[R] Live 'n let die ( Vivre et laisser mourir)

Merci beaucoup tout le monde ^^.
Sachez que je suis le premier heureux de ce "regain d' activité" de ma part, tout simplement parce que j' en ai marre de ce foutu récit que je traîne depuis maintenant 5 mois(!!!!!) et qui est désormais bientôt fini, par le Rat Cornu j' aime beaucoup me repaître de vos commentaire élogieux écris avec tellement de spontanéité et dont on sent qu' ils viennent du cœur...

Bon voilà ça s' est fait, alors, maintenant, je doit combien à qui?
Touneek, résilié, c' est bon...
Grank, treize pièce d' or, éloges renouvelables encore un mois...
Greek le borgne, huit pièce d' or, les éloges prennent fin dans deux semaines...
Polo73, boycotte (Marguerite*, ma chère, au fait, le commando d' assassinat en est où, là?)...
Alexy999, tenu à l' éloge sous peine de massacre dans le jeu de rôle, lui il est casé pour l' année, et celle d' après si j' ai du bol...
Slagash le Lascif, toujours insensible à la corruption. Ainsi qu' a l' assassinat(Margueriiiiiiite?)...
Dext, neutralité totale, aussi insensible à la corruption qu' un Rat-ogre...
/ZBAF!!/ ... et doué de la force physique du-dit Rat-ogre...
/Re-ZBAF!!/... confirmation.
Conclusion du rapport des comptes: si j' ai envie de continuer à recevoir des éloges jusqu'au bout, va falloir accélérer la cadence. Dites aux maîtres corrupteurs de faire doubler le rythme de travail de cet esclave si doué en écriture... Ou alors il va falloir débloquer des crédits pour acheter plus de cirage.

*prénom de ma secrétaire

Je viens de commencer à lire,je me suis empresser de rattraper mon retard et j'adore,je veux la suite!

Qu'on double la quantité des morceaux de malepierre de Peyrit !
Et qu'on quintuple sa quantité de coups de fouet !
Allez Peyrit ! MOTIVAY !!!

Le fouet, c'est la vie

j'éloge-j'éloge !!! et je risque de continuer à le faire un moment ça c'est sûr, en tout cas vivement la fin ...

le texte est toujours de bonne qualité (mais ils n'ont pas attaqué le dragon!) et l'hémoglobine recommence à couler.
Alors je poursuit mon soutient à se texte et à son tir au flanc d'auteur.

Merci!

Ils n' ont pas attaqué le dragon? Comment ça?! C' est un scandale! Qui est l' auteur de ce passage??
Esclave 125 : C' est moi, maîîîître...
Au trou!!!
Esclave 125 : Nanan!! Au secoooooouuuuuu...
*dix minutes plus tard*
...uuuurs!!
Scratch!
C' est régler.

Moi, tir-au-flanc ?!?
Bon oui d' accord, mais c' est pas une raison.

EDIT du Corrupteur:

Et voilà, du récit tout chaud!
Bon, désolé pour la mise en page, mais word ne supporte apparemment pas le passage à la malefosse, et je n' &i pas le temps de refaire tout ça ^^'...



Sekzpïz, avachi sur son second trône préféré, se curait les dents en attendant le retour de la Vermine de choc, supposée rapporter le petit maître corrupteur. Il préparait mentalement son discours sur les bienfaits qu’ apporterais la disparition de Slagach aux autres principaux seigneurs du clan Moulder. Pour l’ instant, il avait superbement mis en valeur l’ importance des bénéfices en tonne de malepierre que cela générerait, mais il avait un peu de mal à trouver d’ autres arguments. Il était un prophète gris, pas l’ un de ces fous bidouilleurs de bidasse malepierrisée... Et par conséquent il n’ arrivait pas à se mettre à leur place... De dépit, le mage homme-rat attrapa l’ un de ses nombreux coffres et se mit à compter.


Le nain frappais à tort et à travers. En fait, quelle que soit la direction de son coup, il faisait mouche. Il avait d’ ailleurs été un peu surpris, et surtout très alarmé, de se rendre compte que même en frappant derrière lui le marteau fracassait un crâne d’ homme-rat... Le Thane et le chevalier progressaient lentement, et le fait de devoir défendre leurs arrières autant que leurs avants tout en continuant à gagner du terrain relevait de la prouesse physique. Or les deux combattants en étaient malheureusement presque à court, et les rangs des Vermines de choc ne leur avaient jamais semblés aussi garnis de guerriers hargneux, ce qui en soit constituait une cause de panique recevable de la part de n’ importe quelle autre personne. Cependant, Thrank faisait partie de ces nains qui n’ abandonnent jamais quoi qu’ il puisse se passer, tandis que le bretonnien se rangeait dans cette vaste catégorie de guerriers qui n’ ont guère envie de finir leur vie tout de suite, et qui par là même s’ en trouvent aussi tenaces qu’ un nain qui n’ abandonne jamais quoi qu’ il puisse se passer. Ainsi, un abandon de leur part ne serait pas toléré. Sauf par les estomacs des skavens.
« Stop-stop !! Tout le monde dans l’ autre sens ! Révolte a mater plus-plus urgente que ces deux
blaireaux ! »
Le Thane n’ en cru pas ses yeux lorsque les homme-rats se rangèrent en colonne et lui passèrent devant au pas de charge. Le grandes-dents lança un regard appuyé aux deux prisonniers.
« On se chargera de vous tout-tout à l’ heure. »
La troupe disparu après un coude du tunnel.
« Alors là... »
L’ homme affichait un sourire à la fois ravi et éberlué, ce qui lui donnait l’ air béat. Le nain secoua la tête.
« Oui, je crois qu’ après une chance pareille, il est de notre devoir de sortir vivant de ce trou à rats. Ne serais-ce que pour remercier les dieux.»
Le chevalier hocha la tête, le visage fendu du même sourire un peu idiot. Thrank s’ appuya contre la paroi du couloir, à bout de force.
« Si on continue à ce rythme, on ne va pas aller bien loin... »
Le nain agita mollement un bras fatigué en guise de réponse et l’ homme vint s’ asseoir près de lui.
« Bon, ok, va pour un petite pause. »
Le bruit de centaines de pas résonnèrent dans le tunnel, annonçant la venue d’ autres guerriers. Le bretonnien leva un oeil implorant.
« Ho, non, pas encore... »
Un troupe de skavens leur passa devant sans même leur accorder un regard. Les deux compères étaient bouche bée.
« Hey, toi ! »
Le chef de l’ unité qui suivait désigna l’ homme du bout de son doit griffu.
« Range tes jambes, flemmard, tu vois pas qu’ tu gène-gène ? »
Le prisonnier obéit et un second groupe d’ homme-rats leur passa devant. Lorsque le tunnel redevint calme, le chevalier se tourna vers son compagnon.
« C’ est presque surréaliste.... »
Le nain hocha la tête.
« Oui, Slagash va encore hurler au massacre de fluff. »
« Hein ?? »
«Rien, laisse tomber. Aller, on continue.»
Le nain se releva aux prix d’ un effort surhumain.
« On ne va tout de même pas moisir ici.... »



« Maître... »
Le prophète gris laissa tomber les dernières pièces qu’ il avait dans sa paume sur le tas que contenait déjà le coffre.
« Trois cent trente deux et quatre qui font trois cent trente six-six. Qu’ est-ce qu’ il y a ? »
« Je ramène le maître corrupteur, seigneur-seigneur. »
Sekpziz ferma le coffre avec précaution et le posa sur la gauche de son trône, puis reporta son attention sur le skaven tout tremblant suspendu à un mètre du sol par Atikïn, un sourire hypocrite pendu aux babines.
«Aaah, bienvenue-bienvenue... »
Le mage descendit de son siège et s’ approcha de son interlocuteur.
« Vous vous faisiez attendre, très cher... Voyez-vous, j’ ai besoin-besoin de votre aide.»
Le maître mutateur tremblait comme jamais auparavant. Le prophète fit un signe à son garde du corps et celui-ci lâcha son prisonnier, qui s’ écrasa par terre dans un bruit sourd.
« Il me faut la tête de votre supérieur direct-direct. Ce bon vieux Slagach.»
Sekzpïz se dirigea vers une table entourée de chaises et le captif se releva en titubant, frémissant de peur. Ce dernier trouva cependant assez de courage pour parler, même si ce fut avec une voix suraiguë et à peine
audible.


« C’ est pas possible-possible. Je sais pas comment on peut faire-faire, j’ ai déjà essayé plein-plein de fois... »
Le prophète fit un autre signe à l’ attention de son garde. L’ homme-rat musculeux s’ empara du skaven terrorisé et l’ apporta à son maître. Le prophète désigna une chaise.
« Je vous en prie-prie, prenez vos aises... »
Atikïn enfonça son détenu dans le fauteuil désigné avant de s’ asseoir lui-même sur la chaise d’ à côté, le regard lourd de menaces.
« Discutons un peu, voulez-vous ? Vous n’ êtes pas pressé-pressé... »
Le maître corrupteur secoua frénétiquement la tête tandis que le prophète s’ asseyait en face de lui.
« Bien. Je veux un compte rendu de toutes-toutes les tentatives de Slagach pour déstabiliser ses supérieurs. »
Le skaven affilié au clan Moulder leva des yeux larmoyants vers le mage.
« Maintenant ? »
Sekzpïz secoua la tête, agacé, et claqua dans ses doigts. La Vermine de choc colla une baffe monumentale au skaven rétif dont la chaise se renversa sous le choc, ce qui l’ envoya valser sur le sol de la tanière. Atikïn se leva, redressa la chaise et replaça le maître corrupteur dessus avec toute la délicatesse nécessaire, puis se rassit. Le skaven gris semblait très satisfait.
« Dans mon langage, ça veut dire oui. »



Le nain et l’ homme marchaient cote à cote depuis plus d’ une demi-heure, et la seule rencontre notable avait été un poste de gardes mal organisés.
« Il est étrange que dans la capitale des hommes-rats on ne trouve que peu d’ homme-rats... »
« On ne va pas s’ en plaindre. »
Le nain fronça des sourcils terriblement broussailleux.
« Certes, mais cela n’ augure rien de bon. »
Le tunnel semblait monter indéfiniment et ne possédait que très peu de couloir adjacents. Selon toutes vraisemblances, il s’ agissait d’ un couloir très secondaire, voir même abandonné. Des débris de bois divers en
jonchaient le sol, et les murs étaient recouverts de moisissures. L’ atmosphère était saturée d’ humidité, mais le pire était la chaleur qui régnait dans le couloir. Les paumes des deux champions étaient moites de sueur, et les effluves de leur transpiration pouvaient être perçues à des dizaines de mètres.
« Je pense qu’ on est sous un lac, et au dessus d’ un volcan en activité... C’ est pas possible autrement.»
Les deux évadés continuèrent leur chemin inlassablement, écrasés par la moiteur de l’ endroit. Soudain, le chevalier s’ arrêta net. Le nain plissa les sourcils, tentant d’ apercevoir quelque chose dans cette semi-obscurité. Il remarqua la tâche de lumière quelques mètres devant eux. L’ homme se tourna vers lui.
« La sortie ? »
Thrank fit la moue.
« Impossible. Allons voir. »
Au fur et à mesure qu’ ils s’ approchaient de cette tâche, la chaleur semblait augmenter. Des échos métalliques parvinrent à leurs oreilles et bientôt, ils arrivèrent à la hauteur de la lueur. Il s’ agissait d’ un trou, communiquant avec l’ étage inférieur. Le puits faisait moins de cinq mètres de profondeur, et les deux compagnons s’ y penchèrent.
« Par le Graal, qu’ est-ce que c’ est? »
L’ étage du dessous semblait extrêmement vaste, et son sol se situait à plusieurs dizaines de mètres sous leurs pieds. Des machines étranges laissaient échappé des nuages de vapeurs tandis que des hauts fourneaux brûlaient d’ un feu d’ enfer. Les crissements des mécanismes loufoques se joignaient aux dizaines de milliers de couinements lancés par les esclaves au travail. Les deux évadés avaient le nez au-dessus de la grotte-usine numéro quatre du clan Skryre.
« Et il n’ y a que cinq mètres pour nous séparer de cet abîme ? »
Le nain ausculta attentivement la terre autour du « puits » et se releva d’ un bond.
« Il faut sortir d’ ici. Ce n’ est pas pour rien que ce tunnel a été abandonné : le sol peut s’ effondrer à n’ importe quel moment. »
Le chevalier se leva comme il le pu, gêné par son armure.
« Dans ce cas, inutile de prendre racine... »
Les deux compagnons enjambèrent tant bien que mal la fissure et continuèrent leur chemin quelques mètres.
« Dis... »
« Mmmh ? »
Le nain contemplait ses pieds.
« C’ est moi qui ai des fourmis, où... »
Les évadés se comprirent sans que Thrank ai besoin d’ expliciter plus longuement ses pensées. Le chevalier et le courtaud se retournèrent en même temps.
« Cette faille n’ était-elle pas... moins grande ? »
Comme pour confirmer les dires du bretonnien, une grande partie des abords du puits se détacha et tomba dans le niveau inférieur tandis qu’ une lézarde immense apparaissait dans le sol. Les deux évadés commencèrent par blêmir. Cette réaction physiologique ne suffisant pas à leur assurer le salut de leur corps, il s se retournèrent prestement et se mirent à courir.

P*tain mais que c'est bon .

Toujours aussi bien raconté, avec toujours autant d'humour, i like it !!

La suite !!

Bravissimo!!!!!!!!!!! La suite!

!!!!

waouh t'as jamais autant écris d'un coups (à moins que ta touche enter soit coincé mdr)
En tout cas le niveau ne baisse pas, loin de là ... C'est géant !

LA SUITE !!!!

Aussi agréable que de la malepierre raffinée, j'aime!

Plus qu'à attendre la suite maintenant...

Merci-merci tout le monde ^^.
Pour la mise en page, c' est mon word qui passe pas dans le site ^^'. Un retour à la ligne se multiplie par trois ou quatre, le texte se coupe à la moitié de la phrase et revient à la ligne, et surtout le dernier parazgraphe devient toujours plus petit que les autres. Me d' mandez pas pourquoi.
D' ailleurs, appel à témoin : si cela vous est déjà arrivé, ce genre de c*nneries bien chi*ntes qui p*urissent la vie, et que vous avez résolu le problème, dites moi comment svp!
Help me T.T !!

EDIT: Whaaa! Polo à rattrapé son retard, c' est pas possible !!!

RE-EDIT: Là c' est mieux, la disposition ^^'?

Nan j'ai lu que ce texte+ les deux premiers

Question : Comment faire pour ne pas répondre par un monoligne à cette information?
Réponse : En utilisant un smiley!


Le smiley adéquat :

hum hum *éclaircissement de gorge* PEYRIIIIT LA SUIIITE!!!!! MAIIINTENAAANT!!!! *tousse*

bref, je me doute que tu doit avoir d'autre projets en tête mis quand même, n'abandonne pas se nain à skarogne (ou alors plante lui une dague qu'on sois fixés).

en d'autre termes ne nous fait plus languir de ta prose et ressort se poussièreux parchemain qui n'attend qu'une fin digne de son niveau actuel.

Deux mois sans "Live 'n let die" c'est long

oui beaucoup trop

peut etre qu'avec un fouet à malpierre et des clous rouillés..

[Veuillez patienter, nous allons donner suite à votre appel]

N'est-il pas magnifique c'te peyrit?

Hé, ho, j'ai pas précisé le temps que vous devrez patienter... M'(enfin j'ai un peu d'idée et de volonté, là, donc on sera quitte pour disons deux pages word dans les jours qui suivent...
Vous voulez plus ?
Vous vous êtes trompés d'adresse, désolé

Citation :

deux pages word dans les jours qui suivent...

Cette phrase voulant signifier dans 2 jours comme dans l'infinité de jours qui suivent...
Ceci étant dit mon texte n'avance pas non plus des masses...

Alors je viens de lire les 5 pages du thread et que dire... Tout bonnement génial ! Mon seul regret est de n'avoir pu voir le dessin de la guerrière skaven l'image n'étant plus hébergée visiblement...
Et en attendant la suite je vais lire tes autres histoires...

Violslash a écrit:

Alors je viens de lire les 5 pages du thread et que dire... Tout bonnement génial ! Mon seul regret est de n'avoir pu voir le dessin de la guerrière skaven l'image n'étant plus hébergée visiblement...
Et en attendant la suite je vais lire tes autres histoires...

Tant que tu est lancer dans ta soif d'encre, lis donc la mienne tiens

Chose promise, chose due.
Mais molo sur les tomates, ça faisait facilement deux mois que j'ai pas toucher à un clavier pour écrire un texte.

A peu près vingt mètres plus bas, un esclave passablement épuisé se passait une main découragée et galeuse sur le front. Il avait eu une tentation à la fois inutile et idiote. Il voulait lever le museau vers le plafond, pour voir. Le sac de charbon lui meurtrissait les épaules, la suie le faisait tousser noir, le fouet de la vermine de choc en chef lui avait laissé sept belles balafres au cours de cette seule journée, et, comble du désespoir, demain serait absolument similaire.
Alors aujourd’hui, exceptionnellement, lui, Nïktoo, l’incarnation même de l’esclave moyen - même si doté d’un cerveau particulièrement laborieux - ferrait une rapide prière au Rat Cornu, histoire que son dieu unique et préféré le sorte de la mouise, c’ est vrai quoi, un peu d’indulgence. L’esclave jeta un regard sur la gauche, un autre sur la droite : il n’y avait pas de surveillant, juste une bande d’esclaves qui comme lui trouvaient le monde injuste mais se taisaient pour éviter une huitième estafilade. Tant mieux. Nïktoo joignit ses mains crasseuses, leva la tête et ferma les yeux quelques secondes. Il sentait que quelque chose de bien allait arriver, incessamment sous peu. Tout de suite, même. Le skaven galeux sentit son corps parcouru d’ un frisson. Était-ce de la vigueur ? Il n’en savait rien ( il ne savait pas grand-chose, d’ailleurs ), mais il se sentait soudainement léger, libre, capable de tout, même de voler les clefs du garde-manger du chef. Il ouvrit les paupières, et une lumière éblouissante l’aveugla. Tandis que ses yeux s’habituaient au brusque changement de luminosité, une patte chaude, amicale et aussi crevassée que les siennes se posa sur son épaule.
« Bin t’en as mis du temps à v’nir-v’nir ! »
Complètement déboussolé, Nïktoo se retourna. Cette voix appartenait a Tîîk, son ennemi le moins haït, le seul et unique skaven en lequel il avait un jour placé de la confiance (mais vraiment très peu). Sa surprise était d’autant plus grande que le Tîîk en question, qui lui souriait actuellement de toutes les deux dents qui lui restaient, avait été poussé par un autre esclave dans l’une des cheminées des hauts fourneaux de la grotte-usine numéro quatre quelques mois auparavant, et qu’il était par conséquent peu probable qu’il soit réellement là, en train de lui adresser son plus beau sourire quasi-édenté. Les questions déferlèrent dans la tête de Nïktoo et celui-ci, après avoir remis un peu d’ordre là-dedans, résuma assez bien son désarroi à son interlocuteur.
« Euh... Ha ? »
Son plus grand moins-ennemi éclata de rire devant l’air hagard du skaven galeux.
« Ouais, je sais, ça me l’ a fait aussi-aussi lorsque je suis arrivé. Mais tu vas t’habituer, tu vas voir-voir. »
« M’habituer ? A quoi ? »
« Bah au paradis, bien sûr-sûr. »
Nïktoo se gratta, plus par habitude que par réelle nécessité, eu un instant de réflexion et finalement posa la question qui le taraudait le plus.
« J’suis mort-mort ? »
L’autre eu une mimique compatissante.
« Bah ouais. »
Un large sourire apparut sur la face ravagée de l’ esclave fraîchement arrivé, et il parvint une fois de plus a exprimer de manière simple un flot de joie pourtant difficilement formulable.
« Cool ! »
L’autre hocha la tête.
« Oui, comparé à avant, c’est bien-bien mieux. Par contre, tu dois faire attention aux heures de repas. »
« Agné ? »
Tîîk secoua la tête.
« Bah ouais, c’est l’paradis, mais on reste-reste des esclaves. Et de temps à autre, une grande main apparaît, nous attrape par poignées-poignées entières et disparaît d’un coup. Avec les crevards toujours-toujours prisonniers dedans. »
« Agné ? »
Le skaven se massa les sourcils. Il avait oublié à quel point son homologue était lent à la détente.
« Rat Cornu apparaître et manger-manger nous, toi comprendre ? »
Et une fois encore, Nîktoo fit brillamment le point sur sa situation.
« Bah merde alors. »


Pendant ce temps, alors que dans la grotte-usine numéro quatre des pans entiers du plafond s’effondraient toujours sur les esclaves terrifiés, perdus dans les tunnels de Skarogne, le nain et le bretonnien n’en menaient pas large. Après une longue course destinée à leur éviter une mort pleine de sensations fortes ( n’ayant pas souvent l’occasion d’expérimenter la chute libre d’une vingtaine de mètre, la plupart des races intelligentes du Vieux Continent considère cette pratique comme sûrement grisante, mais l’arrivée prévue dans un tunnel avec une petite lumière au bout a tendance à refroidir les plus courageux ) , les deux compères s’étaient retrouvés encore plus déprimé qu’ils ne l’étaient auparavant. Perdus, moites de sueur, couverts de sang, nauséeux, les genoux flageolants et le pas de plus en plus traînant, les deux évadés se prirent à souhaiter être retrouvés par les hommes-rats, histoire d’en finir une bonne fois pour toutes et de laver leur honneur dans l’hémoglobine skaven (d’ailleurs, ça arrangerait grave l’auteur...).
Ainsi avançaient-ils sans trop se soucier de leur direction, trébuchant souvent sur le sol inégal et jonché de détritus. Les ténèbres qui les entouraient semblaient ne pas avoir de fin, et ce de toutes parts. Seule la rencontre inopinée avec une portion de mur, ou accessoirement avec le sol, leur rappelait qu’ils se trouvaient dans une galerie, et c’était d’autant plus déroutant qu’ils perdaient complètement le sens de l’orientation. Même Thrank, pourtant habitué aux mines sombres et aux galeries noires, ne discernait absolument rien. Leur escapade durait depuis une journée entière, quand, abattus et las, ils sentirent une brise leur caresser le visage. Cet air n’avait rien de doux, il était au contraire chargé de la puanteur caractéristique aux marécages, des relents de cadavres frais jusqu’à l’odeur aigre de la moisissure séculaire, et il était chaud, lourd, malsain... Il représentait pour eux à la fois un danger peut-être plus grand encore, mais aussi la certitude de revoir le soleil au moins une fois. Il n’hésitèrent pas une seule seconde : entre une agonie lente et cauchemardesque dans la solitude la plus totale et un trépas rapide – avec un peu de bol – à la lumière du jour, leur choix était vite fait. Les deux prisonniers rassemblèrent leur courage ainsi que leurs dernières forces et s’élancèrent d’un pas mal assuré dans le boyau d’où semblait provenir le souffle.


Le rire de Sekzpïz s’accentua lorsque son prisonnier s’affala de tout son long dans une mare de sang, exhibant les muscles de son dos méticuleusement dépouillés de la moindre parcelle de peau. Le petit maître corrupteur était devenu si ridicule, et ce si rapidement... Un petit quart d’heure de torture lui avait arraché tous ses secrets, plus quelques centaines de vagissements écœurants et la moitié de son épiderme. Ce dernier point ravissait particulièrement le prophète, qui avait justement besoin d’une nouvelle descente de lit, mais passait loin derrière son principal sujet de joie : il venait de mettre la patte sur toute une batterie de raisons crédibles et justifiables à même de déstabiliser le ventripotent Slagach, son ennemi de toujours, voir même de le faire s’effondrer de son piédestal. Et il serait là, vainqueur, marchant dans les entrailles puantes et véreuses de ce tas de graisse libidineux, pour lui prendre sa fortune, ses créatures, bref, jusqu’à la moindre goutte de ce qui constituait sa réputation. Il allait enfin payer, le gros. Le prophète, avachis sur son siège, ruminait le passé et faisait la liste de toutes les tortures exotiques misent au point spécialement pour l’occasion et qu’il allait enfin pouvoir essayer sur le Corrupteur. On ne remplace pas le testicule gauche d’un prophète gris par un oeil de gobelin sans en subir les conséquences un jour où l’autre. Faire trancher les oreilles de son ennemi dans son sommeil pour les mastiquer consciencieusement, l’année dernière, ne l’avait pas calmé du tout, bien au contraire. Ce maigre repas lui était resté en travers de la gorge.

*sort le panier à tomate*
*saisie une tomate à pleine griffe*
*mange sa tomate en jetant un oeuil approbateur sur le texte.

que dire? j'aime cette d'histoire d'un bout à l'autre. On y a un peu perdu en humour dans le dernier texte mais la qualité d'écriture est toujour là et le récit progresse avec une lueur d'espoir de jour pour nos héros.

c'est bon on la garde.

PEYRIT !!! OU ES TU ???

bah ouimais il fallait mieux l'encourager lors de son dernier texte, j'étais tout seul pour le flatter alors forcément son esprit skaven se renfrogne.

Il ne reviendra peu être jamais ( tué par un assassin ou mangé par un rat ogre ) triste vie que celle d'un skaven.

PS: peyrit ne change pas d'avatar j'ai du mal à voir ton dos eu je veux dire a te reconnaitre.

Ouais, mais chuis là, de temps en temps...
Nan, le truc c'est que je peux plus trop écrire sur ce texte vu que j'ai pas mal d'ultimatum sur d'autres, et notamment sur l'écriture de l'histoire complète de mon fofo... Alors bon. Voilà quoi. Mais je pense le finir un jour, ce texte. Si-si.
En plus je suis pas trop warhammer, ces derniers temps, du coup niveau inspiration c'est pas le nirvana...

Et mon avatar me convient très très bien,

Citation :

Mais je pense le finir un jour, ce texte. Si-si.

Alors là permet-moi de lacher un énorme MOUAIS.
Tu l'a dit toi-même t'es sur plein d'autre texte en ce moment et t'es pas prêt d'avoir terminer, surtout si tu fais toujours le RP Rapture.
En plus tu nous sortira jamais une suite et fin rapide donc bon, on peut attendre ^^.
Sinon je suis de retour pour t'encourager .

Citation :

j'étais tout seul pour le flatter alors forcément son esprit skaven se renfrogne

Mouhahaha...HA. Faux ! Mais c'est vrai que sur ce coup là les gars vous avez pas trop géré.

Moi ça fait 10 minutes que je viens d'arriver sur le fofo mais ça fait déjà quelques mois que je suis cette petite histoire de mineur nain perdu dans un trou de rats et j'aime

ALLEZ LA SUITE.

Scrogneugneu.


(non, ceci n'est pas un monoligne, il s'agit juste de l'expression de ma profonde lassitude. Je m'explique : je suis désormais en pension, et sans possibilité d’accéder à internet depuis mon bahut (remerciez les geeks internes) donc sans possibilité d'écrire quoi que ce soit. J'ai un forum à faire revivre, une histoire à finir d'écrire rapidement, deux jeux de rôle écrits et ce texte sur le dos... je préfère me concentrer sur une seule chose à la fois. Vous n'êtes pas les seuls à me réclamer.

Et oui, mes chevilles vont bien, ne vous en faites pas )

Pey