[R] Live 'n let die ( Vivre et laisser mourir)

Oh et puis tu sais quoi, j'aime bien lire lentement, je garde le plaisir plus longtemps comme ça, tu devrais essayer (j'ai pas trop de conseille à te donner, si ce n'est de te retrouver pomé et de ne pas retrouver ta ligne(phénomène fréquent chez moi )).
Et puis si t'as pas trop de temps te presse pas, je préfère attendre et que tu nous ponde une super fin (mais qui a dit que c'était la fin??).
As tu un dessin en cours?? Je les trouve pas mal.
Genre tu pourrais dessiner le dragon.(je plaisante, hein !?! )

Le dragon, hein?
Ok.
Donne moi deux semaines XD

Un dessin, bah il y a mon avatar, et puis sinon, bah j' ai pas trop dessiné ces trois dernière semaines...

Oui, heu, "fin" c' est pas forcement le meilleur adjectif qualificatif qu' on puisse trouver...
Et ne t' inquiètes pas, niveau surmenage je suis mithridatisé ^^ ...
Il fut un temps ou j' étais un grand stressé. Et puis, avec le temps...
Chuis devenu plus leeeeennnnt . . .

Bas je suis sur que si mon pistolet à malepierre venait te chatouiller le museau tu écrirai plus vite.
Et ce n'est pas fin mais faim.

Quoi tu va faire le dragon ?!?
Je te laisse volontier deux semaines*grand sourire aux lèvres*.
Et puis si tu arrives à être leeeennnt c'est pas mal.
*en train de taper "mithridatisé défénition" sur google*
Bon il est tard.
Bonne nuit Peyrit et tous les gens encore réveillers.

mithridatisé: de Mithridate, roi grec (je crois), qui avait tellement les chocottes de se faire un jour empoisonner qu' il avalait tous les jours une petite dose de poison. Le poison ne le tuait pas, car la dose était trop petite, mais son corps s' y habituait petit à petit. Et quand une armée ennemie a attaqué et pris sa ville, bah il a voulu se suicidé avec du poison, et ça n'a bien sûr pas marché ^^.
C' est le fait d' être "invulnérable" à quelque chose grâce à l' habitude de cette chose, si on veut...
Pour la petite histoire, Mithridate s' est finalement planté une épée dans le corps. Seulement il n' avais pas vraiment idée de là où il fallais la planter. Lorsque le chef ennemi est arriver dans la chambre, le bon roi était toujours vivant, tout prêt à être torturé devant la populace afin que le chef ennemi puisse asseoir son pouvoir ...

Voila pour "mithridatiser"

Et pour le reste je m' active.

okay et bah je connaissais pas, et ce roi, c'est une histoire vraie, un myth ou un myth juste à propos de warhammer.
Je veux dire est ce que quelqu'un ne connaissant pas l'univers warhammer peut connaitre mithridate ??

C' est un roi tout ce qu' il y a de plus réel. Bon, il a vécu il y a longtemps, mais il est réel.
Et tu trouvera mithridatisé dans tout bon dico.
Et ce n' est donc pas que un "mythe".

Oh oh oh. Merci de tous ces renseignements, mes parents vont en apprendre des choses ce soir. (et oui il ne connaissait pas)
Bon promis je t'embête plus avec mes question ( ).

Les questions ne m' embêtent pas le moins du monde, posez-en.

Le dragon, d' abord en carbone minéralisé entouré de bois sur une pâte de bois malaxée et étalée (bref, crayon à papier sur feuille blanche à carreaux...) puis passé au moyen d' un appareil photo numérique (faute d' une meilleur définition...) aux pixels d' un écran. Votre écran.

Pardon, je m' égard.

Deux versions, une "simple" et une "avec écailles". Oui, ce sont des écailles, dessinées à la main, et sur le dessin original on peut les compter, mais il faut vraiment n' avoir que ça à faire.

V1 :
https://2img.net/r/ihimizer/img51/411/photo032t.jpg

V2 :
https://2img.net/r/ihimizer/img233/9740/photo031w.jpg

Pour les plaintes liées à ma lenteur, un numéro : que vous devrez trouver par vous-même dans le bottin.
Pour les plaintes liées au fait que le dessin n' est pas à votre goût, une seule chose à dire : tant pis.

Voili. Pour le texte, je vais essayer pour la fin de la semaine.

Les dessins sont vraiment top, je suis juste un peu dérangé par la partie postérieur du dragon (jambes+fessiers) qui est beaucoup trop "humanisés" AMHA.

Citation :

Voili. Pour le texte, je vais essayer pour la fin de la semaine.

Le cloaque compte sur toi !

et bah si c'est comme ça "tant pis" !!
Nan je plaisante, ton dragon est vraiment classe, surtout celui avec écaille.
Sinon, c'est vrai que les jambes arrières ressemblent à celles d'un homme, mais j'adore les ailes du dragon, ainsi que les pattes avant et la queu et la tête (bah.... , tout en fait!)
Et maintenant:
"père castor ------ raconte nous une histoire, père castor"
(tirer du générique de je sais plus trop quel dessin animé pour tout petit (dsl pour mes références de ouf ))

mazette, sa en fait des écailles...

pour la petite histoire évoquées plus haut, Mithridate n'est pas grec mais à gouverné se qui équivaut maintenant à la turquie pendant la deuxième guerre punique, son invulnérabilitée au poison n'est pas 'prouvée' selon certain se ne serrai qu'une rumeur de l'époque (bien que la tentative de mithridisation soit véridique).

mesmero, qui regarde désormais d'un oeuil avide (même pour un skaven) la progression du récit.

....
........
.............
...................
... Et la suite alors....
......................................
???........................................
Elle arrive quand la suite ??

La suite ! la suite ! la suite! la... bref vous avez compris le concept quoi...
Antimatron, le nom de la série dont tu as tiré le générique n'est autre que: Père castor...
Le mec qui nous a pondu sa devait pas être très fin d'ailleurs...

Bon, vu qu'on me réclame haut et fort un bout de texte, voici qui va vous contenter.
Enjoy, ou pas, tout est relatif.
Voici la suite, sans plus attendre.

Sekzpïz et son garde personnel pénétrèrent dans la petite partie privée des gradins, mise à la dispositions du prophète ainsi que des plus riches skavens du Cloaque lorsqu’ils pouvaient payer le prix de la place.
« Ça s’annonce comment ? »
« Et bien... »
La vermine de choc tendis le cou par-dessus la rambarde et regarda vers les tribunes de droite, puis se dirigea vers celles de gauche d’ un pas rapide et répéta l’ opération. Enfin, il se tourna vers son employeur.
« C’ est plein-plein à craquer, maître. »
Les babines du prophète gris se tordirent en un rictus malsain.
« Bien... Très-très bien... Atikïn, mon cher, je suis riche. Et toi aussi-aussi. »
L’ homme-rat engoncé dans son armure leva un sourcil.
« Par procuration, bien entendu. »
La vermine de choc se pencha vers le sable de l’ arène tandis que son supérieur riait doucement de sa propre blague. Du haut des loges réservées de Sekzpïz, la totalité du terrain était visible, et les rumeurs de la foule étaient stoppées par les immenses parois de l’ habitacle. C’ était agréable de se sentir puissant.
« As-tu parié, Atikîn ? »
« Bien sûr-sûr. »
Sekzpïz éclata d’ un rire maniaque et se laissa tomber sur les coussins de son trône.
« La moitié du Cloaque a parié-parié. Les mises vont de une à sept cent pièces d’ or. Et je ne compte pas les
bouts-bouts de malepierre bruts. »
« Sept cent ? »
L’ homme-rat au pelage noir jais secoua la tête.
« ‘Y en a qui n’ ont que ça à foutre-foutre de leur pactole. »
Le prophète eu un sourire amusé.
« Tu ne t’ imagines même pas à quel point-point. Sur qui as-tu parié? Le dragon ? Ou la dizaine de prisonnier ? »
« Les prisonniers. Ils sont forts-forts. »
Le prophète tendis le cou vers l’ arène afin d’ apercevoir la créature reptilienne que ses guerriers avaient capturé le matin même. Les immenses griffes avaient labouré le sol autour des chaînes qui maintenaient les pattes ancrées au sol, et la gueule de la bête déversait ses torrents de feu vers les ruines naines pour compenser la frustration de ne plus être libre.
« Assez pour battre-battre le dragon ? »
Atikïn fixa le monstre rugissant avant de reporter son attention sur son maître.
« Assez-assez. »
Le prophète gris se lova à nouveau dans son fauteuil. Il gloussait.
« Sais-tu sur qui près de quatre-vingt pour-cent des parieurs-parieurs ont misés ? »
« Oui. »
Le prophète leva un oeil interrogateur vers son garde.
« Le dragon. »
« Dans ce cas, il est de notre devoir de faire en sorte-sorte que ce dragon soit battu, qu’ en penses-tu ? »
« Combien gagneriez-vous, si jamais-jamais cela se produit ? »
Sekzpïz se pencha vers son interlocuteur.
« Propose un nombre. »
L’ homme-rat musculeux se gratta le menton, comme toujours lorsqu’il réfléchissait.
« Seize mille pièces ? »
Les yeux du skaven au pelage grisâtre se plissèrent et ses babines se retroussèrent une fois de plus pour former un sourire malveillant.
« Cent seize mille pièces. Environ.»
Le prophète s’ avachis de nouveau sur ses coussins, hurlant de rire et se tenant les côtes, terriblement satisfait d’ être le meilleur.


Le maître corrupteur borgne allait et venait devant les portes réservées au public, essayant tant bien que mal de réviser son plan malgré la musique à fond. Plan qu’ il avait mis des heures à concocter afin que
son supérieur puisse déguster sa vengeance. Et que parallèlement on l’ élève au rang de maître corrupteur en chef. Cela ne changerait rien à son statut actuel, si ce n’ est qu’ il aurais droit à la garde d’ un rat-taupier, les restrictions budgétaires ayant coulé le marché noir de son maître et celui-ci étant un pingre ; cependant sa nouvelle dénomination comporterais le mot « chef », et ça, ce n’ était pas rien. Ça vous pose un skaven, un titre comme celui là. Il s’ imaginait déjà, face à une horde de pauvres guerriers, trônant sur un
piédestal avec toute la noblesse à laquelle lui donnerais accès son titre, et déclamant haut et fort qu’ il était maître corrupteur en chef. L’ homme-rat eu un moment de flottement pendant lequel un sourire niais s’ agrippa à son museau. En fait, il n’ en avait rien à secouer des problèmes de cet espèce de gros impotent. Mais il n’ oserais jamais lui dire en face. En tous cas, pas tant qu’ il serais vivant.
L’ arrivée d’ un coureur d’ égouts le sortit de sa transe béate.
« Ce sera un succès, cher-cher employeur. »
Le skaven affilié au clan Eshin tendit une patte griffue vers le maître corrupteur.
« La maison ne fait pas crédit... »
Le skaven borgne prit une bourse dans sa besace et la lança au coureur d’ égout, qui l’ attrapa au vol. L’ homme rat soupesa la bourse, et eu un grand sourire.
« C’ est plus-plus que prévu... Pourquoi cette soudaine générosité, patron ? »
« J’ ai encore besoin-besoin de tes services. »
« Je ne fait des heure supp’ que lorsque ça peut me rapporter gros-gros. Et en plus ce serais du travail non-non déclaré.»
L’ homme-rat du clan Moulder se massa les paupières. Il avait très mal à la tête. Foutue musique.
« Alors disons qu’ une autre bourse t’ attends si tu fais-fais ce que je te demande. »
L’ homme-rat tout de noir vêtu grimaça.
« Et en plus on veut acheter mon silence-silence, hein ? »
Le maître corrupteur haussa les épaules.
« Ouais. »
« Alors disons cents pièces d’ or et je bosse un peu plus. Quitte à ramener du travail à la maison.... »


« C’ est quoi le plan ?
« Très bonne question. »
« Oui, mais il nous faudrait une réponse rapidement,
tout de même. On ne peut pas se diriger indéfiniment vers ce panache de fumée sans rencontrer le dragon. »
Un silence pesant s’ installa entre les champions.
« En fait... »
Les têtes se tournèrent vers la guerrière skaven, dans l’ espoir d’ un plan intelligent.
« En fait ce qu’ il nous faudrait c’ est un bon gros-gros miracle, je crois.... »
Résignés, les champions continuèrent leur marche.
« Ou alors on peut faire sauter les chaîne du dragon, il va aller bouffer les supporters, et nous pendant ce temps on se barre en vitesse. »
« Enfin un plan censé-censé ! »
« On fait comme ça ? »
« Va pour ! »
« Mais comment on les brise, les chaînes ? »
De nouveau résignés, les champions reprirent leur chemin.

on tourne toujours autours du pot mais quel pot mes ramis !!

Franchement c'est génial continue comme ça, maintenant qu'on sait qu'il suffit de bien te forcer on ne va plus se géner mdr

Citation :

on tourne toujours atours du pot mais quel pot mes ramis !!

Je n'aurai pas dit mieux Peut-être avec une majuscule, mais c'too .

Vivement la fin (d'abord la suite, puis la fin) !!

Bon bah je pense que j'ai pas besoin de dire mon "exelent" habituel (je le dis quand même) car tu dois être habitué à force.
La Suite !! (avec un "S" majuscule, s'il-vous-plait)

J' aime bien tourner autour des pots ...
Pour ce qui est de la suite... J' ai bien peur de devoir foncer tête baissée dans l' action pure et dure... Pas moyen de faire autrement ^^'...
Merci pour tout ces compliments, et je ne m' en lasse jamais ...

OUAIISSS, de l'ACXTYION (flûte alors, j'en perds mon français) !!!
Vivement LA SUITE !!

Toujours aussi super, continue comme sa.

Sa fait du bien bientôt de l'action

habituellement je pose toujours une petite critique par esprit de perfectionnement (et de cruauté) mais la rien à dire, le passage est excellent.
Seule critique possible, il est trop court, j'en reste sur ma faim et mes esclaves en ont fait les frais.

mesmero, qui attend la suite du récit avec enthousiasme.

Youhou ! ja suite promet de l'action ,de l'hémoglobine ,des écailles et des flammes
Chouette

Héhé! Vous ne m' attendiez pas si tôt, hein, avouez!

Alors. Pas encore d' hémoglobine, mais ça se met en place, je vous le jure sur ma tête. Je vous envoie un bout de récit que je me suis é-cla-té à écrire. Un fois arrivé à la fin, ne dites rien : je le sais que je suis un grand cinglé.


« C’ est fou de se dire que derrière ce champ de ruine, il y a un dragon qui n’ attends que nous, et qu’ on est obligé d’ aller à sa rencontre... »
Silence de mort dans le groupe. Ce qui offrait un bon contraste avec l’ ambiance : le public était complètement déchaîné, le groupe de « musique » n’ avait jamais joué aussi fort, le dragon n’ avait jamais autant bramé de sa vie et Sekzpïz n’ avait jamais ri aussi longtemps.
« C’ est quand même une bonne idée de briser les chaînes, non ? »
Thrank leva les yeux au ciel.
« Elles sont prévues pour retenir un dragon, tu ne crois tout de même pas qu’ on pourra les détruire avec quelques coups d’ une arme quasi-quelconque ? »
« Stop. »
Les champions s’ arrêtèrent. Le dragon s’ était dressé autant qu’ il le pouvait dans l’ espoir de flamber une partie du public et leur était désormais visible.
« Continuer à marcher serait suicidaire. Et marcher en groupe le serait encore plus. »
« On se sépare en courant, donc ? »
« Quelle rapidité de compréhension, mes aïeux... »
« On t’ a demandé quelque chose, à toi ? »
« Oh, bah ma foi... »
Thrank se massa les sourcils. Et une autre dispute, une... Comme si c’ était le moment, bordel.


Le maître corrupteur respirait de plus en plus rapidement.
« Du calme, du calme du calme... Tout se passera bien-bien... Tout se passera... Et merde, et si jamais ça foire-foire ?!! »
Il avait beau tenter de se convaincre du contraire, il stressait comme c’ était assez peu permis. Comme quoi la méthode Coué avais ses limites.
Le skaven attrapa une vieille montre et fixa le mouvement des aiguilles comme si sa vie en dépendait. En fait, sa vie en dépendait, d ‘une certaine manière, puisque son supérieur ne tolérais que peu les échecs successifs. Plus que quelques secondes... Quelques secondes, par le Rat Cornu (loué soit-il) et tout se terminerait ! La bombe sous le siège du prophète exploserais, il serait promu chef...


« Minuteur prêt-prêt, monseigneur »
Sekzpïz adressa un large sourire à l’ assassin qu’ il avait engagé pour l’ occasion.
« Très bien. Le compte à rebours-rebours a déjà commencé ? »
Le maître es mort à domicile s’ inclina.
« Comme selon vos augustes désirs, ô plus-plus grand des patrons temporaires... »
Atikïn pencha la tête vers le nouveau venu. Il ne l’ avais même pas entendu arriver et ne s’ était rendu compte de sa présence qu’après qu’ il ai parlé. La simple perspective d’ avoir un tel adversaire à ses trousses lui fit expulser le musc de la peur.
« Très-très bien... »
Le prophète fit un autre sourire au skaven vêtu de noir et lui fourra une bourse dans la main. L’ autre n’ attendais apparemment que cela pour se retirer, et avant que la vermine de choc ai pu comprendre quoi que se
soit, l’ homme-rat avait disparu.
« Atikïn, mon cher... »
Skezpïz se leva de son fauteuil et se dirigea vers la sortie, faisant signe à son garde de le suivre.
« Vois-tu, il est des situations où il vaut mieux s’ éloigner, prendre un peu de recul-recul, afin de ne pas laisser une partie de sa fourrure dans les évènements certes-certes palpitants mais néanmoins létaux qui vont s’ensuivre rapidement.»
La vermine de choc se gratta le menton.
« Genre l’ exécution de votre plan, puissant-puissant prophète ? »
« Précisément. »



Thrank se précipitait d’ une ruine à une autre, prenant un soin tout particulier à se faire le plus insignifiant possible. Il y a quelques mois, il aurait fait un mets de choix pour le foutu reptile cracheur de feu, mais son séjours dans les geôles skaven lui avait fait perdre de sa superbe, ainsi que de son tour de taille. Les grondements du dragon le stressaient horriblement. Le nain jeta un coup d’ oeil par la fenêtre à demi éboulée de la maison où il avait trouvé refuge et vit les attaches des chaînes. Elles semblaient extraordinairement solides. Il secoua la tête.
« Tu t’ attendais à quoi, hein ? »
L’ ex-thane pris une grande inspiration, puis expira longuement . L’ important, c’ était le souffle. Il répéta l’ opération. Encore un fois. Et encore une. En fait, il aurais bien aimé rester là à souffler tranquillement.



Au même moment, à trois endroits différents, même si finalement assez proches géographiquement parlant, un prophète gris maniaque du fric, un nain autrefois resplendissant et désormais miteux ainsi qu’ un maître corrupteur anonyme mais borgne et destiné à passer « chef » sous peu firent vibrer leurs cordes vocales respectives, dans des tons différents, et avec des répercussions différentes, mais pour prononcer le même mot:
« Maintenant ! »



Ainsi, au même moment, avec peut-être quelques millièmes de secondes de décalage, un nain courageux se jetait sur une chaîne terrifiée par tant de barbarisme à son encontre, un trône volait d’ un bout à l’ autre de l’
arène pour le plus grand plaisir des spectateurs amoureux de choses étranges et une bombe explosait au nez et surtout à la barbe d’ un nain courageux décidé à faire péter un pauvre maillon d’ acier appartenant à une chaîne qui se demandait pourquoi tant de haine, décidément.

Tout cela eu pour effet spontané de faire céder les attaches du dragon, de projeter le nain contre le mur de la maison dont il venait de sortir après quelques exercices de ventilation pulmonaire, de faire roussir la barbe chérie du nain volant, de faire trépigner un skaven franchement nerveux voir même soupe au lait et de flanquer la frousse à un prophète gris ainsi qu' à son garde du corps qui venaient d’ échapper de justesse à un attentat d’ un comique rare.

Cependant, un effet s’ arrête rarement à sa simple résolution. La plupart du temps, l’ effet aime à influencer son environnement afin de provoquer d’ autres effets. Ainsi, les chaînes ayant explosé, le dragon était libre. Or il se trouve que ce dragon libre avait faim, et qu’ il avait de plus un petit compte à régler avec les hommes-rats. Tout cela eu pour conséquence la disparition d’ une bouchée de spectateurs. De même, le fauteuil du prophète
gris se devait forcement de retomber. C ‘est une des lois qui régis notre monde, lorsque le chaos n’ est pas encore passé. Mais ce fauteuil avait toujours eu une âme chevaleresque, ainsi qu’ un grand sens de la justice
expéditive. Aussi, plutôt que de finir sa course dans le mur d’ une vieille ruine comme l’ aurais fait le fauteuil moyen, celui-ci préféra atterrir lourdement sur le crâne d’ un champion du chaos pressé de s’ éloigner le plus
possible d’ un dragon dont il n’ avait pas conscience de la liberté, mais de toute façon désormais c’ était plus que secondaire, le dragon, principalement parce que le fauteuil lui avait briser la nuque, la colonne vertébrale ainsi que l’ occiput.

Mais ce ne sont heureusement que des exemples quelque peu extrêmes.

Peyrit a écrit:

Le maître es mort à domicile s’ inclina.

le passage est génial, depuis le temps que l'on attendait

par contre je ne comprend pas très bien cette phrase et pourquoi diable autant d'espaces

sinon un grand merci et vivement la suite comme on dit

Toujours aussi géniale ! Bravo!
Vivement la suite-suite.

Pour reprendre un mot utilisé par mes 2 prédécesseurs, génial ! T'as vraiment énormément de talent.

La suite !

Et "jamais deux sans trois" comme on dit: génial !
La phrase cité par alexis999, je ne la comprend pas non-plus, sinon, le reste est super.

Tant qu'à faire 3 autant aller jusqu'à 4 : géniale !!!
Une incompréhension de groupe ce fait sur cette fameuse phrase, j'avoue ne pas l'avoir compris non plus...

Je sais pas pourquoi mais j'adore se que tu écris et plus précisément j'aime beaucoup la vermine de choc du prophéte gris . Beau travaille vivement la suite .

Le titre de "maître ès" est attribué à quelqu'un qui dispose d'une maîtrise universitaire dans un domaine.
Par exemple, maître ès sciences --> maître/maîtrise en sciences.

Le "maître ès mort à domicile" est donc un Skaven qui est passé maître dans l'art de tuer à domicile .

-Dext-

Merci Dext! Tu m' as devancé. Et désolé pour la faute ^^"...
Ça marche aussi pour "docteur ès" quelque chose.


Bon, bah je vais placer mon "génial !" à moi, alors :
Vous aimez, c' est génial !

Parce que je me suis un peu emporté, je trouve, et je n' était pas sûr que ça soit bien accueilli par la "critique"... Mais si ça vous va, c' est cool. Comptez sur moi pour en faire plus (rapidement), en ce moment je suis lancé et rien ne m' arrête!

Tous en cœur : " C' est pas trop tôt!!! "
Non mais hé, j' y peux rien, moi, si l' inspiration viens pas...
Tous en cœur : " Flemmard!! "
Bon oui j' avoue...

La mort minable du champion du chaos ma choqué ( mais bon je joue aussi guerrier du chaos donc je suis partial).
Sinon que du bon à par quelque partis embrouillé.

Quelques parties embrouillées? Ah bon?

Sinon, une note de joie et de bonne humeur, décidément je carbure en ce moment, la suite!!


Thrank n’ arrivait à penser clairement, et le fait de voir flou n’ arrangeait rien. Et puis il avait sacrément mal à la tête. Et aux omoplates. Et au dos tout entier. Il avait sacrément mal tout court, en fait. Un bramement de colère tout proche lui fit vriller les tympans. De petits piaillements aiguës et lamentables emplissaient l’ espace sonore. Le nain tenta de se mettre sur les deux jambes, la position assise ne favorisant guère la fuite. Il vacilla, s’ appuya sur un mur afin de se soutenir, tentant tant bien que mal de reprendre le contrôle de son corps endoloris, ankylosé et en partie brûlé par l’ explosion. La tête lui tournait sévèrement. Comme après une trop nuit trop arrosée. Ou comme après un bon gros coup de massue sur le crâne...
« Qu’est-ce que tu fout ?? Viens !»
Tiens ? Une silhouette familière... Avec une capuche... Rouge...
« Laisse le tomber, bordel, ‘faut se barrer vite-vite ! »
Cette voix lui était très désagréable. Il eu la vision d’ une humaine pleine de poils. Étrange.

Les silhouettes se firent plus petites, moins distinctes, puis s’ évanouirent rapidement. Il se rendis soudain compte qu’ une odeur douceâtre lui malmenait les narines. Le Thane lâcha le mur et constata qu’ il tenait droit tout seul, ce qui constituait déjà une bonne avancée. Il pu de nouveau distinguer presque nettement son environnement, et même si cela ne le réjouissait guère de se rendre compte de la proximité d’ un dragon libre, il
était content de voir que ses sens ne l’ abandonnaient pas complètement. Surtout dans une situation pareille... Il secoua la tête. Son mal de crâne n’ avait pas cessé, et le reste de son corps le faisait toujours souffrir, mais il
avait désormais retrouvé ses facultés, et ce n’ était pas trop tôt. Le nain se mit à courir maladroitement, se tenant la tête, avec la ferme intention de mettre le plus de distance possible entre le reptile monstrueux et sa personne. Si rester debout lui était possible sans trop de difficulté, courir se révéla être un exercice beaucoup plus ardu. Il se rattrapait souvent aux murs des ruines afin de ne pas tomber, et était parfois pris de vertiges aussi soudains que violents. Il continuait cependant son chemin : de toute façon, s’ était soit ça, soit finir dans l’ estomac d’ un dragon.



« On a voulu m’ assassiner !! »
« Ô plus-plus puissant des puissants, le dragon est... »
« Je me fiche-fiche de ce dragon comme de ma première pièce d’ or! On a voulu ma mort-mort ! »
« Mais, seigneur, les spectateurs... »
Sekzpïz attrapa le serviteur qui le suivait par le col et le fixa droit dans les yeux. Il bavait littéralement de rage.
« Comme si j’ avais quoi que ce soit à foutre-foutre de ces merdeux, imbécile ! Une bombe m’ était destinée ! C’ est quand même beaucoup plus grave-grave que le devenir de quelques centaines de sombres crétins-crétins !»
Le prophète lâcha l’ homme-rat terrifié et continua son chemin, toujours précédé de son garde du corps.
« Qui-qui a bien pu faire ça ?! »
La Vermine de choc se gratta le menton. Longuement, car elle réfléchissait intensément. Pendant ce temps, son supérieur ne décolérait pas.
« Si je le trouve-trouve, je le ferais écartelé, je lui ferais ôter-ôter les ongles un par un, écorcher les avants-bras, ouvrir le ventre, crever les yeux, épiler le maillot, les demi jambes, les jambes, les cils et les sourcils, ablater les paupières et les babines, déchausser les dents, avaler du Munster... »
L’ homme-rat musculeux se gratta le menton par petites saccades, signe qu’ après un long grattage de menton il avait rassemblé les pièces du puzzle en sa possession et s’ était attelé à trouver les pièces manquantes.
« ... subir le supplice du pal, sortir les boyaux, briser les os, découper l’ anus à la scie, couper les oreilles, les orteils, les phalanges, une à une, tout en passant un trente-trois tour de Mireille Mathieux ! Il devra me supplier-supplier à genoux de l’ achever, pour peu que je les lui laisse, les genoux, tiens !! »
Le mage skaven , à bout de souffle, reprit sa respiration.
« Bordel si je lui mets la patte-patte dessus, je prépare sa torture pendant une semaine afin d’ être sûr de ne rien oublier côté supplice immonde !! »
Atikïn s’ était arrêté au milieu du couloir, obstruant le passage. Il ne s’ était jamais gratté le menton aussi vite.
« Qu’est ce que tu attends ! Viens-viens ! »
« Je crois... »
La vermine de choc ne s’ était jamais enfoncée si loin dans les méandres de la réflexion, et avait de ce fait du mal à réfléchir et a parler en même temps.
« Je crois que je sais de qui viens la bombe... »
Le prophète gris leva les yeux au ciel, puis fixa son garde avec une expression de franche amusement.
« Tu sais, si tu as besoin de faire éliminer-éliminer quelqu’un, il suffit de me le demander, tu n’ es pas obligé d’ attendre de telles-telles occasions... »
« Non. »
Le skaven bodybuildé cessa de se gratter le menton et secoua la tête.
« C’ est très sérieux-sérieux. Je pense savoir qui c’ est. Je pense que c’ est le maître corrupteur avec qui vous avez des entrevues fréquentes parce qu’ il veut plus-plus d’ argent... »
Sekzpïz souleva un sourcil.
« Quoi, le borgne de chez Slagach ? »
Atikïn hocha la tête, et le prophète eu un sourire réjouit. On aurais dit qu’ il venait d’ apprendre qu’ il était nommé à la tête des prophètes gris à la place de Kritislik.
« Mais c’ est merveilleux-merveilleux ! Il nous faut des preuves ! Des vraies, des fabriquées, des montées de toutes pièces, des moitiés-moitiés de preuve mises bout à bout, des aveux sous la torture, des aveux sous la menace-menace, des aveux de personnes non présentes, je m’ en fiche, il nous faut quelque chose-chose ! Je tiens enfin l’ occasion de faire descendre ce gros ragondin de son piédestal, et je ne vais pas m’ en priver-priver, par le Rat Cornu, c’ est presque trop-trop beau... »
Sekzpïz attrapa le col de l’ armure de la Vermine de choc et se hissa jusqu’au niveau du museau de celle-ci, un sourire étrange pendu aux babines.
« Écoute... Écoute bien-bien ce que tu vas faire-faire... »



« Il en a réchappé, ô seigneur des maîtres-maîtres corrupteurs, il en a réchappé, on vient juste-juste de me le confirmer, il s’ est levé au mauvais moment... »
Le parle-loin grésilla furieusement tandis que selon toutes vraisemblances le Grand Maître Corrupteur Slagach passait sa colère sur quelques esclaves et/ou sur quelques subordonnés*. Après quelques minutes de silence complet, des paroles intelligibles furent émises à travers l’ objet.
« Je veux sa tête ! Débrouille toi ! Mais ne revient pas avant d’ avoir réussis-réussis ta mission, ou alors tu va devoir passer-passer le restant de tes misérables jours dans un tube à essais !! »
Le skaven borgne déglutit avec difficulté.
« Reçu-reçu, plus grand des patrons... »
« Bien ! »
Le parle-loin n’ émis plus un bruit.
« Mais dans quelle merde-merde me suis-je embarqué, par le Rat Cornu ?! »
« Une merde de laquelle tu peux t’ extirper sans trop-trop de casse, si tu as de la chance-chance... »
Le maître mutateur se retourna et découvrit un skaven immense engoncé dans une armure énorme s’ avançant vers lui avec un air plus que patibulaire. L’ homme-rat se recroquevilla sur lui même et expulsa le musc de la peur. Il avait reconnu le garde du corps personnel du prophète gris, et s’ en voulu un peu d’ avoir été assez stupide pour oublier le reste de son environnement à tel point qu’ il n’ avais même pas entendu ce mastodonte arriver. Après, lorsque la Vermine de choc l’ attrapa par la peau du coup et le traîna derrière lui, il s’ en voulu beaucoup.





*Les esclaves ne sont pas considérés comme des subordonnés à proprement parler, il s’ agit plus d’ un article multifonction, au choix pièce de mobilier, ration de survie ou encore main d’ œuvre pas chère, les trois pouvant être combinées lors de l’ utilisation. Une pièce d’ or le lot de quatre, prix maximum conseillé. La date de péremption figure sur le testicule gauche.


Voilà! En espérant que ça plaise!

je trouve le prophète assez gentil, au lieux de simplement lui faire peur il aurait dû tuer ce seviteur agaçant d'un boule de malefoudre... En tout cas, je sais que je me répète mais tu as beaucoups de talent, il faudrait compacter le tout à la fin en livre lectroniques et envoie la suite !!!

Génial !!
+1pour le livre électronique !

Génial !
Je t'aime jestine !!! Wouaaahhh !!! .

Sorry pour ce hs, est plutôt que le livre "lectroniques" comme dit alexy, une suite me conviendrait parfaitement.

Bon, bah puisqu'on me demande une suite rapide...





Le nain stoppa sa course zigzagante et s’ appuya sur un pan de mur. Il s’ était désormais assez éloigné du dragon pour pouvoir se permettre de réfléchir deux minutes sans courir de risque. Il se souvint avoir vu passer
le Nocturne et la guerrière skaven, mais ceux-ci ne s’ étaient pas arrêtés. Thrank ne leur en voulu pas : il aurais fait pareil. Il se posait simplement des questions. Par exemple, pourquoi ces deux là étaient-ils revenus près du dragon dans leur fuite, alors qu’ il y avait une seconde sortie plus sûre ? Réponse... Parce que cette sortie sûre devait être bloquée par les hommes-rats. Pourquoi prêt du dragon ? Parce que c’ était là que devait se trouver la seconde sortie de l’ arène. L’ ex Thane leva la tête et inspecta les alentours. Il ne reconnaissait rien, ce qui était plutôt une bonne nouvelle : dans sa fuite hasardeuse il était partis du bon côté. La seconde porte devait se trouver no loin, il suffisait de longer le mur d’ enceinte.
« Thrank ? »
Le nain se retourna et découvrit le champion bretonnien, passablement échevelé. Son armure était bosselée et fissurée à quelques endroits. Apparemment, il avait tenté de forcer le passage de la première
porte.
« On peut dire que tu tombes bien, par le Graal... La porte par où nous sommes entrés est bloquée par les gardes de ces démons poilus. »
Il désigna son épée bâtarde, et le nain se rendis compte que la lame s’ était cassée en son milieu.
« Pas possible de passer. Mais il doit y avoir une autre issue , non ? Sinon par où ils feraient entrer les monstres que l’ on doit combattre ? »
Le nain hocha la tête, et un sourire réjoui apparut sur le visage de l’ humain.
« Ouf ! Avec un peu de chance, on va pouvoir sortir d’ ici ! »
Thrank et le chevalier coururent tant bien que mal vers le mur d’ enceinte, le premier souffrant toujours autant, et le second assez mal à l’aise dans son armure encombrante. Ils ne mirent que peu de temps à atteindre le mur et à le longer avant de découvrir la seconde entrée.

Celle-ci avait été creusée dans le sol et passait sous l’ épais mur qui défendait autrefois le Karak et qui servait désormais de tribune aux hommes-rats. La porte en avait été défoncée, apparemment sous l’ effet d’ un sortilège puissant, et Thrank soupçonna le Nocturne d’en être le responsable. Le passage était immense, une véritable caverne, et le dragon pouvait s’ y tenir couché sans toucher les bords. Le boyau était cependant très mal éclairé et semblait mener vers un abîme sans fond. L’ odeur animale qui y régnait leur fit frémir les narines. Les deux prisonniers se regardèrent. Tout cela ne leur disait rien qui vaille.
« On y va ? »
Le nain haussa les épaules.
« Bien obligé... »

Les deux champions s’ engouffrèrent dans le passage, courant encore plus maladroitement sur le sol inégal et glissant.
« Arrêtez ! »
Le nain et l’ humain firent volt-face et découvrirent un régiment de grands hommes-rats aux fourrures noires, équipés d’ armures lourdes et maniant ce qui semblait être des hallebardes.
« Comment vous avez fait pour passer ?! »
La question avait fusée des deux côté, et la réponse fut la même :
« Bah comme vous, non ? »
Les deux champions tournèrent le dos aux skavens et recommencèrent à courir, un peu plus rapidement, cette fois, car il est bien connu que la proximité d’un danger entraînant une mort certaine décuple les forces, fait oublier toute douleur et met à bas toutes les rumeurs selon lesquelles les nobles chevaliers bretonniens ne dépassent une tortue lors d’ une course que s’ ils sont montés sur des chevaux.
« Attrapez-les ! »
Le régiment de Vermines de choc se jeta à la poursuite des fuyards, ce qui eu pour conséquence de doubler la vitesse de course de ces derniers. Le Grandes-dents sortis sont parle-loin de sa besace, tourna la molette sur l’ indication « fréquence : 22 » et se mit à aboyer ses ordres au reste de la garde.
« On ne pourra jamais les semer ! »
En effet, les skavens gagnaient petit à petit du terrain, et les deux champions sentirent que dans quelques minutes l’ affrontement allait être inévitable. Et à un contre dix, mal armés, mal protégés et complètement exténués, les deux prisonniers risquaient une défaite critique. Thrank jeta un coup d’ oeil derrière lui : les hommes-rats les talonnaient.
« Oh, merde... »
Le nain reporta son attention sur sa cavalcade et compris ce que le chevalier voulait dire par « oh merde ». Une multitude de tunnels plus petits débouchaient sur cette galerie. Ils avaient emprunté sans le savoir l’ une des plus grosses artères du sous-sol trente-deux., et bien entendu ils arrivaient dans les quartiers d’habitation. Pour plus de précision, il s’ agissait des quartier des esclaves, qui avaient été creusés là sur ordre du prophète gris Sekzpïz dans le but de pouvoir fournir de la chaire fraîche rapidement aux créatures de son arène. Des skavens allaient et venaient, entrant ou sortant de l’ artère, vacants à des tâches domestiques ou militaires banales, et la présence de deux fuyards serait d’ abord remarquée, puis digérée. Le nain empoigna son fidèle marteau et le chevalier sortis la moitié d’épée de son fourreau. Un cri aiguë retentis dans le tunnel, et les deux champions se
préparèrent à se battre.
« Encore des fugitifs ! »
« Non, ‘y en a marre ! Les deux autres qui sont passés nous ont démontés la gueule, moi je dit ça suffit, les conneries de Sekzpïz ! »
« Il a raison, quand même... »
« Non, Skabbicus, tu as tort ! »
« Il a raison !! »
« Oui, j’ ai raison ! »
« Rat-volution ! »
Et c’ est ainsi que, sous les yeux éberlués d’ une chose-naine, d’ une chose-homme ainsi que d’ une vingtaine de Vermines de choc, commença la fameuse révolte des esclaves, menée par le bientôt célèbre Skabbicus, à qui l’ on doit cette fameuse phrase, passée depuis le temps à la postérité syndicaliste du Vieux monde tout entier grâce au bouche à oreille : « ‘Y en a marre ! »
Les deux champions échangèrent un regard tandis que leurs poursuivants fonçaient mater cette pseudo-révolte et se faisaient joyeusement dévorés.
« L’ ambiance devient malsaine, si je ne m’ abuse. »
Thrank hocha la tête vigoureusement.
« Tu as raison. Nous ne sommes pas a notre place ici. »
Ils se dirigèrent en courant vers un tunnel plus étroit, qui semblait monter vers la surface et l’ empruntèrent.
« Jusqu’où celui-ci nous mènera-t-il ? »
« Le plus près possible du soleil, en tous cas je l’ espère. »
Le nain et l’ homme ralentirent leur allure, puis se mirent à marcher, l’ oeil aux aguets, l’ oreille tendue et l’ arme prête.
« Tu n’ entends pas quelque chose ? »
Le nain s’ arrêta, écoutant attentivement. Il y avait effectivement un bruit. Un bruit de casseroles. Et des couinements. L’ homme poussa un soupir.
« C’ est bien ma veine... »
Les vermines de choc appelées en renfort par le Grandes-dents déboulèrent au pas de charge au niveau des deux champions.
« A l’assaut ! »
Profitant de l’ effet de surprise, le nain et l’ humain s’ enfoncèrent dans la formation skaven, tuant cinq vermines de choc trop lentes à la réaction. Malheureusement pour eux, l’ effet de surprise ne dura guère, et les hommes-rats se reprirent rapidement. Les guerriers d’ élite sortirent leurs épées de leurs fourreaux, les hallebardes ne servant pas à grand-chose dans un tunnel étroit et contre un ennemi inférieur en nombre. Avec un grand cri de rage, le nain fit tournoyer son marteau, propulsant deux skavens sur les rangs arrières, tandis que le chevalier tentait d’ éviter les coups et lançait des contre-attaques rapides, égorgeant tous ceux qui passaient dans le rayon d’ action de sa lame. Thrank écrasait les crânes des hommes-rats au fur et à mesure que ceux-ci avançaient, envoyant la garde de son arme dans le museau des quelques fous assez hardis pour s’
aventurer trop prêt de sa personne et matant de son poing toute manifestation de mécontentement.



Voilààà!!

Ah bah sa y'est enfin du sang !!!

Trop bien !Top géniale ! enfin bref tu saisis l'idée...