasque le soporifique est censé durer jusqu'à la fin-fin du voyage, et t' fait pas exception! On est à Skarogne!"
Le nain lui jeta un regard interrogateur.
" Skarogne! Not'e bonne-bonne vieille capitale! Plus précisément, on est au sous-sol trent'-deux, et on s' arrête au trent'-trois. Courte-courte, la visite, pas vrai?"

Thrank avait vraiment mal à la tête. De plus, sa nouvelle situation géographique était dure à avaler: non seulement il ne savait pas du tout où était située cette ville, mais en plus il était dans ses sous-sols, et d' après ce qu'il voyait ils tenaient plus du labyrinthe anarchique que de la galerie de l' Ungdrin Angkor. Il vacilla, et le skaven eu l' air alarmé.
" Hé, me claque pas dans les pattes-pattes, hein! ' Mal quelque part? La tête?"
Le nain grogna.
" Ca veut dire oui. D' toute façon, s 'est toujours-toujours ça. Les abrutis qui capturent les nouvelles recrues-recrues frappent comme des dé-rat-tés... Niark, t' as compris? Des rats tés! Arf, elle est bien bonne-bonne! J' la fait à chaque fois, et j' me marre toujours! ' Y en a qui comprennent pas, des fois, t' sais? Souvent-souvent c' est les ogres. Mais j' les aime pas, ceux là, sont pas marrants-marrants."

Pkîk renifla dédaigneusement et farfouilla dans sa besace. Il en sortit un pot marron qui luisait faiblement. Thrank n' eut pas le temps de demander ce que c' était, son gardien l' ouvrit, prit un peu du liquide verdâtre et gluant qu' il contenait et le badigeonna sur le sommet du crâne du nain. Celui-ci ressentit une vive brûlure, puis plus rien. Sa douleur avait disparue. Devant l' air ébahi de Thrank, le Garde-champion consenti à donner une explication.
" C' est du skataplasme. Une sacré-sacré trouvaille: avec, un guerrier presque mort s' sent mieux-mieux et r'part combattre en moins d' deux. Redoutable! C' est souvent le premier-premier choix de la panoplie des champions. Alors t' vas
d' voir t' y habituer! "

Le Thane put réfléchir normalement, et ce fut pour lui une sérieuse amélioration: plus vite il réfléchirait, et plus rapidement il sortirait de là. Cependant, l' homme-rat n' avait pas encore abordé le point le plus important: qu' allait-il devenir?
Pkîk devança sa question. Décidément, il semblait connaître par cœur les réactions de ses "nouveaux".
" C' que tu vas d'venir-d'venir, maint'nant. C' est c' que tu voulais m' demander-demander, nan?"
Thrank fit un signe affirmatif de la tête. Le skaven sourit.
" J' le savais! Niark, niark, j' suis Garde-champion depuis seulement-seulement trois mois, depuis qu' le truc existe, en fait, mais j' ai déjà tout-tout tilté. L' est intelligent ton copain, qu' est-c' t' en penses-penses?"

Le skaven se mit à rire franchement, et le nain ne put s' empêcher de sourire: il avait l' impression de discuter avec une vieille connaissance, lorsqu'il arrivait à faire abstraction du fait que Pkîk soit un skaven haït. Et puis, quitte à mourir, autant passer un moment sympa avant. Il ne put cependant pas s' empêcher de se rappeler ses vrai amis, ceux de sa race, et il baissa la tête, pris de mélancolie. Cela n' échappa pas au Garde-champion, qui arrêta de rire.

" T' as le blues-blues, hein? T' inquiètes, c' est normal-normal au début, mais p'tit à p'ti les champions s' y font... Enfin, si ils survivent assez-assez longtemps, tu m' diras."
Le nain releva la tête, sidéré.
" S' ils survivent? Attend, t' essayait pas de me remonter le moral?"
A la grande surprise de Thrank, l' homme-rat eu un sourire sans joie.
" T' sais, j' en ai vu passer plein-plein, des gars, et y' en avait des biens, dans l' lot. Alors j' sais qu' c' est les règles-règles, mais ça fait pas forcément plaisir de voir partir un copain dans l' arène et pas revenir-revenir, t' vois ce que j' veut dire?"
Le nain eu plusieurs pensées à la fois, par exemple, que Pkîk était vraiment quelqu' un de bien et digne de l' amitié d' un nain, il pensa également que finalement tous les skavens ne se ressemblaient pas; mais la plus importante de ces pensées se grava dans son esprit et brillait, aussi claire qu' une rune encore chaude: le skaven venait de parler d' " arène".

La suite plus tard...

Super ton texte !

Par contre à ma conaissance un nain n'a pas vraiment d'ami; et encore moins un skaven ! C'est ce qui me gène le plus. D'un autre coté ça change de voir des gens qui s'aiment un peu . La suite .

Un nain a des amis, si-si! Tant qu' il n' a pas de rancune envers quelqu'un, c' est son ami. Et il faut aussi qu' il n' ait pas de rancune envers le reste de la race de cet "ami". Et puis 'faut que l' ami aime la bière au mètre cube, les bonnes bagarres, la barbe, l' or, le gromril, le platine, l' argent, les runes, les haches, les marteaux, les galeries, la précision, l' artisanat... Et j' en passe. En gros, impossible qu' un nain fasse copain-copain avec un de nos attendrissant poilu de partout. Mais je pense ( hypothèse ) que ' y a des sales c.. et des types biens dans toutes les races, même si le naturel revient parfois au triple galop. On peut donc croiser un vampire sympa et s' en faire un pote, 'faut juste éviter de l' inviter à dormir, de lui présenter sa sœur, de l' inviter à diner, etc... Non, laissez tomber le vampire...

Il risque d' y avoir des interrogations sur un autre point: pourquoi le Garde-champion a-t' il un bon naturel, rieur et presque aimable?
Réponse: parce-que c' est son gagne-pain, que sa devise c' est "un champion content est un champion gagnant-gagnant, et c' est plus-plus d' or pour bibi!", qu' il est le second boss de l' arène après le prophète et qu' il s' en met plein les poches. On est cependant prié de ne pas oublier que c' est un skaven normal, évoluant dans un univers skavennien normal, il doit donc protéger ses arrières en éliminant ses rivaux et il tente par tous les moyens de prendre possession de l' arène. Cela ne gâche en rien la suite du récit, puisque c' est de toutes façon latent, avec un skaven...

Voila, n' hésitez pas à poser des question, il ne faudrait pas que quelque chose vous turlupine et que je n' ai pas eu le loisir de faire taire l' interrogation et arguant que c' est fait exprès.

Suite du récit! ( si les grands, puissants et géniaux modos voulaient
bien ne pas coller les deux envois, ce serait génial, histoire de bien
différencier les "questions-réponses" et le récit en lui même. Mais si
ils veulent pas, je m' y plie, hein, pas taper!)

" C' est donc ce qui m' attend: une arène. Afin de divertir la populace vermineuse et souterraine, j' imagine?"
" Bingo-bingo!"
" Bon, bah, parles m' en alors. Si je doit y finir ma vie, autant avoir tout de suite un avant-goût..."
Le nain eu un sourire sarcastique, mais l' homme-rat fit mine de ne pas le remarquer.
" Bon-bon, par où commencer... Elle a été inaugurée 'y a cinq mois, et c' est la seule arène officielle-officielle du Cloaque. 'Y parait qu' y en a une autre à Malefosse, mais les Moulders ont toujours démentit. 'Sait pas pourquoi-pourquoi. Enfin bref, 'y a tout un tas d' installations pour rendre les combats-combats chaque fois différents, et à chaque fois plus-plus terrible et difficiles. 'Y a de tout côté-côté participants: des impériaux, des ogres, des elfes..."
" Des nains peu consentants..."
Pkîk explosa de rire.
" Tu crois vraiment qu' les autres-autres le sont? On prend tout ce qui passe sous la main-main du prophète Sekzpïz, et il a une main-main beaucoup trop grande. Une fois, les cellules étaient tellement-tellement surpeuplées qu' on a du faire trente à quarante matchs préliminaires par jours-jours. J' te raconte pas la pagaille..."
La charrette arrivait à destination. Des geôles s' entassaient sur les bords de la galerie.
" La prison-prison. Cellules huit à six cent soixante-six, douze prisonniers par cellules. Toutes-toutes remplies, tu t' rend comptes? "
Le nain jeta des coups d' œil aux alentours. Les tunnels étaient beaucoup plus éclairés qu' ailleurs. Une fois de plus, Pkîk devança sa question.

" C' est pour les prisonniers. La plupart du temps-temps, ils s' échappent de leurs cellules, t' sais, c' est facile-facile elles sont presque pas gardées. 'Y s' échappent à douze, t' vois, normal-normal. Mais le Cloaque c' est tellement un labyrinthe qu' ils reviennent d' eux-même, ' veulent pas s' perdre-perdre. Débile et simple, mais ça marche-marche."
La charrette continua son chemin, tractée inlassablement par son attelage d' esclaves.


Pkîk tira sur les rênes et la carriole s' immobilisa enfin. Le skaven sauta à terre, heureux de ne plus avoir à rester assis sur une banquette de bois.
" Terminus! Tout-tout le monde descend!"
Deux hommes-rats au pelage noir de jais vinrent aider l' ex-Thane à descendre à terre, puis ses entraves aux pieds furent retirées. Encadré par les vermines de choc, Thrank fut conduit à la cellule deux.

EDIT du Corrupteur: Pkîk ouvrit la porte de la geôle et le nain y fut poussée par les deux skavens de garde. Le Garde-champion referma la cellule et prodigua ses derniers conseils à la chose-naine.
"T' es dans la meilleure cellule! T' en as d' la chance-chance, hein? Ton codétenu, c' est l' Nocturne. S' appelle comme ça, cherche-cherche pas ailleurs. 'Y t' expliquera l' reste, l' arène, tout ça..."

L' homme rat désigna les cellules les une après les autres.
"Dans la première cellule, 'y a deux gob', 'y sont débiles-débiles et 'y puent comme c' est pas possible..."
Le skaven fut interrompue par un concert de réprobations et d' insultes, émit par deux voix aigrelettes. L' une des Vermines de choc cogna contre les barreaux de la première cellule et eut droit à un flot d' injure, qui se tarit rapidement lorsqu'il réclama le silence en hurlant. Pkîk secoua la tête.
" Bref tu voit le genre-genre. Dans la trois, 'y a deux championnes. Une chose-elfe, on sait pas trop d' quelle race, noire-noire ou autre, elle veut pas dire, mais vu les oreilles, c' est une chose-elfe, pas d' doute, et une skaven, type-type guerrière(*), 'faut pas l' asticoter, elle digère mal-mal de s' être fait prendre."
La femme-rat, jusque là assise dans un coin, se leva et vint se coller aux barreaux de sa geôle.
" Encore-encore une chose-naine?"
La guerrière cracha par terre, et Pkîk lui tira la langue.
" T' as pas ton mot-mot à dire, Zee(*2)!"
La femelle s' éloigna, offusquée, et le Garde-champion reporta son attention au nain.
" Voila, tu connait tout-tout l' monde. En face, pour l' instant, 'y a personne, mais ça durera pas. Une dernière chose-chose: ici, c' est le côté de la prison réservé aux plus forts-forts, aux champions. 'Y sont tous aussi forts-forts que toi, ici-ici, alors évite les provocations inutiles. Et comme tu doit t' en douter, qui dit détenus forts-forts dit surveillance accrue. Alors pas-pas de bêtises, hein? Bon, mets tes mains-mains contre les barreaux, que j' t' enlève les chaînes."
Thrank s' exécuta, ravis de pouvoir enfin se mouvoir à sa guise. Pkîk mit les chaînes dans sa carriole.
" A plus, les champions!"
Le skaven attrapa les rênes, sauta dans la charrette et celle-ci partit, tractée par les esclaves au moral sans cesse revigoré par les coups de fouet de Pkîk.

" Alors c' est toi, le nouveau que le Garde-champion nous avait promis?"
Le nain se retourna et découvrit son compagnon de cellule. La première chose qui lui sauta aux yeux, c' est qu' il était attaché à la paroi du fond par d' énormes chaînes. La seconde, qu' il était vêtu d' une toge à capuche qui ne laissait voir aucune partie de son corps au lieu de la tenue de prisonnier qu' arboraient les autres détenus, et que le nain portait lui aussi.
" C' est quoi, ton nom?"
Le nain se demanda s' il était bien judicieux de donner son nom au premier venu, puis il se rappela qu' il risquait fortement de finir sa vie en compagnie de ces personnes, et que le minimum était de se présenter. Il opta pour un compromit, et donna son nom en kazalid.
" Thrank, en langage commun, alors, je me trompe?"
Pris au dépourvu, le nain ne réussit qu' à bafouiller un "oui" un peu minable à son goût.

" Bon, et bien bienvenu, Thrank. Choisis-toi un coin de la cellule que t' aime bien histoire de bien savoir qui dort où si jamais il y a de nouveaux arrivants. Mais n' essaye pas de me chaparder ma place, je risque de mal le prendre, parce-que j' y suis vraiment attaché..."
Les deux gobelins éclatèrent de rire. Le Nocturne les désigna au nain.
" Ne fait pas trop attention à ceux-là. Ils ont les zygomatiques sur-développées. Par contre, nos amies de la cellule trois les ont en béton. Si jamais tu en vois une rire, tu siffle, d' accord?"
Le nain fit la moue.
" Est-ce donc tout ce que vous avez trouvé pour passer le temps en prison?"
Le Nocturne pouffa.
" Non, bien sûr que non. Tu peut aussi guetter le moment où l' un des gobelins sortira un mot de plus de trois syllabes. "
Le nain leva les yeux au plafond, et son interlocuteur se mit à rire.
" Je conçois que cela puisse devenir lassant, à la longue. Mais il va falloir t' y faire. Bon, bon, bon... Puisque tu viens juste d' arriver, tu ne doit presque rien savoir de notre chère arène, je me trompe? "
" Non, en effet, je ne sait pas grand-chose."
Le Nocturne lui fit signe de s' asseoir.
" C' est long, ce que je vais te raconter, alors mets toi à l' aise, fait comme chez toi..."
Les deux gobelins reprirent leurs rires et l' elfe eut un sourire. L' un des gobelins le remarqua et s' empressa de siffler le plus fort possible et courant dans sa cellule.
" Un point pour Gronz! Un point!"
" Taisez-vous un peu, sinon le nouveau ira au combat avant même de savoir ce qui l' attend. Alors un peu de silence."
Les deux gobelins se turent.

" Merci. Bon, écoutes moi bien: tu était fort, tu était sûr de toi, en gros tu était l' un des plus puissant représentant de tes semblables et pouf! Te voici dans cette cellule, sans ta sublime armure, sans ton arme préférée, et sans espoir de revoir un jour la lumière du soleil..."
"T' est sévère-sévère, on la voit, de temps en temps, quand même."
Le Nocturne soupira.
" Super, Zee, maintenant tout le côté dramatique tombe à l' eau. Bon, on me laisse continuer sans interruption, maintenant? Bieen, on va y arriver. Donc, je disait, tu n' as plus grand-chose et on te demande de combattre les pires monstres qui arpentent notre monde pour le plaisir de plus de dix-mille spectateur hommes-rats surexcités. Mais nous, les champions, avons quelques droits qui nous permettent de survivre et de revenir en un seul morceau de chaque bataille. Écoutes moi, c' est là que ça devient intéressant. Lorsque tu gagnes un combat, les skavens t' allouent des points. Tu en gagne si tu n' as pas été touché, si tu as tué tout le monde en moins d' une minute, si tu fait quelque chose de spectaculaire, et cætera. C' est le prophète Sekzpïz qui distribue les points, mais il y a des votes pour le nombre, le public peut demander plus de points, ou au contraire penser que tu n' en mérite pas autant. Et avec ces points, tu pourra acheter ton équipement pour les prochains combats. Ça va jusque là?"
Le nain acquiesça.

Le Nocturne allait continuer lorsque une carriole s' arrêta devant leur cellule. Un skaven grincheux en descendit et fit signe aux gardes d' ouvrir la porte.
" L' nouveau, tu viens-viens."



Interlude explicatif:

* Pour la femelle guerrière, si vous n' avez pas lu le sublime et fabuleux " Pas de repos pour les braves. Détendons-nous" de cette section, ma vision de ce type de femelle skaven y est expliquée. Hein? Le texte? De moi? Noon... Ah bah si, tiens, comme quoi le hasard fait bien les choses ^^. Oui, Touneek, j' me remet aux femelles.

*2 Cf le texte précédemment cité. Re- oui Touneek, c' est la même. A vous de voir ce qui a bien pu lui arriver pour atterrir dans la prison de Skarogne...

Fin de l' interlude.

La suite prochainement!

Super !! C'est cool de mettre des persos de tes anciens récits dans les nouveaux.

Et cette Zee; je l'adore elle a encore voulu tromper un seigneur, et c'est fait dominer; faut pas abuser non plus; #mode myso skaven on #ça reste une femelle #mode myso skaven off#.

Comme d'hab ... vivement la suite !

Et sous les vivas de la foule, le présentateur annonce... la suite!
(hourras, manifestations de liesse et égorgements de grand-mères...)


Thrank se leva, et les deux vermines de choc entrèrent pour lui mettre ses chaînes. De nouveau camisolé, le nain fut placé dans la carriole. Le Nocturne l' apostropha.
" Hé, le nouveau! Reviens en un seul morceau! C' est le meilleur conseil que je puisse te donner!"

Le skaven qui conduisait la charrette lui expliqua en chemin les raisons de ce match quelque peu précoce.
" D' abord, on veut te voir-voir à l' œuvre. Ensuite, le prophète gris Sekpïz veut savoir s' il a fait un bon-bon investissement en te choisissant comme sixième champion. Enfin, on vient de recevoir-recevoir un lot d' esclaves dont on a que foutre-foutre, donc tu leur fait manger la poussière de l' arène et on en parle plus. Interdiction de perdre, ta côte-côte est à un pour vingt, et j' ai misé sur toi. Un sacré paquet d' or-or. Alors tu vas prendre ça."
L' homme-rat fourra une petite fiole dans la poche du nain.
" C' est une potion d' agilité. 'Te fait surtout pas prendre-prendre avec. Tu boit ça quand tu entre, au moment où personne te regarde. Et après tu devrais être tranquille-tranquille. "
Le nouveau champion se tu, mais il jura intérieurement de ne jamais prendre la potion. En premier lieu, parce-qu'il avait sa fierté. Et dans un deuxième temps parce-qu'il ne ferait jamais confiance à un skaven.


La carriole s' immobilisa et quatre Vermines de choc vinrent ôter les chaînes du nain et l' installer devant la porte qui donnait sur l' arène. La porte s' ouvrit et Thrank fut pousser de l' autre côté.
Le nain dut plisser les yeux, le contraste de lumière entre le couloir sombre et l' arène éclairée comme en plein jour l' aveuglant à moitié. Lorsqu'il put enfin les garder ouverts, il découvrit avec stupéfaction que l' arène était en fait constituée des ruines d' un Karak depuis longtemps oublié. Les remparts en avait été emménagés en gradins, d' où les skavens admiraient les combats, et la ville servait de terrain aux affrontements. Thrank reconnut une architecture semblable à Karaz a Karak, mais en beaucoup plus restreint. Les escaliers menant aux niveaux inférieurs avaient étés comblés par les skavens et il ne restait presque plus rien des fins bas-reliefs qui ornaient les murs des maisons, mais ni le temps, ni les hommes-rats n' avaient réussis à enlever à cet endroit la majesté qui incombe aux Karak, et le nain se sentit chez lui.
Le nouveau champion se demanda comment les spectateurs les plus éloignés pouvaient voir les combats, et il eut bientôt la réponse: des pierres de vision était disséminées partout dans l' arène et renvoyaient les images qu' elles captaient à de gigantesques panneaux de verre, qui faisaient office d' écrans. C' était sommaire, sans aucun goût et plongé dans la magie jusqu'à la moelle, mais le nain dut avouer que c' était à la fois pratique et très efficace.

Thrank s' élança dans les ruines, s' attendant à tout de la part de ses ennemis. Chaque coins de rue, chaque maisons éventrées sentaient l' embuscade, et le champion se tenait prêt à recevoir les hommes-rats. Même presque nu et sans arme, il savait qu' il ne ferait qu' une bouchée des pauvres esclaves qui avaient étés envoyés à sa rencontre.
Le nain comprit rapidement que la foule des spectateurs pouvait lui être très utile: en étudiant les réactions du public, Thrank compris qu' il se rapprochait de ses ennemis. Lorsqu'il s' en éloignait, la plupart des hommes-rats lui criait de faire demi-tour, certains tendant même le bras dans la direction à suivre.

Enfin, le nouveau champion trouva ses ennemis. Ces derniers ne s' étaient même pas séparés, n' avaient pas tenté de monter d' embuscades et n' avaient pas non plus pensé à surveiller leurs arrières. Profitant du fait que les esclaves se déplacent lentement, préférant attendre l' un des leurs qui était boiteux, Thrank les devança et grimpa sur le toit de l' une des maisons sur leur chemin. Lorsque les skavens passablement terrifiés passèrent près de la bâtisse, le nain se jeta sur eux en hurlant. Sa chute tua trois esclaves, qui lui servirent d' amortisseurs. Désormais au milieu de la vingtaine de skaven, Thrank n' avait plus qu' a se battre et le nain afficha un terrible sourire: c' était ce genre de moments qu' il préférait.
Les esclaves n' offrirent pas de réelle résistance, ces derniers n' étant pas armés et en majorité malade. Cependant, le nain s' appliqua à contenter les homme-rats et multiplia les feintes adroites et les coups spectaculaires, brisant ses ennemis contre les murs des maisons ou utilisant l' un d' eux comme arme. Vainqueur, Thrank grimpa au toit d' une bâtisse et, debout, visible de tous, il leva les poings au ciel et hurla son cri de guerre. C' était un défi, et les skaven le prirent comme tel. La foule scanda son nom, ravis qu' un nouveau venu donne de sa personne pour leur offrir du grand spectacle. Il était désormais un champion, et les matchs suivants seraient à sa hauteur.

J'ai une chtite question, je connais pas trop les nains mais les ruines enfin l'arène est à la lumière du jour ou le karak se situe sous-terre?

Non, non, c' est sous terre! Alors, pourquoi la lumière? Bah 'y a des torches, des torches, des dizaines de millier de torches! Les nains possèdent (dans le cas des ruines, possédaient) de nombreuses manières d' éclairer leur galerie/maisons/villes. L' arène est cependant " éclairée comme en plein jour".

Et là: mais sous terre, c' est que des galeries? Bin justement non: les nains s' attachent à avoir une partie en "hors sol" dans leur Karak. Et lorsque le Karak est sous terre? Pas grave! On creuse, on fait une grande caverne et tadaam! Une ville sous terre.

J' ai le LA nain, hein, j' raconte pas que des conn..... .

Tient, pendant que j' y pense: afin d' égayer les pages un peu mornes de mes récits et d' éviter les gros blocs de texte, vous allez pouvoir voir fleurir de petites illustrations cousues-pattes. Slagash, notre maîîître vénéré et adoré, m' en a donné l' autorisation, cependant, si les dessins sont plus commentés que le texte, je vais me faire mettre les yeux en bocal (littéralement, ce n' est hélas pas une expression...). Donc, afin de respecter mon intégrité physique, veillez à commenter principalement le texte, et dans un second tout petit temps les dessins.
Merci de votre compréhension, j' tiens à mes yeux.

J'applaudis des 2 pattes! Je suis en train de lire tout tes récits (pfiouuuuu! yen a un sacré paquet) et je suis fan ^^. Dans celle là j'aime beaucoup la camaraderie des champions. Ils se donnent des conseils alors que se sont des ennemis mortels en temps normal. Ils ont un côté désabusé que jadore. Continue comme ça.

J' y compte bien . T' est vraiment en train de tout relire? Bah mon vieux... 'Yen a combien? 6? 7? T' as du courage! Mais je l' avais dit: je compte ensevelir la section récit sous une tempête Peyritienne, et après moi l' déluge!

Suite!

Une demi-douzaine de gardes skavens vint le chercher et il fut conduit près de l' ex palais nain. L' escalier qui y menait avait été détruit, et c' était désormais un homme-rat grisâtre qui trônait devant l' entrée de l' édifice en lieu et place d' une famille royale naine. Les sculptures qui garnissaient le palais n' avaient apparemment pas soufferts, leur splendeur reflétant encore la richesse passée du Karak sans nom, et le skaven debout semblait d' autant plus déplacé, gris, vêtu de tuniques en haillons, garnis de breloques ridicules et très certainement malodorant.
Le skaven leva les bras et le silence se fit. Apparemment, c' était un haut dignitaire de la hiérarchie des hommes-rats.

" Champion chose-naine! Tu as vaincu les misérables vermisseaux que nous t' avions envoyés pour te tester-tester. C' est la première victoire d' un futur long-long palmarès, en tout-tout cas je l' espère sinon il me faudra un nouveau concurrent et ils se font rares. Moi, le grand-grand prophète gris Sekzpïz, intèrprête du béni-béni Rat Cornu, employé en cdd et parfois en interim' par le Conseil des Treize mille fois vénéré-vénéré, te donne donc la possibilité d' utiliser cents points-points afin de t' équiper..."
Une vague de protestation s' éleva du public, et Sekzpïz eut l' air surpris.
" Quoi? Plus-plus? Mais c' est son premier match!"
La foule réclama d' avantage de points. Le prophète gris dut céder.
" Bien, bien, disons cent-cinquante points-points, là c' est bon? Et pis de toute façon j' lui en donnerait pas plus-plus, là. Bon, tu dispose donc de cent-cinquante points-points afin de t' équiper presque décemment pour les combats à venir-venir, les Vermines de choc vont te conduire à l' armurerie de l' arène, prend surtout-surtout pas le casque le plus à gauche il est ensorcelé c' est pour quand on veut se débarrasser d' un esclave qui gagne trop, mais je ne t' ai rien-rien dit, on est d' accord."

Thrank fut dirigé à l' armurerie, heureux de pouvoir peut-être trouver une hache, même rognée par la rouille.
L' armurerie était une vaste pièce où s' entassaient les boucliers, les casques, les armures, les armes et les objets récupérés un peu partout dans le vieux monde par les équipes de Sekzpïz. Au centre de la salle, une table de pierre supportait les objets qu' il pourrait choisir avec ses cent-cinquante points. A son grand regret, il n' y avait pas de trace d' une hache. Une armure de fer à cinquante points attira son attention, mais le reste lui semblait dérisoire. Sa sauvegarde dépendait pourtant de son équipement, et il décida de fouiner un peu. Il n' avait jamais aimé les casques, un bouclier serait plus encombrant qu' autre chose s' il ne possédait pas d' arme. Il ne se fiait ni aux pendentifs magiques ni aux bagues à sortilèges. L' absence de rune un tant soit peu utile se faisait sentir sur les objets runiques. En un mot, il ne trouvait pas la moindre utilité à la plupart des objets déposés sur la table, lorsqu'un éclat vif perçât de sous l' un des plus gros amas de niaiseries enchantées dont la table était surchargée. En tant que grand amateur de métaux précieux et brillant, donc en tant que nain, il se devait d' en vérifier la provenance.
Thrank avait l' impression de creuser dans la montagne de breloques, retirant les colifichets inutiles par poignées entières dans sa recherche de l' éclat. Enfin, ses mains sentirent un objets plus lourd, plus long et surtout plus dur que les joyaux qu' il déblayait jusqu'alors. Il tâta le métal, et perçu des reliefs courbes, fins comme des cheveux, travaillés avec tout le soin et tout l' amour dont seul étaient capable un nain. Le champion sortit l' objet de sous les immondices qui le recouvrait et découvrit un marteau de guerre nain d' une facture parfaite. Il était gravé de deux runes, et assez de gemmes y étaient enchâssées pour qu' il devienne le nain le plus riche de son Karak natal. Le marteau était cependant fait d' un acier simple, ternis par le manque d' entretient, et il semblait être une arme basique. Les joyaux eux-mêmes semblaient avoir perdus leur éclat d' avoir vieillit entre les mains des skavens. Le nain se tourna vers l' armurier skaven.
"Combien de point, le marteau?"
L' homme-rat haussa les épaules.
" J' sais pas-pas, moi... 'Y t' intéresse?"
Le nain préféra ne pas dévoiler sa convoitise, sachant par expérience que le prix grimperait s' il faisait mine d' y porter un quelconque intérêt. Il reposa les marteau sur la pile d' objet, feignant l' indifférence totale.
" Pas du tout. Mais puisque c' est vraisemblablement nain, j' aimerais savoir."
L' armurier haussa de nouveau les épaules.
" Si un nain dit qu' c' est nul-nul alors que c' est du boulot d' nain ,c' est qu' ça doit pas valoir grand-chose. Barf, disons cent points-points et il est à toi."
Thrank fit la moue, mais en son fort intérieur, il bouillait de joie. Son armure n' était pas bien belle, mais au moins le protègerait-elle un temps, et le marteau était l' un des objets les plus précieux qui lui eut été donner de contempler.
" Va pour le marteau et l' armure. Ça doit faire cent-cinquante points tout juste."
Le skaven fronça les sourcils, habitué à se faire truander. Un calcul mental laborieux lui appris que le nain était de toute bonne foi, et il ne vit pas d' intérêt à augmenter le prix.
" Ils sont à toi-toi."


" Je le jure!"
Le Nocturne pleurait de rire, et les deux gobelins l' accompagnaient en cœur.
" Attends, il n' a rien remarqué? Et il te l' a vendu cent points? C' est pas possible!"
" Puisque je te le jure! Il n' a rien vu! Il devait avoir ça depuis des mille et des cents, je te dit pas. J' était pas mal surpris, quand même! Je n' ai pas fait l' idiot non plus, je l' ai roulé en lui arguant qu' il ne valait rien. Et puis ce n' est tout de même pas ma faute s' il ne connait pas son métier!"
Son codétenu avait du mal à s' arrêter.
" Répète la description du marteau, s' il te plait!"
Thrank leva les yeux au ciel. C' était la dixième fois qu' il se répétait.
" Il est en acier, mais avec des finitions d' orfèvre, il est bardé de gemmes, saphir et améthyste principalement, toutes plus gosses qu' un œuf de poule, et deux runes y sont gravées, une de force et une seconde que je n' ai jamais vue, surement très ancienne et dont la fabrication a été perdue. Bref, un chef-d' œuvre."

Ayé, j'ai tout lu en une après-midi ^^. D'abord je donne mon avis sur ce texte: c'est con un garde skaven . Sinon j'aime bien le ptit côté counter-strike: tu fais des morts, t'a de meilleures armes. Et pour le reste de tes textes: tu as un vrai talent d'écrivain (je me sens tout petit à côté , d'ailleurs si tu avais l'extrème obligeance de regarder mes textes dans le sujet la campagne d'août 2010 )

@ Karnad: qui a dit que les gardes skavens étaient intelligents?? Ils sont calculateurs, vils, vicieux, mauvais, égoïstes, et en plus ils puent, mais il n' y a pas d' "intelligence" où que ce soit. Il y a bien de la ruse que l' on pourrait qualifier d' "animale", mais cela ne permet en aucun cas de savoir reconnaître une belle bague d' un bout de ferraille. Ils savent compter, mais c' est à peu près tout.
Un talent d' écrivain? Personne n' en a. Tu confonds avec "une imagination débordante/débordée" (au choix). Il suffit d' écrire, et au bout d' un moment, on attrape une maladie qui s' appelle l' "automatisme", c' est à dire que tu prend l' habitude de mettre des tournures de phrases qui plaisent. 'Y a bien des blaireaux qui écrivent des livres et qui les vendent. Ils n' ont aucune imagination (ce qui est pourtant nécessaire un minimum pour écrire) mais ils ont "un style qui plait". Si tu veut je te donne mon avis la-dessus mais en mp parce-que là je suis en HS total et je vais me faire tirer les oreilles.

J' ai déjà jeté un œil à tes textes, mais j' attendais que tu en mettes plus pour commenter. Cependant, puisque tu insistes...


La suite bientôt, le dessin... je sais pas du toouuut!!

EDIT du Corrupteur: La suite!


Sekzpïz comptait la recette du jour, répartissant exactement deux milles pièces d' or et treize morceaux de malepierre par coffre. Il en avait déjà remplis sept. Le prophète se tourna vers son esclave manchot et unijambiste.
" J' avais oublié à quel point-point les abrutis qui me sont subordonnés, c' est à dire les trois quart de la population du Cloaque, aiment les combats incluant des choses-naines. Pourquoi les nains? Il sont partout-partout, ils n' ont rien d' "exotique", rien de spécial-spécial... Pourquoi, quand je fait se décarcasser mes équipes-équipes en Lustrie pour me rapporter une chose- lézard, ma recette est-t' elle nettement inférieure? On en voit pas tout-tout le temps, quand même!"
Le skaven gris contempla ses sept coffres remplis de richesses et secoua la tête.
" Je crois que je ne comprendrais jamais-jamais la plèbe. Mais bon. Aller, J' ai besoin d' autres coffres. Au moins-moins trois. Maintenant."
L' esclave partit, sautillant le plus vite possible.


"Debout là- d' dans! Il est six heures du matin-matin, l' soleil est sortit mais vous n' pouvez pas le voir-voir! On a besoin des deux gob's! Presto!"
Thrank se réveilla en sursaut. Sa première nuit en prison ne s' était pas mal passée, mais la voix claironnante de Pkîk dès le matin était une expérience douloureuse. Le nain s' assit et vit les deux gobelins embarquer dans la carriole du Garde-champion. Un grognement lui apprit que le Nocturne sortait lui aussi de son sommeil.
"Qu' ess' y s' passe?"
" Les deux gobelins se sont fait embarqués."
"Par qui?"
"Pkîk."
Thrank se leva et s' approcha de la grille, impatient que l' on serve le repas. Zee bâilla longuement et leva un regard noir sur le nain.
" Et alors? Ils partent, 'y reviennent. Point-point. C' était vraiment pas la peine-peine de se réveiller."
La guerrière skaven se leva à son tour et aperçu l' elfe qui dormait encore. Elle la regarda, exaspérée.
" Une vraie machine a dormir-dormir! Hé, tout le monde est réveillé, alors debout-debout-debout! Une nouvelle journée commence, fait toi toute-toute belle pour aller au charbon!"

Le nocturne soupira.
" En quoi le fait que nous soyons réveillés est t' il un prétexte pour que ta codétenue ait l' obligation d' en faire autant?"
La femelle skaven allait répondre, mais elle se ravisa.
" Oui, tais-toi, c' est mieux. On sait tous que tu veut juste faire ch..."
"Le petit-petit déjeuner."
Une Vermine de choc déposa les plateaux de bois derrière la grille et les fit glisser dans la geôle.

Thrank s' approcha du repas et constata non sans déplaisir que l' ordinaire était plutôt maigre.
"Envoie-moi ma part, s' il te plait, j' ai du mal à l' atteindre, tout attaché..."
Le nain prit le plateau destiné au Nocturne et le lui apporta.
" C' est ça tout les jours?"
Son codétenu fit un signe affirmatif de la tête et commença à fourrer la nourriture dans sa bouche.
" Et il y a quoi, dedans?"
Le Nocturne haussa les épaules et avala.
" A mon avis, tu te portera beaucoup mieux si j' élude la question. Même moi, je ne sais pas vraiment, mais le peu d' information sur la préparation du repas que j' ai réussi a glaner auprès de nos gardiens de cellule comportait tellement d' ingrédient ordinairement immangeable que je n' ai pas voulu en entendre plus. En tout cas, c' est très nutritif."

Thrank attrapa la cuillère en bois fournie avec le plateau, pris une grosse cuillerée de la tambouille infâme, porta le tout à sa bouche et eut une grimace de dégoût. La skaven se mit à rire, la bouche pleine de nourriture, ce qui eu pour effet de donner la nausée au nain. Le Nocturne s' affola.
" Aah!! Mince, désolé! Il ne faut surtout pas que la nourriture touche la langue!"
Thrank prit sur lui-même et avala.
" Quelle horreur! Comment pouvez-vous..."
Son codétenu eut un sourire d' excuse.
" On rien du tout, justement. La technique pour manger ici consiste à avaler très vite, de manière à ce que les papilles gustatives ne soient presque pas en contact avec la boue que l' on nous sert. J' aurais du te le dire hier."
"Pourtant, hier soir, c' était mangeable, non?"
" C' est le cadeau de bienvenue. Pour fidéliser le nouveau client, tu vois?"
Le nain pointa Zee du doigt. Celle-ci mangeait calmement et ne présentait pas le moindre signe de révulsion envers la nourriture.
" Mais comment elle fait, elle?"
Zee eut un sourire en coin.
" La force-force de l' habitude. Tout le Cloaque en bouffe, seuls les plus riches y échappent. Et avant l' arène-arène, je n' ai pas toujours été riche-riche. "

Thrank cracha par terre dans l' espoir de faire disparaître le mauvais goût de sa bouche.
" Il est normal que les skavens soient fragiles, s' ils n' ont que ça comme nourriture..."
Le Nocturne approuva.
" Tu m' étonnes, tient. Bon, j' avais vraisemblablement oublier la partie " survivre à la bouffe de la prison" dans mon explication. Écoutes, donc. Si tu veut de la nourriture à peu près mangeable, il n' y a pas trente-six solutions..."
" S' il y en a une, je suis preneur!"
" ... Il suffit de manger tes adversaires vaincus."
Le nain, qui s' apprêtait à avaler une nouvelle cuillère de sa mixture, s' étrangla à moitié, avalant l' ustensile avec la purée. Il fut sauver par le fait que ses papilles gustatives, une seconde fois en contact avec le mélange douteux, ordonnèrent à son cerveau de se débarrasser du tout, et Thrank ne put s' empêcher de vomir.

" Pardon?"
Le Nocturne laissa le temps au nain d' accuser le choc avant de lui donner une explication.
" Tu manges un morceau de ton ennemi, il n' y a que comme ça. Au moins tu sais plus ou moins ce qu' il y a dedans, non? De la viande, que ce soit de chevreuil, de licorne ou d' ork, ça reste de la viande!"
Thrank grimaça et avala le quart de son plateau-repas en une seule fois.
" Je préfère encore la tambouille."
Le Nocturne pouffa.
" A ta guise."


EDIT: Le nain méditait sur la meilleur façon de fuir sa situation lorsque la carriole de Pkîk revint. Celle-ci s' immobilisa devant la deuxième cellule, et le Garde-champion en descendit.
" Hé, l' Nocturne. 'Va y avoir quelqu'un d' autre dans la première-première cellule."
" Un autre gobelin? Déjà qu' a deux ils n' étaient pas tenables, qu' est-ce que ça va être..."
Le skaven secoua la tête.
"Non-non. Pas un gob'. Et puis 'y s'ra tout seul."
Pkîk désigna sa charrette, vide.
"Gronz et Bogh ont étés battus-battus."

En temps normal, Thrank se serait réjoui de la mort de deux gobelins, mais il se surprit à regretter leur disparition. Il n' était là que depuis vingt-quatre heures mais il s' était plus ou moins attaché aux deux gob's de la première cellule, notamment parce-qu' ils arrivaient à maintenir une ambiance plus ou moins décontractée en riant pour un oui ou pour un non.
" Le prochain dans la première cellule-cellule se s'ra un haut-elfe, Sekzpïz m' a dit."

La femme elfe, jusque là tapie dans son coin, s' approcha de la grille.
"L' prophète pense qu' il arrivera dans deux ou trois jours-jours. Accueil chaleureux de mise-mise, y compris de ta part, Thrank. J' connait les rivalités choses-elfes et choses-naines, mais j' veut pas d' disputes."
Le nain se renfrogna.
" Je saurais me tenir, s' il a le sens de la politesse et de la courtoisie. Mais ne comptez pas sur moi pour l' accueillir à bras ouverts non-plus."
Le Nocturne soupira.
" C' est pas gagné, alors. Depuis quand les elfes ont- t' ils un quelconque sens de la politesse envers les autres races? Mais nous verrons bien, pour le moment nous avons la chance de n' avoir que des personnes ouvertes d' esprit et capables de cohabiter plutôt pacifiquement dans cette prison."
Zee eut un geste de dédain.
" On est bien-bien obligés de cohabiter, on s' fera tuer si on touche à un autre-autre champion. C' est pas de l' ouverture d' esprit, ça tient plutôt-plutôt à la compréhension de l' ordre des priorités-priorités. Étape numéro un: la survie."
Thrank se tourna vers la skaven, moqueur.
" Merci, guerrière, c' est une très bonne idée de nous rappeler qu' on devrait tous être en train de se taper dessus. Si tu veut on sort et on se bat, j' ai justement un trou dans mon emplois du temps."
La femelle skaven s' éloigna de la grille et s' assit dans un coin, visiblement vexée.

Pkîk se massa les tempes.
" C' est bon? 'Y a un cessez-l' feu? J' peut parler-parler sans m' faire couper?"
Il n' y eut pas de réponse.
" J' prend ça pour un oui. J' vais avoir besoin-besoin d' Thrank et d' l' elfe qui ne veut toujours pas dire-dire son nom dans les..."
Le Garde-champion retira un objet sphérique de sa poche et l' examina minutieusement, puis le remit à sa place.
"... quinze secondes qui arrivent, alors tout l' monde-monde debout, on met ses chaînes et on y va."
Des Vermines de choc vinrent passer leurs chaînes aux deux champions et les installèrent dans la carriole de Pkîk. L' opération terminée, le skaven embarqua lui-aussi et la charrette partit.


Le prophète gris était visiblement très content de lui.
" A peine on annonce un combat-combat avec un nain et paf l' arène se remplit! J' ai bien fait de faire l' annonce ce matin-matin, beaucoup de monde s' est déplacé et tous les matchs m' ont rapporté gros-gros, niark niark niark..."
Sekzpïz dégrafa deux bourses pleines d' or de sa ceinture et en versa le contenue dans un coffre.
" Et cette idée de places-places réservées! Je suis un génie!"
L' esclave approuva.
" Vous êtes un génie, ô plus grand-grand des prophètes."
Le skaven gris fit la moue.
" C' est mieux quand c' est moi-moi qui le dit. L' autosatisfaction donne un meilleur goût aux compliments. Bon, passons-passons. Où en est le convoi de l' elfe?"
Le misérable esclave sortit un rouleau de parchemin de sa tunique et le déplia.
" Apparemment aucun-aucun problème pour l' acheminement, le convois progresse dans le Cloaque à un rythme normal-normal, d' après le messager."
Skekzpïz s' assit, nerveux.
" J' espère qu' il intéressera plus les foules-foules que ces deux incapables de gobelins! J' ai eu un mal fou à les attraper et ils m' ont moins-moins rapportés a eux deux que le vampire à lui tout seul. Heureusement qu' ils ont donnés un beau spectacle ce matin-matin... A vrai dire, je pensait m' en débarrasser plus facilement-facilement que cela, ils ont tout de même tenu tête à l' abomination pendant près d' un quart-quart d' heure."
L' esclave secoua la tête et claudiqua vers son maître.
" Vous dites tellement vrai-vrai, votre grandeur, personne ne s' y attendait!"

EDIT: " Il y en aura combien?"
"Quatre! Assez pour deux-deux, et un nombre pair c' est simple-simple à partager!"


La charrette arriva enfin à l' arène.
Les deux champion furent descendus et équipés. Thrank fut content de retrouver son marteau, et il était très impatient de l' essayer. Il détourna les yeux de son arme pour analyser l' équipement choisis par sa coéquipière, et il ne fut pas surpris de découvrir que son arme principale était un arc. Elle portait une armure légère ainsi qu' une tiare, toutes deux de fabrication elfique. Le nain soupira: ce serait à lui de retenir les ogres, pendant qu’ elle chercherait un abris sûr d’ où les attaquer sans risque de représailles. La porte renforcée s’ ouvrit et les deux champion entrèrent dans l’ arène.

Thrank se tourna vers la championne elfe.
« Le plus simple serait que vous montiez sur les toits des maisons et que vous progressiez par cette voie. Comme ça, vous pourriez m’ indiquer la direction des ogres si vous les voyez, et vous pourrez trouver de bon angles de tir sans avoir à vous abriter derrière moi... »
L’ elfe opina de la tête, et le nain lui exposa son plan.
« Bien. Nous prendrons l’ artère principale. Je ne connais pas ce Karak par cœur, mais si il est normalement constitué, c’ est là que nous pourrons progresser le plus rapidement, vous sur les toits et moi les pieds fermement ancrés sur terre. Des questions ? »
«Oui. Pourquoi me vouvoies-tu? »
« Parce que je vouvoie toutes les personnes dont je ne
connais pas le nom. Trèves de bavardage, notre public nous réclame... »

La coéquipière de Thrank grimpa sur l’ une des maisons encore debout en s’ aidant des bas-reliefs et des lézardes des murs. Le nain l’ attendit qu’ elle prenne place sur le toit, et ils partirent dés que ce fut chose faite.


Le nain leva une nouvelle fois la tête vers la femme elfe,
et celle ci haussa les épaules. Thrank commençait à s’ impatienter, tout comme le public: les skavens n’ arrêtaient pas d’ hurler leur mécontentement face à l’ absence d’ action, et le nain était tout à fait d’ accord avec eux.
Pourtant, normalement, un ogre, ça se repère facilement! Alors quatre ogres ensembles...
Le nain commençait à douter des facultés visuelles de sa coéquipière lorsque le mur de la maison sur sa gauche s’ effondra. Les ogres, ayant défoncé la cloison qui les séparaient des champions, chargeaient désormais droit vers Thrank. Le nain, au comble de l’ exaspération de s’ être fait berner par des ogres, empoigna son marteau et frappa de toutes ses forces l’ adversaire le plus proche. Les deux runes de l’ arme du nain se mirent a briller, et le marteau percuta les jambes de l’ ogre avec la force et la vitesse d’ un météore. Dans un craquement sinistre, les genoux plièrent dans le mauvais sens, les tibias formant un angle incongrus avec le reste du corps, et le monstre s’ écroula sous son propre poids. Thrank examina son arme avec émerveillement : l’ accélération prodigieuse ne pouvait provenir que de la rune qu’ il ne connaissait pas.

Thrank se remit en garde, ses yeux noirs de fureur fixés sur ses ennemis, et les ogres reculèrent, peu envieux du sort de leur camarade. Cependant, leur stupidité et leur envie de chaire fraîche prit le dessus sur leur instinct de préservation, et ils chargèrent de nouveau. Dans un hurlement bestial, les ogres se jetèrent sur le nain et Thrank dut reculer sous la force des coups, mais le manque de coordination de ses adversaires lui permit de tous les parer et d’ en ressortir indemne. Les énormes cimeterres des ogres percutaient le marteau d’ acier sans parvenir a toucher son porteur, et le nain eut l’ occasion de riposter lorsque l’ un des ogres, manquant sa cible, fut emporté par sa vitesse et le poids de son arme. La grosse tête nue et presque imberbe explosa dans une gerbe de sang quand le marteau la percuta de plein fouet, et le corps désormais sans tête de l’ ogre , stoppé dans son élan, s’ écrasa aux pieds de Thrank. L’ armure et la barbe du nain étaient désormais recouverts du liquide rouge et gluant, et les deux derniers ogres reculèrent une nouvelle fois.

Un sifflement aigu accompagna la volée de flèches décochée par l’ elfe, qui se décidait enfin à accomplir son travail. Les traits mortels vinrent s’ enfoncer dans les orbites de l’ ogre le plus près de Thrank, et leurs pointes ressortirent de l’ autre côté de la boite crânienne. Le monstre imbécile palpa faiblement les flèches encastrées dans son crâne et s’ effondra. Le dernier ogre préféra fuir, mais l’ elfe coupa court au match. La flèche vint se lover dans la nuque du paquet de muscle et ressortie en entier, emportant avec elle un bout de cervicale. L’ elfe sauta de son toit et atterrit avec légèreté près de son coéquipier.
« C’ était presque trop facile. »

Les champions victorieux furent amenés devant l’ ancien palais nain, où le prophète gris Sekzpïz les attendait.
« Une fois de plus-plus, vous ressortez vivant-vivant d’ un affrontement, encore heureux parce que j’ avais parié sur vous. Vous êtes désormais habitués tous-tous deux à la marche à suivre, ainsi vais-je annoncer vos points-points et repartir manger, j’ ai pas encore fini-fini. Il me semble que deux-cent points chacun est plus-plus que suffisant, vu que le combat était plutôt simple-simple. Les prochains seront plus-plus durs, et tout et tout, mais excusez-moi, mon esclave est en train de refroidir, alors j’ y vais-vais. »
Thrank eut un sourire goguenard.
« Voila quelqu’un qui a le sens des priorités... »

Super super mais 4 ogres quoi c'pas assez pour notre "ami" de petite taille! Il lui faut du lourd . Vivement la suite !

C' est un peu un second test, c' est un p'tit nouveau pour le moment, mais la suite, promis ce sera du très lourd.

Mesdames et messieurs les rats!

Je suis de retour!
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis le chef anonyme de ce forum (Aïe! Nan, Slagash! Pardon, pas le laboratooooooir!!!!).

Hum hum. Bref, je suis le rat aux nombreux messages et aux 3 textes! Je suis l'empoisonneur d'elfes et de gobelins! Je suis l'inventeur du clan Skymors! Je suis! Je suis... bah... polo73.

Peyrit, revenons au récit: très bien quoi, ça devient monotone ce magnifique talent. Faudrait nous pondre un texte nul pour qu'on puisse te haïr pour une bonne raison.

Je reviens dans 1 semaine...

Ps: peyrit, on a deux petites victimes dans cette section

Pas touche à Karnad! J' ai pas encore lu le texte de yoyo88, mais Karnad il est vraiment pas mauvais. Il est "classique" (donc pas aussi cinglé que toi, polo^^) mais il écrit bien!
Content de t' revoir... même si c' est apparemment pour une courte durée. Tu m' avais presque manqué, tiens!
Un texte naze? J' vais devoir me forcer...

Damned!! Le lien du dessin fonctionne pas!!!!!!
Je vous recontacterais si j' arrive à le faire passer...


EDIT du Corrupteur: Pas de dessin pour l' instant, donc... Chuis désolé .

Mais bon, du texte, alors! Pour me faire pardonner .



"Alors?"
"Bof..."
" Et avec un peu plus de détails ?"
Le Garde-champion ôta les chaînes du nain et Thrank eut de nouveau les mains libres.
" Quatre ogres. Pas grand chose, en sommes. Rien de bien exaltant."
Le nain s' assit en face de son codétenu.
" J' ai l' impression qu' ils n' ont pas encore compris ce que je vaut."
Le Nocturne se mit à réfléchir.
" En effet... Quatre ogres, à deux... dont une championne qui a déjà fait ses preuves contre de bien meilleures créatures... Je me demande ce qu' ils préparent."
Le nain s' allongea sur le dos, décontracté. Le Nocturne semblait au contraire nerveux, et Thrank eut un sourire.
" La prison t' as détraqué! Que veut tu que les skavens préparent? Ils ont simplement mal dosé le combat, ils se sont trompé quelque part, ou alors ils voulaient se débarrasser de ces quatre là, qu' en sais-je?"
" Tu prend cela trop a la légère. Un skaven ne fait jamais quelque chose pour rien. Et un prophète gris encore moins. Sekzpïz nous concocte quelque chose et je sens que ça ne va pas nous plaire."
Le nain secoua la tête.
" Tu es complètement paranoïaque. Depuis quand les skavens sont-ils intelligents?"
Zee lui jeta une pleine poignée de poussière dans la figure. Thrank toussa et s' assit de nouveau sur son postérieur, en proie à une crise d' éternuement épouvantable. Son codétenu semblait cependant ne pas ne pas avoir assisté à la scène et méditait.
" Le skaven moyen est rusé, et cela suffit à le rendre dangereux. Mais leurs supérieurs hiérarchiques, et notamment les prophètes, sont diablement intelligents. Il ne faut jamais sous estimer les seigneurs skavens."
Le Nocturne secoua la tête tandis que le nain et la guerrière skaven se battaient en se lançant des boules de terre.


Sekzpïz jubilait.
" Un autre coffre-coffre! Encore un autre!"
Les esclaves faisaient des allées et venues entre le bureaux du prophète gris et sa salle de trésors, entassant les coffres pleins d' or les uns sur les autres. Le Maître-mutateur eut un coup œil alléché aux montagnes d' or que constituait la recette du jour, mais le prophète gris lui jeta un regard si noir que le skaven du clan Moulder préféra détacher les yeux du spectacle de la richesse insolente de son hôte.
" Il va de soit-soit que nous attendons un certain-certain pourcentage."
Le prophète fit un geste de désintérêt et désigna la pile de richesses.
" C' est la recette de la mi-journée. Un pourcentage? Dites votre prix-prix, il ne sera pas le mien-mien. Vous aurez huit pour-cents de la recette de chaque-chaque combats incluant vos créatures. Ce sera suffisant-suffisant."
L' envoyé du clan Moulder secoua la tête avec force.
" Non-non, ça ne peut pas aller. Nos créatures ne se ressemblent pas et n' ont pas la même efficacité-efficacité. Il faut un pourcentage indexé sur la valeur de nos créatures..."
Sekzpïz eut un rire dédaigneux.
" Et bien, disons que vous serez payés en fonction-fonction du temps que passeront vos créatures dans l' arène-arène. Mais vous n' aurez jamais plus-plus de huit pour-cents, est-ce clair?"
Le Maître-mutateur baissa la tête.
" Limpide, ô plus puissant-puissant des seigneurs."

Ce texte est vraiment super; je crois bien que c'est ton meilleur.

Pour le dessin on compte dessus pour demain .

Peyrit arrete d'ecrire je peux plus suivre! Tu veux que que je me sucide hein?!
Non? Tu es sur??? Qu'on se sert la main? Avec ton gantelet energetique? Pas dangereux? Bon, ok... bzzzzz.

Moi perso j'ai pas d'inspiration, donc je fais une pause...

Arrêter d' écrire? Ok, tu me dit comment on fait, et j' essaye. Mais chuis pas sûr d' y arriver. Mais puisque tu part de nouveau, j' vais ralentir le rythme. Un peu.

Mon meilleur texte? C' est possible... En tout cas, c' est le seul dans lequel on n' est pas constamment dans la peau d' un skaven, peut-être que ça y fait... Ou alors c' est parce-que j' ai décider de mettre la musique a fond quand j' écris. Ou c' est tout simplement parce-que j' ai troqué Marilyn Manson pour Steve Lukasther.

A voir...
Ou peut-être que je m' améliore, tout simplement^^...
Le dessin... disons... dans un semaine?

Passe à metallica sérieux sinn ton texte est bien mais une plus ample desciption des personnages serait un chtitpeu mieux à mon gout. Par exemple tu ne décris pas trop les elfes, les orgres pareil(enfin c'est un exemple parce vu dans l'état ou ils sont la :') ). Enfin c'est mon point de vue...

Désolé, une ample description des persos, c' est pas dans mes cordes, je préfère que chacun puisse se faire une image qui lui convient. Pourquoi imposerais-je une description alors que ce n' est que mon point de vue ultra-personnel (et donc souvent minoritaire)?? On peut voir Zee par exemple taillée comme Amélie Mauresmo, ou svelte et légère comme un elfe. Utilise ton imagination!
Si tu n' arrive pas a te figurer les personnages sans avoir des descriptions type Balzac, j' ai peur que tu ne fasse preuve d' un sacré manque d' imagination, mais j' espère que ce n' est pas le cas ^^.
Ce n' est ni un reproche, ni une insulte, c' est comme ça: tu joue à Warhammer? Bien. Comment te figures-tu cet univers? Si ce n' est que par les descriptions données par les LA et le GBR, tu manque d'imagination. Warhammer, c' est vaste comme l' esprit humain, et la seule limite à notre bon jeu de figurine, c' est celle que tu lui donne.
Je suis peut-être un peu vindicatif, mais mon point de vue est celui-ci. C' est pas contre toi .

Et Steve Lucasther déboule deux fois plus vite et plus fort que métallica. Ça a le mérite d' être en plus très construit, tout le temps en place et 'hachement Rock'nRoll. Tu m' fera pas changer pour quelque chose que j' ai abandonné!

Je ne manques pas d'imagination mais dans j'aimes bien avoir la descri^tion de l'auteur. On peut avoir une très forte description mais le lecteur peut toujours se faire une description à lui après ce n'est pas une critique qui vise à te blesser mais juste un point de vue. Enfin bref. Ton texte est bien. Après Faut toujours essayer de trouver ce qui pourrait être améliorer pour s'améliorer soit même. Continue mec!!!

J' y compte bien .
Mais c' est l' expérience qui parle. T' as lu le seigneur des anneaux avant de voir le film? Si tu l'as fait, et que t' as vu le film juste après, tu comprendra facilement pourquoi je déteste donner ma description personnelle d' un personnage. On a du mal a s' en détacher^^. De plus, le fait que je mette des dessins (lorsque j' y arriverais ) est là pour compenser, et le(s) lecteur(s) pourra/ pourrons se dire:" 't ain j' le voyais pas comme ça, moi..." Ou:" ah, bah, voila! C' est exactement ça!", puisqu'il se sera fait une idée non guidée du perso. Chuis pas très clair, mais j' me comprend, c' est l' essentiel...

Bravo pour ce texte qui est vraiment bien mais je suis d'accord avec varhlein, tu n'est pas obliger de décrire le personnage a fond mais quelque trait, une allure... ça donne un peu plus de profondeur au personnage, on les imagine mieux et ça donne aussi du caractère. La description physique, psychique et les actes forment l'ensemble du personnage, ce n'est que mon avis pour perfectionner le texte après chacun ses gouts.
Bien que le dessin donne le physique l'écrire est aussi bien.

Normalement, la vision "habituelle" que l' on peut avoir d' une race devrait suffire, non? Je veut dire: un nain c' est petit, avec des sourcils broussailleux, le nez rouge d' avoir trop picolé hier soir et une arme deux fois plus grosse que lui. Je part de là, après, donner quelques trait, se serait répéter ce que l' on sait déjà (Ha? Un nain c' est petit et ça a un regard noir??) et donner plus de précision serait décrire les rides, l' écartement des yeux... C' est un peu extrême, bien sûr, mais c' est ce que je pense. Après, je vais essayer de donner un peu plus de détails puisque c' est ce qui manque apparemment, mais chuis pas très convaincu^^.
Et merci pour votre soutient, ça fait toujours plaisir de savoir qu' on est lu .

Citation :

(Ha? Un nain c' est petit et ça a un regard noir??)

On peut dire qu'il est plus petit que les autres, plus grand, avoir un front très large ( enfin plus large que les autre nain), les yeux bleu ( ça existe?) ainsi de suite.
Enfin si c'est le nain le plus basique de toute la cloaque il y a pas besoin de description

Citation :

Et merci pour votre soutient, ça fait toujours plaisir de savoir qu' on est lu .

De rien, il faut quand même remercier l'écrivain quand il a fait un bon texte sinon où vas ton?

D'accord avec toi, Aurelorc, notre ami le nain n'est pas le nain qu'on a l'habitude de trouvé bourré dans une taverne. Mais ton texte Peyrit est vraiment de qualité. Si les dessins sont aussi bien que le texte que demander de plus? ^^

Je sais plutôt bien écrire ( toutes proportions gardées, hein...), mais chuis pas superman^^. J' dessine pas trop mal, mais c' est pas du goût de tout le monde... J' espère que ce sera du votre ... lorsque j' arriverais a l' envoyer ...

Tu est trop fort.

C'est la première de t'es histoires que je vois et vraiment super.


J'attend la suite avec impatience.

je mais un message car je vois que sa bouge pas... peyrit si tu arrete d'ecrire je te tue!!!! je veeeeeeuuuuuuuux la suuuuuuuiiiiiitttttteee!!!!!

Je suis bien désolé de pas pouvoir répondre a tes attentes, crois moi... C' est simplement que j' ai envie de d' abord envoyer des dessins et ensuite de recommencer à écrire. Ça va venir, soit patient... Ou tue moi.J' compte pas abandonner, hein, quand je commence un truc, j' le finit, mais ça risque de rester en "stand-by" un moment.

Enfin quelqu'un de nouveau en section récit... C' est un jour faste !

ah ok pas de problème mais dépeche toi

Après des semaines d' absence, devinez qui est de retour?

Le seul, l' unique, le magnifique moi!
...
*mouche qui bzzzz*
Hum.


Et enfin (Rhâââââaaaa, enfiinn !!)
Le lien tant attendus du dessin pourrave mais qui me tient a cœur, juste histoire de pas passer pour un rigolo qui respecte pas ses promesses:

https://2img.net/r/ihimizer/img299/3362/p1000402a.jpg
Pas de jet de tomates svp!!!
Arg!
Splach!!

Je recommencerais le récit sous peu... Genre dimanche ^^...

Splach!!!
Ca suff... Splach!!!
Beurk...

Vive peyrit clap-clap-clap
bzzzzzzzzz...........
dites y a beaucoup de mouche par ici, non?
sinon je dis vivement dimanche et je me fous de le g****** d'un skaven rouge avec des reste de tomates qui senfuie de honte sous une pluie de tomate ....... le pauvre on devrais pas .......... au et puis zut, mange moi cette tomate!!!!

Oh p*tain l'en****(*) ! C'est magnifique ! Le seul truc qui me plait pas c'est le museau du rat(?), on dirait celui d'un chien femelle (ça évite les allusions perverses que certain membres, qu'ils soit adeptes de slannesh ou pas, pourrait faire) et j'aime pas (pas le dessin du museau, qui est réussi, mais l'effet "chien"du truc, enfin bref voilà, c'est tendu a expliquer)!

Et le texte alors ... dimanche ... mais c'est trop long tout ça .

Touneek, qui adore le dessin, et qui en veut d'autres!

Le prochain, ce sera un nain ^^...
Ou pas ...

Il va falloir que je me décide à faire un dessin d' une femelle skaven "élégante"... J' te dit pas l' problème de la pose, trop sexy c' est pas une skaven, pas assez c' est Amélie Mauresmo...

Et en sous-vêtements, vous en penseriez quoi??

J' aime pas le museau non plus ^^'... Mais c' est le problème du crayon, quand tu le photocopie/scanne, les gommages apparaissent monstrueusement... J' l'ai refait douze fois c' te museau à la c.. ... Heureusement que le vrai dessin est plus beau ^^

Et le texte, demain pas possible je suis pas là de 6h du mat' à minuit... Donc dimanche si j' ai du bol ^^...

Peyrit, qui n' en revient pas d' avoir un avis positif et un vote rouge...

Si c'est pas un monstres ta femelle pourquoi pas . Et j'éspère que demain tu pourras; et sinon un jour de plus ou de moins, au point ou on en et, on est pas à ça prés!

Sinon j'ai rectifié le tir, mais dans mon post precèdant, je voulais dire que j'aimais tout, SAUF le visage (qui encore une fois est trés bien, mais auquel je n'adhère pas).

pas mal le dessin c'est du crayon a papier ? tu n'essayes pas de le colorer avec l'ordi ?